Ingénieur en recherche clinique

0
939
Ingénieur en recherche clinique.students.ma
Ingénieur en recherche clinique.students.ma

L’ingénieur en recherche clinique et épidémiologique élabore, coordonne et analyse les enquêtes épidémiologiques et les essais cliniques pour mettre au point de nouveaux traitements.
Fonctions :
L’ingénieur en recherche clinique prend en charge deux champs de la recherche : clinique et épidémiologique.
En recherche clinique, il réalise des essais thérapeutiques permettant d’évaluer l’efficacité et l’innocuité des médicaments.
En recherche épidémiologique, il établit des lois et des prévisions afin de pointer les facteurs de risques susceptibles d’aggraver la propagation de maladies.
L’ingénieur en recherche commence par proposer une problématique de recherche à partir d’hypothèses, puis monte un protocole de recherche. Il choisit un plan d’expérience (enquêtes, questionnaires, méthode statistiques…), puis assure le suivi des travaux. Ensuite, il analyse les études et en exploite les résultats pour enrichir les bases de données.
Pour finir, l’ingénieur en recherche clinique présente ses conclusions (rapports techniques et notes de synthèse). Ainsi, un projet peut durer de plusieurs mois à plusieurs années avant de déboucher sur la production d’un médicament.
L’informatique et internet sont des outils essentiels pour la collecte et la publication : cahier d’observations électroniques, programmes de validation en ligne, communications…
L’ingénieur en recherche clinique doit aussi connaître et respecter les contraintes légales, déontologiques et éthiques qui entourent toute recherche sur l’homme.
L’ingénieur travaille en équipe avec des médecins, des infirmiers hospitaliers, des ARC (attachés de recherche clinique) et des TEC (techniciens d’étude clinique). Ces derniers sont chargés de la mise en place et du suivi des essais thérapeutiques et des études cliniques chez l’homme.
Formation :
Cursus universitaire
Après un bac S et une licence en biologie ou biochimie (bac + 3), il faut préparer un master pro (bac + 5) en santé publique, en biologie santé sciences du médicament ou en biotechnologies.