Le contrôleur technique n’est pas un garagiste, mais un diagnostiqueur automobile : en application de la législation sur la sécurité routière, il dresse un « bilan de santé » des véhicules de plus de 4 ans, mais il n’effectue pas lui-même les réparations.
fonctions:
Le contrôleur technique automobile examine la conformité aux règles de sécurité des véhicules qui lui sont confiés : véhicules automobiles de plus de 4 ans et de moins de 3,5 tonnes.
Il passe en revue une dizaine de points de contrôle (124 au toral ) dans les domaines les plus divers : identification du véhicule, freinage, direction, visibilité, éclairage, liaison au sol, structure et carrosserie, équipements, organes mécaniques, pollution et niveau sonore.
Pour cela, le contrôleur utilise diverses machines et outils : pont élévateur, banc de suspension, de freinage, miroirs de contrôle d’éclairage, pistolet de gonflage, compresseur, analyseur de gaz et de fumées, clés de serrage de roue. Et, bien sûr, un poste informatique de contrôle.
Il assure différents types de contrôle : la visite technique périodique, la contre-visite, la visite complémentaire pollution, le contrôle volontaire.
Le métier recouvre aussi un aspect administratif et commercial. Le contrôleur technique rédige pour le client un rapport de contrôle précisant les anomalies constatées et les réparations à effectuer. Il appose sur le pare-brise une vignette attestant que le contrôle technique a été effectué dans les règles et, si la voiture ne présente pas de défauts, un timbre sur la carte grise.
Cette profession exige l’obtention d’un agrément préfectoral, qui n’est délivré qu’à des professionnels de la mécanique auto/moto ou à des carrossiers expérimentés.
Bien que le contrôleur technique n’effectue pas de réparation, il doit avoir d’excellentes connaissances en mécanique, en électronique. Par ailleurs les normes étant par essence évolutives, il doit se tenir au courant des changements et modifications et suivre régulièrement des stages de remise à niveau.
Le métier s’exerce dans un centre de bilan agréé, appartenant ou non à un réseau, où le contrôleur opère seul le plus souvent ou au sein d’une petite équipe.
Formation :
Les formations professionnelles les plus indiquées sont :
– CAP maintenance de véhicules option véhicules de transport routier, voitures particulières
– CAP réparation des carrosseries,
– MC (mention complémentaire) maintenance des installations oléohydrauliques / maintenance des moteurs Diesel et de leurs équipements,
– Bac pro maintenance des véhicules options voitures particulières,
– Bac pro réparation des carrosseries.
Le CQP (certificat de formation professionnelle) de contrôleur technique se prépare en 1 an après un CAP ou un bac pro du secteur de la mécanique automobile.
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