Présentation

La Guinée est un pays d’Afrique occidentale qui borde la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Sénégal, la Sierra Leone et l’Atlantique Nord. Le système gouvernemental est une république; Le chef d’État est le général, et le chef du gouvernement est le premier ministre. La Guinée est membre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).La richesse minière de la Guinée en fait un des pays les plus riches d’Afrique, mais ses habitants sont parmi les plus pauvres d’Afrique de l’Ouest.
Les expériences avec le socialisme et la domination de la junte sur deux ans ont coûté beaucoup d’argent au peuple guinéen. L’élection de 2010 a inauguré un régime civil, mais a également conduit à des affrontements ethniques violents.
En outre, des centaines de milliers de réfugiés du Libéria et de la Sierra Leone ont entravé l’économie en difficulté de la Guinée.
L’instabilité a suscité des soupçons et des tensions ethniques – ainsi que des accusations mutuelles entre voisins des tentatives de déstabilisation et d’attaques frontalières.

Alpha Conde became president in 2010 after a lifelong battle against a series of despotic and military regimes which sent him into exile and prison. It was Guinea’s first democratic election since gaining independence from France in 1958.

However, the vote kindled ethnic tensions, as Mr Conde hails from the Malinke ethnic group, which makes up 35% of the population. The defeated, Cellou Dalein Diallo, is a member of the Peul ethnic group, to which 40% of Guineans belong.

Mr Diallo has repeatedly accused the president of sidelining his constituents, including many Peul.

Both allies and critics alike acknowledge his charisma and intelligence, but some also describe him as authoritarian and impulsive, someone who rarely listens to others and often acts alone.

His supporters however consider him untainted, a « new man » who has never had the opportunity to « participate in the looting of the country. »

He was elected for a second term in 2015.

Présentation Sectorielle : Education
Le secteur de l’éducation couvre l’Enseignement  Primaire, l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle, l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique, ainsi que l’Alphabétisation et l’enseignement non formel.
Le défi de l’Education est l’un des plus marqués en Guinée : faible taux d’alphabétisation (40%), inadéquation entre les formations et les besoins en compétence, faiblesse du système éducatif, mauvaise qualité des enseignements, manque d’infrastructures éducatives, etc. Cette réalité, par manque de ressources humaines qualifiées en nombre suffisant, compromet les ambitions de développement des secteurs porteurs de croissance (agriculture, mines), mais aussi entrave les efforts pour la création d’emploi et de valeurs ajoutées locales autour des projets.
Situation actuelle
La formation professionnelle et technique reste déficitaire, inadaptée et faiblement financée. L’Enseignement supérieur se caractérise par une prolifération d’institutions (17 institutions  publiques et une soixantaine d’Institutions d’Enseignement Supérieur privées) avec environ 107.000 étudiants en 2009-2010, encadrés par environ 1.819 enseignants chercheurs dont moins de 20% sont titulaires de doctorat.
Pour lever les insuffisances et contraintes qui affectent le secteur de l’éducation en Guinée, le Gouvernement œuvre depuis 2010 à bâtir un système éducatif solide, cohérent et efficace à travers une politique axée notamment sur : Développer l’enseignement technique et professionnel et favoriser l’émergence de compétences requises aux secteurs porteurs de croissance ; Améliorer le taux de scolarité et renforcer l’enseignement de base au niveau du primaire et du secondaire ; le développement des infrastructures, l’introduction des manuels et documentations adéquats ; Intégration optimale des TIC dans le système éducatif ; Améliorer la qualification des enseignants, formateurs, et chercheurs.
Avantages concurrentiels
Un besoin réel de qualifications pour accompagner le développement des secteurs de croissance que sont l’agriculture et les mines, qui recèlent de véritables potentiels en plus de nombreux projets déjà en cours.
Initiatives et implications de l’Etat pour la mise en place des structures et infrastructures de base pour favoriser le développement du secteur : plus de 17% de hausse du budget de l’éducation entre 2009 et 2013.
 Les Opportunités en Bref
Dans sa politique de développement d’un secteur éducatif efficace centré sur des enseignements en phase avec les besoins réels du pays, trois acteurs clés sont engagés : le Gouvernement, les Partenaires Institutionnels, et le Secteur Privé.
Pour assurer la compétitivité de l’éducation guinéenne, les Investissements Privés et les Partenariats Public-Privé (PPP) sont fortement sollicités dans des infrastructures, des équipements, des techniques et technologies modernes, la formation des formateurs, etc.
Le soutien attendu de l’Education aux secteurs prioritaires se traduit dans de nombreuses opportunités d’investissements.
1. L’EDUCATION POUR LE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE
Avec une population rurale vieillissante, l’exode rural des jeunes, le faible rendement des cultures, la dégradation progressive de l’environnement et le faible niveau d’exploitation des surfaces agricoles utiles, l’agriculture guinéenne n’arrive pas à assumer ses missions principales qui sont, entre autres: (1) Assurer l’autosuffisance alimentaire ; (2) Protéger l’environnement ; (3) Assurer l’emploi des jeunes ruraux ; (4) Générer des devises à travers l’exportation des produits agricoles.
Pour remédier à cet état de fait, la formation initiale et continue des ouvriers et techniciens agricoles doit s’adapter à la lettre de politique agricole et à la stratégie nationale de formation dans ce secteur.
Or, le dispositif de formation professionnelle agricole et rurale actuel comprenant une Ecole Nationale des Agents Techniques des Eaux et Forêts (ENATEF), un Centre d’Education à l’Environnement pour le Développement (CEED) et quatre (4) écoles nationales d’agriculture et d’élevage (ENAE) est loin de fournir une formation adaptée au besoin du secteur.
Dans le cadre de l’insertion socioprofessionnelle, il existe un projet de pré-installation des jeunes diplômés (Projet SONGHAI), dans deux écoles spécialisées avec l’appui du PNUD. Il serait souhaitable d’étendre cette expérience aux autres institutions de formation agricole et rurale.
2. L’EDUCATION POUR L’EXPLOITATION MINIÈRE
Le secteur minier représente actuellement plus de 80% des exportations, il fournit 20 à 25 pour cent des recettes de l’État (estimé à 210 millions de dollars en 2012) et plus de 10.000 emplois directs (Banque mondiale, 2012). Plus de 200.000 personnes sont estimées être actifs dans l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or et du diamant principalement.
Ces chiffres illustrent la main d’œuvre peu qualifiée comparées à ce dont le secteur minier a besoin pour exploiter son potentiel, mais expliquent aussi l’absence de moyens pour investir dans le secteur. Les compagnies en activité, confrontées à une pénurie de compétences guinéennes, se trouvent dans l’obligation de faire appel à de la main d’œuvre expatriée venant de la sous-région ou même hors continent.
Dans un futur proche, les projets des compagnies minières visant au développement de l’extraction et de la première transformation des minerais guinéens vont nécessiter la mobilisation de grands nombres de main-d’œuvre.
La volonté de recourir à une part significative de travailleurs locaux sur les chantiers de construction et dans les sites d’exploitation est très affirmée. Aujourd’hui encore le constat démontre une main d’œuvre locale mal ou pas formée pour ces activités. D’autre part le dispositif public de formation a très peu évolué et n’est pas en mesure, en l’état actuel, de réaliser les formations nécessaires dans les spécialités, dans les volumes attendus et dans les délais.
3. L’EDUCATION POUR  LE SECTEUR DE LA SANTÉ
En matière de besoin en renforcement des capacités, l’existence des écoles de formation professionnelle en santé publique et privée dans le pays garantit certes la mise sur le marché du travail de professionnels de la santé et le renouvellement continu du corps sanitaire mais, par rapport aux normes d’effectif minimum défini par niveau dans la carte sanitaire, le nombre de personnel de santé  reste insuffisant.
Face à cette situation, la formation dans le système sanitaire devrait être orientée dans le développement des branches de spécialisation avec une attention particulière à la recherche. Ceci passe par l’intégration des cycles et des programmes de formation adaptées au besoin pour une amélioration efficiente de la gestion numérique des ressources humaines.
Les projets en formation dans le futur devraient également tenir compte de :
(1) la création de CHU qui permettra la formation de médecins polyvalents capables de prendre en charge les affections prioritaires du milieu et particulièrement les urgences médicales et chirurgicales ;
(2) la réouverture des écoles de formation des sages-femmes et des aides santé ; (3) la formation des catégories professionnelles manquantes actuellement ;
(4) la construction d’un centre de formation continue et de documentation ;
(5) la construction d’une école de formation des cadres infirmiers;
(6) la formation des responsables des services hospitaliers en gestion de proximité, dans le cadre de la décentralisation et de la réussite de la contractualisation.