Présentation
Après le passage d’un coup militaire à un autre, le Nigeria a maintenant une direction élue. Mais le gouvernement est confronté au défi croissant de prévenir le pays le plus peuplé d’Afrique de se briser le long des lignes ethniques et religieuses.
Des milliers de personnes sont mortes au cours des dernières années dans des attaques communales menées par le Boko Haram aligné par l’État islamique.
Les aspirations séparatistes ont également augmenté et l’imposition de la loi islamique dans plusieurs États du Nord a intégré les divisions et fait fuir des milliers de chrétiens.
L’insécurité du Nigéria a ajouté à ses difficultés économiques, entravant l’investissement étranger. L’ancienne colonie britannique est l’un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole, mais peu de Nigérians, y compris ceux des régions pétrolières, en ont bénéficié.
Un ancien dirigeant militaire, Muhammadu Buhari a balayé à une victoire historique de l’élection en mars de 2015 quand il est devenu le premier candidat de l’opposition à gagner un sondage présidentiel nigérian.
Après avoir aidé à évincer le président élu Shehu Shagari en 1983, le major général Buhari a dirigé un régime qui visait à lutter contre la criminalité et la corruption, mais a également été accusé de violations graves des droits. En 1985, il a été renversé par le général Ibrahim Babangida.
Maintenant, M. Buhari s’est éloigné du gouvernement militaire, promettant de respecter la démocratie et de gouverner en tant que chef civil.
Il a marqué un succès diplomatique majeur en juin 2015 lorsque les pays voisins ont accepté que le Nigeria commandait une force conjointe pour contrer Boku Haram, plutôt que de tourner le commandement entre eux.
MÉDIAS
Reporters sans frontières (RSF) a classé le Nigéria 111ème sur 180 pays dans son Index mondial de la liberté de la presse 2015. L’organisation Freedom House affirme que les autorités «harcèlent régulièrement, intimident et attaquent les journalistes sur le terrain».
Boko Haram, un groupe militant islamiste, a également menacé les médias. Il a bombardé les bureaux des journaux à Abuja et Kaduna en avril 2012.
Néanmoins, la scène médiatique nigériane est l’une des plus dynamiques d’Afrique.