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RD Congo : la mine géante de cuivre de Tenke passera bien sous pavillon chinois

RD Congo : la mine géante de cuivre de Tenke passera bien sous pavillon chinois

9 mai 2016 – 17 janvier 2017 : il aura fallu huit mois pour que la revente à un groupe chinois de la participation de l’américain Freeport-McMoRan Inc. dans la mine géante de cuivre de Tenke-Fungurume, dans la province du Katanga, au sud de la République démocratique du Congo (RDC), reçoive l’accord de Kinshasa. C’est désormais chose faite, a fait savoir mardi le ministre des mines.

Le champ est  libre. Il n’y a plus d’objections côté congolais au changement de propriétaire de la mine géante de cuivre de Tenke-Fungurume. C’est ce qu’a fait savoir Martin Kabwelulu Labilo, le ministre congolais des Mines.

Il a indiqué à Bloomberg mardi avoir donné son accord à toutes les parties. Un agrément qui apparaît formel puisque dès le 16 novembre 2016,  Freeport-McMoRan annonçait le bouclage de la revente.

Le chemin aura été long. Le 9 mai, l’annonce par l’américain Freeport-McMoRan de la revente, via une holding immatriculée aux Bermudes (FT Holdings), de son mégaprojet Tenke Fungurume Mining (TFM) à China Molybdenum pour 2,65 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros) a pris tout le monde de court. Aussi bien les autorités de RD Congo que la Générale des carrières et des mines (Gécamines), qui gère les actifs publics miniers au Katanga.

La Gécamines, qui regrettait une revente faite à son insu et réclamait un droit de préemption, avait envisagé de racheter elle-même la participation Freeport-McMoRan. La société nationale congolaise avait ultérieurement déposé un recours en arbitrage auprès de la Chambre de commerce internationale (CCI) à Paris, avant de refuser également la cession, pour 1,136 milliard de dollars, à une filiale du chinois BHR Partners, des 30 % que le canadien Lundin Mining détient également dans FT Holdings.

Ces différentes cessions des parts de Freeport-McMoRan Inc. à China Molybdenum et de Lundin Mining à la filiale de BHR Partners auront finalement bien lieu sans aller au contentieux, à en croire la confirmation de Martin Kabwelulu Labilo.

« TFM est le premier producteur de cuivre du pays ! » s’offusquait-il pourtant, le 31 mai, dans un courriel de réponse aux questions de Jeune Afrique.

En 2015, Freeport-McMoran a vendu 467 millions de livres de cuivre et 35 millions de livres de cobalt, extraites de la mine de Tenke. Coté à la Bourse de Hong Kong, China Molybdenum est l’un des plus gros producteurs mondiaux de molybdène, un élément utilisé dans la fabrication d’alliages en acier.

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Etudier en France: congolais

Etudier en France

DEMANDE D’ADMISSION PREALABLE A L’INSCRIPTION EN PREMIERE
(OU DEUXIEME) ANNEE DE LICENCE DANS UNE UNIVERSITE FRANCAISE POUR L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2011/2012

Le Service de Coopération et d’Action Culturelle informe les étudiants sollicitant une inscription en premier cycle dans une université française pour l’année 2011/2012, que le dossier d’admission préalable devra être retiré entre le lundi 13 et le jeudi 30 décembre 2010, selon le calendrier affiché.
Ces dossiers seront remis et retournés au Pôle Education, Francophonie et Enseignement Supérieur du Service de Coopération et d’Action Culturelle installée au Centre Culturel Français – Halle de la Gombé

1. Conditions
Le candidat demandeur du dossier devra :
-  être âgé de 22 ans au plus, au 1er janvier 2010, (23 ans pour une demande d’inscription en 2ème année) ;
-  avoir obtenu au moins 62 % des points à son Diplôme d’Etat ;
-  avoir obtenu au moins 60 % des points à l’issue des classes de 4ème, 5ème, 6ème années de l’enseignement secondaire ;
Le candidat ne devra pas avoir redoublé l’une des trois années du secondaire.

2. Pièces à présenter
-  une pièce d’identité récente ;
-  le Diplôme d’Etat (ou une attestation en tenant lieu) ;
-  les bulletins scolaires de 4ème, 5ème et 6ème années secondaires

Les candidats inscrits à l’université devront présenter le(s) relevé(s) des notes correspondant aux études suivies.

Le dossier complété et accompagné des documents demandés et certifiés par le notaire à l’Hôtel de Ville de Kinshasa devra être retourné, au même guichet, entre le lundi 10 et le vendredi 28 janvier 2010 selon le calendrier affiché.

IMPORTANT

L’attention des étudiants est attirée sur le fait que :

-  La délivrance, par le Service de Coopération et d’Action Culturelle, d’un dossier de demande d’admission préalable à l’inscription en 1er cycle et son acceptation par une université française n’impliquent pas la délivrance automatique d’un visa ;

-  Aucune bourse n’est allouée par le Service de Coopération pour des études en 1er et 2ème cycles universitaires ;

-  Toute demande d’admission préalable à une inscription en 1er cycle doit être obligatoirement transmise par l’Ambassade de France aux universités concernées ;

-  Les dates indiquées dans le calendrier sont impératives.

CALENDRIER DE RETRAIT ET DE RETOUR DES DOSSIERS

Retrait des dossiers blancs « DAP »
(09H00 à 12h00)

Lundi 13 décembre 2010 au Vendredi 17 décembre 2010
Lundi 20 décembre 2010 au Jeudi 23 décembre 2010
Lundi 27 décembre 2010 au Jeudi 30 décembre 2010

Retour des dossiers blancs « DAP »
(09H00 à 12h00)

Lundi 10 janvier 2011 au Vendredi 14 janvier 2011
Mardi 18 janvier 2011 au Vendredi 21 janvier 2011
Lundi 24 janvier 2011 au Vendredi 28 janvier 2011

AUCUN RETOUR DE DOSSIER NE SERA ACCEPTE APRES LE 28 JANVIER 2011

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Niveaux d’enseignement (cycles)

Niveaux d’enseignement (cycles)

Il existe tous les niveaux d’enseignement en République démocratique du Congo.
  • Écoles primaire et secondaire :
    • Certificat d’Études Primaires (CEP) : 6 ans d’école primaire
    • Diplôme d’État : 6 ans d’école secondaire (humanités).
  • Enseignement supérieur et recherche :
    • Graduat : 3 ans d’université
    • Licence : 2 ans d’université après le Graduat
    • DEA : 2 ans (après certains nombres de critères)
    • Soutenance de thèse de doctorat

Pour plus de lisibilité auprès d’une partie des lecteurs francophones d’Afrique et des Caraïbes (issues des anciennes colonies françaises) et des lecteurs français, si l’on fait un parallèle avec les dénominations du système éducatif français, les équivalences se présenteraient comme suit :

  • Le diplôme d’état (diplômé d’état) qui est l’équivalent en France du baccalauréat. Il sanctionne six années d’études de second degré. Après avoir obtenu le certificat d’études primaires (CEP) et être passé successivement par le collège et le lycée.
  • Le diplôme de graduat (gradué) qui équivaut à la licence française. C’est un diplôme qui sanctionne les trois premières années d’études universitaires ou supérieures. Le graduat obtenu dans une école supérieure est à orientation technique et a une durée de trois ans. Son orientation technique permet au titulaire de ce diplôme d’avoir un corps de connaissance spécialisé et concret pour rechercher un emploi et être directement opérationnel.
  • Le diplôme de licence (licencié) qui équivaut au master français. C’est le diplôme qui sanctionne 5 années d’études universitaires, c’est-à-dire trois années de graduat, plus deux années de licences (1re et 2e).

Il faut souligner qu’au Congo-Kinshasa, la durée du cycle universitaire total retenu par le ministère de l’éducation nationale est encore de cinq ans sans compter que certaines filières ont une année préparatoire préalable.

Malgré des multiples réformes, l’enseignement supérieur reste encore sur – dans certaines choses – le schéma hérité de la Belgique. À titre illustratif, bien qu’il y a des changements, les titres dans le corps professoral universitaire et supérieur sont restés identique : Professeur (ordinaire, visiteur, associé, émérite), chef de travaux, assistant de premier mandat et de deuxième mandat, Recteur (de l’université), doyen (de la faculté) et Directeur général (de l’Institut supérieur).

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L’enseignement au Congo

Histoire de l’enseignement au Congo

L’enseignement au Congo belge était semblable à l’enseignement officiel de Belgique. Les six premières années sont appelées « primaires » (6 à 12 ans). Le cycle « secondaire » se divise en deux: Deux années de cycle d’orientation et quatre années de cycle secondaire appelé aussi Humanités. Le cycle secondaire offre plusieurs orientations, à savoir : humanités pédagogiques (psychologie, pédagogie), les humanités littéraires (latin, grec, mathématiques), humanités scientifiques (Biologie, Chimie) et (Maths-Physique), les humanités commerciales (sciences commerciales et administratives), les humanités techniques (mécanique générale, électronique, électricité, arts et métiers), les humanités professionnelles, 3 ans après le cycle d’orientation (mécanique auto, électricité, techniques commerciales, accoucheuses, aides-soignantes, coupe et couture…. ). Un diplôme sanctionne la fin de cycle de trois ans des humanités professionnelles. Le terme des six années secondaires est sanctionné par un diplôme d’État d’études secondaires, après avoir passé un examen d’admission portant sur la capacité d’entreprendre les études choisies (examens d’État). Le diplôme d’État offre le choix aux études supérieures (enseignement non universitaire: entre 2 et 6 ans dont un an de classe préparatoire) et ou « universitaires » (2 années de candidature, trois et plus d’années de licence, suivies d’un doctorat).

Malgré le fait que le financement public de l’éducation se soit effondré dès 1985, le système éducatif congolais a continué à se développer, et ce grâce au financement direct des ménages.

En 2001/2002, le pays comptait près de 19 100 écoles primaires avec 159 000 enseignants pour plus de 5,47 millions d’élèves et près de 8 000 écoles secondaires avec 108 000 enseignants pour 1,6 million d’élèves. La même année, l’enseignement supérieur comptait près 326 établissements pour 200 000 étudiants.

Le taux de scolarité est de 76 % en milieu urbain et 48 % en milieu rural.

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CONGO

Présentation

Les guerres civiles et les conflits de milice ont frappé la République du Congo, parfois appelée Congo-Brazzaville.
Près de la moitié de la population vit dans la pauvreté, selon la Banque mondiale, même si la République du Congo est l’un des principaux producteurs de pétrole de l’Afrique subsaharienne.
Le pétrole est le pilier de l’économie et ces dernières années, le pays a essayé d’accroître la transparence financière dans le secteur.

Denis Sassou Nguesso est l’un des leaders les plus anciens de l’Afrique, qui est arrivé au pouvoir il y a trois décennies.
Il a été installé comme président par l’armée en 1979 et a perdu sa position dans les premières élections multipartites du pays en 1992.
Il est revenu au pouvoir en 1997 après une brève mais sanglante guerre civile dans laquelle il a été soutenu par les troupes angolaises.
Il a obtenu son dernier mandat de sept ans après les élections de mars 2016.
Les changements constitutionnels pour lui permettre de se présenter à un autre mandat ont été condamnés par l’opposition comme un coup constitutionnel.
Un colonel de parachutiste entraîné par la France, M. Sassou Nguesso est perçu comme un pragmatiste. Au cours de sa première présidence en 1979-92, il relâcha les liens du pays avec le bloc soviétique et donna aux entreprises françaises, américaines et occidentales des rôles d’exploration et de production pétrolières.
Mais il a également été tenace par des allégations de corruption. En mai 2009, un juge français a annoncé une enquête pour savoir si M. Sassou Nguesso et deux autres dirigeants africains – tous ceux qui nient les actes répréhensibles – ont pillé les coffres de l’Etat pour acheter des maisons de luxe et des voitures en France.
MÉDIAS
Le respect du gouvernement pour la liberté de la presse est «limité» en République du Congo, selon la Freedom House, basée aux États-Unis.
Une loi sur la presse prévoit des peines d’emprisonnement pour incitation à la violence et au racisme. Les émissions de nouvelles sur la radio et la télévision publiques reflètent généralement la ligne gouvernementale.
Les journaux de la capitale Brazzaville sont tous de propriété privée, et certains critiquent le gouvernement.

ETUDES 

Communiqué de l’OGES: 

l’OGES vient par le présent message vous souhaiter une excellente rentrée et une très bonne année d’études ou de formation 2016-2017 !

Comme dans toute activité qu’on peut être amené à suivre, il pourrait arriver que certains d’entre vous rencontrent ou traversent, pendant cette nouvelle année qui démarre, des moments difficiles, des périodes de doute. Dans ces moments, ne vous découragez surtout pas si les études que vous avez choisies sont celles qui vous mèneront vers votre voie professionnelle souhaitée.

Dans ces périodes difficiles, dites-vous ou souvenez-vous que « Rien de tout ce qui est grand n’est facile… » et notez également que l’OGES sera toujours à vos côtés pour vous soutenir. Vous recevrez d’ailleurs dans les prochains jours un courrier de rappel de quelques informations nécessaires à savoir tout au long de l’année, dans le cadre de vos échanges quotidiens avec l’OGES.

L’année universitaire qui s’est achevée a vu plusieurs nouvelles initiatives lancées par votre structure, pour mieux vous accompagner au quotidien, pour être plus proche de vous et vous encourager dans vos études. Tel est le cas des projets « Rés’OGES » (mise en contact des étudiants et stagiaires congolais), « Mbotama elamu / Mbutama ya mbote » (envoi de vœux le jour de vos anniversaires), « OGES-INFOS », journal d’information pour ‘ogessiens’ et ‘ogessiennes’, sans oublier la célébration du travail et de l’excellence de nos étudiants (remise des prix des meilleurs étudiants et doctorants OGES des années universitaires 2013-2014 et 2014-2015 – cliquer sur ce lien pour revenir sur cette cérémonie).

Nous pouvons vous assurer de notre total dévouement pour continuer à être à vos côtés, pour servir et encourager ceux et celles qui formeront l’élite intellectuelle du Congo de demain, c’est-à-dire les hommes et les femmes qui poursuivront le travail de construction du Congo.

Pour terminer, l’OGES rappelle à ses étudiants que la période de dépôt des dossiers d’attribution*, de renouvellement** et de rétablissement*** des bourses d’études supérieures du Gouvernement congolais, au titre de l’année 2016-2017, démarre, pour sa juridiction, ce lundi 12/09/2016. Elle se terminera le vendredi 04/11/2016.

A titre simplement de rappel, cette période démarre chaque année le deuxième lundi du mois de septembre et se termine le premier vendredi du mois de novembre. La note d’information ci-jointe (cliquer sur ce lien), disponible sur le site Internet de l’OGES et également envoyée par courriel à chacun d’entre vous dont les coordonnées électroniques sont connues de l’OGES, vous indique les consignes à suivre pour et après le dépôt du dossier. Merci de prendre le temps de la parcourir, car elle vous sera très utile dans votre démarche de demande de bourse (consignes à suivre depuis l’envoi du dossier jusqu’à la publication des résultats par l’administration).

Une fois encore, très bonne rentrée et très bonne année d’études ou de formation 2016-2017 à tous et à toutes !