Le contrôleur du travail est un fonctionnaire du ministère du Travail (catégorie B, niveau bac). Sa mission est de veiller au respect du droit du travail en matière de relations professionnelles, de santé au travail et de formation.
Le contrôleur du travail, dont le champ d’action est limité aux entreprises de moins de 50 salariés, opère au quotidien sous l’autorité d’un inspecteur du travail.
Son champ de compétences concerne le respect de la législation du travail et de la réglementation sur la formation professionnelle continue dans les entreprises. Information du public salarié et gestion de la protection sociale agricole font aussi partie de ses missions.
Les journées d’un contrôleur du travail se composent de visites d’ateliers, de chantiers, d’exploitations agricoles, et d’enquêtes sur des accidents ou des conditions de travail, sur le respect des accords paritaires ou les salaires.
Pour remplir ces missions, le contrôleur bénéficie de prérogatives : droit d’entrée et de visite sur les lieux de travail, établissement de procès-verbaux et même arrêt temporaire de travaux en cours.
Le contrôleur est aussi partie prenante à la mise en œuvre de politiques publiques : insertion professionnelle des jeunes, lutte contre le travail illégal et clandestin, insertion des handicapés…
Le contrôleur du travail effectue principalement un travail de terrain, qui implique de très nombreux déplacements, d’autant plus qu’il accompagne aussi l’inspecteur dans ses propres visites et enquêtes.
Ses conditions de travail exigent par ailleurs un très bon équilibre physique et nerveux : comme il a qualité pour constater des infractions et pour apprécier la suite qui doit leur être réservée, les conflits auxquels il est parfois confronté peuvent s’avérer rudes, voire violents.
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Le poste de contrôleur du travail est accessible sur concours de catégorie B. Le candidat doit être titulaire d’un diplôme niveau bac + 2 (BTS, DUT, L2…). Les BTS (brevets de technicien supérieur) et les formations universitaires à caractère juridique, économique ou social sont les plus adaptés à ce concours. De nombreux candidats se présentent avec une licence en droit.
Le concours comprend 3 types d’épreuves. Épreuves écrites : dissertation + épreuve au choix (juridique, économie ou résumé de texte) ; épreuve facultative de langue ; épreuves d’admission au choix (institutions françaises ou européennes, ou échange sur un texte de portée générale).
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Un contrôleur du travail évolue dans sa carrière vers des grades supérieurs et des échelons de grille plus élevés. Par concours interne à la fonction publique, il peut devenir inspecteur du travail ou accéder à un autre poste, de catégorie A.
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Environ 1 550 € brut par mois pour un contrôleur du travail débutant. Une prime de résidence, de technicité et un éventuel supplément familial peuvent augmenter ce salaire de 350 à 450 € par mois.
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Faut impérativement visiter le site du ministère de l’emploi a chaque fois pour se présenter lors l’annonce au concours au postes manquants de contrôleurs de travail
Niveau de formation
Diplôme obtenu
Contrôleur de travail
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