Réviser sans grossir ? Si, si, c’est possible !

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Réviser sans grossir ? Si, si, c’est possible !.students.ma
Réviser sans grossir ? Si, si, c’est possible !.students.ma

C’est fou comme les barres chocolatées et les paquets de gâteaux se multiplient sur votre bureau quand vient la saison des révisions… Avec une addition salée sur la balance à l’arrivée. Mais renoncer à ces “douceurs” si réconfortantes à l’heure où la fatigue et le stress s’accumulent, c’est au-dessus de vos forces ? Pas si vous suivez ces quelques règles simples.

Réviser sans grossir, c'est possible !

« À cet âge-là, et aussi à ce moment de la vie, on ne pense pas toujours à bien s’alimenter », commente le Dr Catherine Serfaty-Lacrosnière (1). Tout à fait vrai, Docteur, on a même carrément tendance à se détendre en grignotant du gras, bien gras, et du sucré, bien sucré ! « Le gras, le sucré, le salé font partie des habitudes alimentaires des jeunes gens, surtout le gras en fait, qui est un exhausteur de goût », décrypte notre experte. Pour instaurer un (nouvel) équilibre dans l’assiette, une seule règle : anticiper ! Et si on profitait d’être à la maison, à l’abri chez papa-maman, pour rétablir la régularité alimentaire ? Pour profiter aussi des produits de qualité, type poissons gras ou super-viandes, qu’on a moins tendance à pouvoir se payer APRÈS…

Règle #1 : on se concocte la bonne assiette le matin

La clé d’une journée efficace et sans coup de pompe : un vrai petit-déjeuner. « Avec un bon petit-déjeuner, on peut déjà éviter la fringale de fin de matinée. Surtout si on fait en sorte qu’il soit une source de sucre à faible indice glycémique », explique le Dr Serfaty-Lacrosnière. Concrètement, deux ou trois tranches de pain aux céréales ou de pain de seigle toasté pour une fille, quatre pour un garçon. Avec un peu de beurre dessus, histoire de faire fonctionner les neurones. Plus un fruit, riche en vitamine C, le kiwi par exemple. Le tout, arrosé d’une boisson chaude (thé ou chocolat).

ET SI J’AI FAIM VERS 11 HEURES ?

Et malgré ça, si on a le ventre qui gargouille pendant la matinée, on fait quoi ? « L’en-cas idéal : un yaourt nature dans lequel on coupe des petits morceaux de fruits, ou alors une pomme, car la pectine va jouer un rôle de coupe-faim naturel ».

Règle #2 : on arrête de prendre le repas du midi pour une corvée

Ça n’a l’air de rien, mais respecter l’horaire du repas de midi, ça compte ! Et, une fois attablé(e), on essaye de prendre son temps, on ferme absolument livres, cahiers, journaux, et on se concentre sur la convivialité du repas. Même si on mange seul (e), on ne le prend pas comme une corvée, et on savoure en mâchant tranquillement.

Oui, mais quoi ? « Mon assiette Peace and Love ! sourit notre nutritionniste. Tout un programme : un tiers de protéines, soit viande blanche, poulet sans la peau, viande rouge maigre –attention, pas de côte ni de mouton –, poisson. Dans ce dernier cas, on pense aux oméga-3 qui font carburer le cerveau, et on le cuit à la vapeur. Un tiers de légumes, pour la satiété : donc, des fibres, parce que c’est peu calorique et que ça remplit. Enfin, un tiers de féculents comme le riz, les pâtes complètes, les lentilles, ou le quinoa. »

PAS LE TEMPS OU L’ENVIE DE PRÉPARER TOUT ÇA ?

Le souci, c’est qu’on n’a parfois pas le temps de préparer tout ça. Ni l’envie non plus ! Le Dr Serfaty-Lacrosnière a tout prévu : « On garde les protéines, et on remplace les légumes par un grand bol de salade. Parfait, à condition de tricher sur la vinaigrette ! On peut opter pour 125 g de fromage blanc à 0%, qu’on mélange au jus d’un demi-citron, à une cuillère à café de moutarde et à plein de ciboulette ciselée : génial avec la romaine, les tomates et/ou le saumon.

Attention à la pomme de terre, intéressante en remplacement des pâtes ou du riz : écrasée, en purée, son index glycémique monte. Mieux vaut la cuire à la vapeur, en gardant sa peau à la cuisson.

Règle #3 : on déjoue les pièges du moment crucial, le goûter !

Après un déjeuner et un petit-déjeuner adéquats, en théorie, difficile de craquer devant un paquet de gâteaux ou une tablette de chocolat ! Pourtant, le goûter est un moment important, qu’on ne doit pas forcément rejeter sous prétexte qu’on a passé l’âge. Il possède toujours une forte connotation sucrée, mais, là encore, il faut savoir déjouer les pièges ! Au lieu de se jeter sur les acides gras saturés, on régresse gentiment avec deux tartines de pain accompagnées de deux ou trois carrés de chocolat noir. À moins qu’on ne se rabatte sur un dessert maison, type madeleines ou gâteau au fromage blanc, avec du fructose en remplacement de 50 % du sucre de la recette… Rien n’empêche de solliciter ses parents pour les confectionner !

ADDICT DU GRIGNOTAGE ? LES TRUCS POUR LUTTER

Mais si… on est compulsif (ve) ? Qu’on se surprend à piller le frigo malgré tout ? « Le grignotage, c’est plus un truc de filles, explique le Dr Serfaty-Lacrosnière. Les tisanes aromatisées mais non sucrées, ça fonctionne bien. Les fruits rouges, une petite mangue en tranches, aussi, à condition de les décaler (on n’en remangera pas après au dîner). Et si on n’y arrive vraiment pas, on essaie les granions de chrome, un oligo-élément génial, qui régule l’insuline et freine les envies de sucre : à voir avec son pharmacien pour éviter le surdosage ! » conseille-t-elle.

Règle #4 : on ne néglige pas le repas du soir

Dernière recommandation, pour la route : ne zappez pas le repas du soir, surtout si vous révisez tard ! Donc, au menu : « Pas de viande rouge, plus calorique le soir, en revanche, oui aux légumes, au poisson, et même à un petit morceau de fromage (chèvre), à tartiner sur des feuilles de salade. Et un fruit pour finir en beauté ! »

Et n’oubliez pas : le sommeil, c’est important. Pour des neurones au top, mais aussi pour vaincre ses envies de boulotter. Alors, une heure de sport deux ou trois fois par semaine, pour dormir comme un bébé, et garder la ligne, c’est rien que du bonheur !