L’entraîneur sportif est chargé de porter un athlète ou une équipe à son meilleur niveau en vue de compétitions. À ce titre, il est directement responsable de leurs succès comme de leurs échecs. Le travail et les conditions varient selon la discipline.
Football, athlétisme, judo, gym, handball… Quelle que soit la discipline, l‘entraîneur sportif doit avant tout être lui-même un sportif de haut niveau. Il doit avoir pratiqué une discipline de façon intensive pendant plusieurs années.
L’entraîneur sportif, qu’on appelle aussi coach sportif, est également un enseignant qui maîtrise les processus d’apprentissage et sait les transmettre grâce à un programme d’entraînement destiné à augmenter les performances.
Il conçoit des exercices adaptés à ses élèves ou à ses joueurs, selon un rythme, une progression et une intensité adaptés à chacun dans les disciplines individuelles.
Fautes techniques, gestes irréfléchis, défaillances physiques, fatigue mentale, lassitude des joueurs… Rien ne doit lui échapper !
Pour toutes ces tâches, l’entraîneur sportif est souvent épaulé par des conseillers techniques, des préparateurs physiques, un staff médical. En revanche, il est le seul à savoir motiver ses troupes et à les encourager à dépasser leurs limites.
Pour les matchs d’un sport collectif, c’est lui qui sélectionne les joueurs. C’est pourquoi on l’appelle aussi sélectionneur. Dans un club, c’est le personnage le plus important après le président et le directeur sportif.
Qu’il travaille au sein d’un club, d’une ligue régionale ou d’une fédération sportive nationale, l’entraîneur sportif a un rôle difficile : en tant que responsable des résultats, il est porté en triomphe en cas de victoire, mais discrédité lors d’une défaite et facilement mis sur la touche, voire à la porte.
Pour exercer ce métier, il faut donc faire preuve de force de caractère et d’un solide sens psychologique pour désamorcer les conflits, ménager les susceptibilités et soutenir les sportifs en cas d’échec.
Certains entraîneurs exercent au sein d’organisations non compétitives, c’est-à-dire ne participant pas à des championnats professionnels. Dans ce cas, ils ont un rôle lié davantage à l’animation et à l’éducation sportive.
[/td_block_text_with_title][td_block_text_with_title custom_title= »Études / Formation : » header_color= »#7030a0″]
Pour devenir entraîneur sportif, il faut avoir été sportif de haut niveau et être diplômé.
Différents diplômes conduisent à cette fonction :
– DEJPS (diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) spécialité perfectionnement sportif. Niveau bac + 2,
– DESJEPS (diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) spécialité performance sportive. Niveau bac +3,
– licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) spécialité entraînement sportif confère un niveau bac+3,
– master (bac+5) spécialité entraînement (biologie, nutrition, santé) spécialité entraînement en sport de haut niveau et ingénierie de formation,
– diplôme de l’Insep option entraînement des sportifs de haut niveau.
Les concours de professeur de sport (d’une discipline) du ministère des Sports et de conseiller territorial des activités physiques et sportives (concours FPT) mènent aussi aux fonctions d’entraîneur,
A noter : le brevet d’entraineur professionnel de football proposé par la FFF est spécifique à la discipline.
A savoir : pour exercer à titre bénévole dans une structure non compétitive, un brevet fédéral délivré par une fédération sportive est suffisant.
[/td_block_text_with_title][td_block_text_with_title custom_title= » Évolutions : » header_color= »#7030a0″]
Avec une formation complémentaire et/ou en passant les concours du ministère des Sports ou de la fonction publique territoriale, ou encore par promotion interne au sein d’une fédération, un entraîneur sportif peut devenir entraîneur national, directeur technique national (DTN), conseiller territorial, formateur de cadres sportifs ou gestionnaire d’équipements sportifs.
[/td_block_text_with_title][td_block_text_with_title custom_title= »Salaires » header_color= »#7030a0″]
Entre 2 300 € et 7 800 € net par mois selon l’expérience, la discipline (amateur ou professionnelle) et l’employeur.
Les entraîneurs bénévoles qui travaillent dans une organisation non compétitive perçoivent parfois des indemnités.
[/td_block_text_with_title]
Le DE JEPS atteste de la possession des compétences à l’exercice du métier de coordonnateur-technicien ou d’entraîneur dans le champ de la mention obtenue.
Ce diplôme est classé au niveau III (niveau Bac + 2).
Le DE JEPS est délivré au titre :
– d’une « spécialité » relative au « perfectionnement sportif » ou à « l’animation socio-éducative ou culturelle »,
– et d’une « mention » relative à un champ d’activités.
Les mentions de la spécialité « perfectionnement sportif » sont actuellement les suivantes :
La spécialité « animation socio-éducative et culturelle » ne comporte, pour l’instant, qu’une mention : « développement de projets, territoires et réseaux ».
Le Diplôme d’État Supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport est délivré au titre de la spécialité « performance sportive » ou de la spécialité « animation socio-éducative ou culturelle » et d’une mention relative à un champ disciplinaire ou professionnel. Ce diplôme atteste de l’acquisition d’une qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle d’expertise technique et de direction à finalité éducative dans les domaines d’activités physiques, sportives, socio-éducatives ou culturelles.
Niveau de formation
Type de formation
BTS design d’espace,
BTS agencement de l’espace architectural
Diplômé de l’institut national des arts plastiques, avec une spécialisation dans le design avec une formation dans l’expression plastique.
Lauréat d’une école d’architecture, avec une spécialisation en architecture d’intérieur.
Je suis un bloc de texte, cliquez sur le bouton « éditer » pour me modifier. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.