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Guinée

Géographie

situation :

La Guinée, d’une superficie de 245 857 km2, est composée d’un littoral (346 km) et d’une partie intérieure plus vaste. Elle est bordée au nord-ouest par la Guinée-Bissau et le Sénégal, au nord-est par le Mali, à l’est par la Côte d’Ivoire, au sud-ouest par la Sierra Léone et au sud par le Libéria.

Le relief regroupe quatre ensembles naturels :

• la Guinée Maritime ou Basse Guinée, située le long de l’Océan Atlantique et adossée au massif du Fouta-Djalon (1515 m), est peuplée en majorité de Soussous. Ses rivages sur l’Atlantique sont bas, verdoyants et découpés par de larges estuaires. Sa végétation est constituée de mangroves, palmiers et cocotiers. En outre, la côte est jalonnée de belles îles et de nombreuses plages tapissées de sable fin.

• la Moyenne Guinée ou zone du Fouta-Djalon, dont le mont Loura (1538 m) et le mont Tinka (1425 m), constituent les points culminants. Elle couvre environ un tiers du pays. La population est à majorité peulh. Le climat y est doux et de nombreux cours d’eau y prennent leur source (Sénégal, Gambie…), ce qui lui a valu le nom de “château d’eau” de l’Afrique Occidentale.

• La Haute Guinée, région des savanes où domine l’ethnie malinké, occupe un autre tiers. Fragment du plateau mandingue, la Haute Guinée est arrosée par le fleuve Niger et ses nombreux affluents. Avec son climat sec, elle présente une végétation de savane typique.

• la Guinée Forestière, essentiellement montagneuse et en grande partie couverte par la forêt primaire qui renferme des bois précieux, dont l’acajou. Riche en minerai de fer, le mont Nimba culmine à 1752 m. Cette partie du territoire regroupe plusieurs ethnies dont les Kissiens, les Tomas et les Guerzés.

Hydrographie

La Guinée présente la particularité d’engendrer ou d’alimenter un nombre exceptionnel de cours d’eau. Avec un tel réseau fluvial, elle possède les plus importantes réserves hydro-électriques de tout l’Ouest africain.

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Le contexte politique

Le contexte politique

Le pouvoir exécutif

Le président détient presque l’exclusivité du pouvoir exécutif, qui comprend l’exécution des lois et la direction des affaires courantes du pays. Le Premier Ministre est le chef du gouvernement. Il est nommé par le président pour un mandat de cinq ans. Le Premier Ministre travaille sous les ordres du président. Le Conseil des Ministres est aussi nommé par le président.La nouvelle constitution de 2016 prévoit la création d’un poste de vice-président.

Le pouvoir législatif

Jusqu’à fin 2016 et l’approbation d’une nouvelle constitution, le pouvoir législatif en Côte d’Ivoire était monocaméral. Le parlement, appelé Assemblée Nationale, est constitué de 225 sièges. Ses membres sont élus lors d’élections au scrutin uni ou plurinominal par district, au suffrage universel direct pour cinq ans. A partir de 2017, le pouvoir législatif deviendra bicaméral avec la création d’un Sénat, dont les membres seront élus pour cinq ans. Ils seront aux deux tiers élus au suffrage universel direct, tandis que le président nommera le tiers restant « parmi les anciens présidents d’institution, les anciens Premiers ministres et les personnalités et compétences nationales ». Les conditions de révision de la constitution seront facilitées tandis que la Chambre des rois et des chefs traditionnels sera constitutionnalisée.Les citoyens ivoiriens jouissent de droits politiques très limités. Le président peut dissoudre le parlement ou opposer son veto à ses dispositions.

Les principaux partis politiques

Il existe un très grand nombre de partis politiques officiels en Côte d’Ivoire, mais peu d’entre eux disposent d’un électorat national. Le Rassemblement des Républicains (RDR) détient actuellement environ la moitié des sièges au parlement.

Les principaux partis sont :

– Le Rassemblement des Républicains (RDR) : centre, en faveur de l’idéologie libérale- Le Parti Démocrate de Côte d’Ivoire (PDCI) : centre-droit, plus vieux parti du pays, défend les valeurs de la démocratie- L’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) : membre de la coalition au pouvoir- Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) : membre de la coalition au pouvoir- Le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) : membre de la coalition au pouvoir- L’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI)

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Côte d’Ivoire

Commerce extérieur

Commerce extérieur

La Côte d’Ivoire est le centre des activités commerciales en Afrique de l’Ouest. La part du commerce extérieur dans le PIB du pays est de plus de 40% (moyenne OMC 2012-2014). La Côte d’Ivoire a adhéré à l’UEMOA (Union Économique et Monétaire de l’Afrique Occidentale) qui impose un tarif externe commun (TEC). Elle appartient à la Zone Franc. La Côte d’Ivoire a également signé en 2008 un accord de partenariat économique d’étape (APE) avec l’Union Européenne qui continue à aider le pays dans sa phase de reconstruction. Cet accord vise essentiellement à préserver le système de préférences commerciales existant entre l’UE et la Côte d’Ivoire

Le principal client du pays est l’Union Européenne, qui importe 35% des exportations ivoiriennes et dont l’Allemagne a été le premier client en 2015. Les principaux pays suivants recevant des biens de la Côte d’Ivoire sont les États-Unis, le Burkina Faso et les Pays-Bas. La Côte d’Ivoire exporte principalement des produits agricoles dont du cacao, des carburants minéraux et du pétrole, des véhicules, du bois, des navires et des bateaux.

Les trois principaux fournisseurs de la Côte d’Ivoire sont l’Union Européenne (27%), le Nigéria et la Chine. Les produits principalement importés sont les carburants minéraux et le pétrole, les véhicules, les navires et bateaux, les céréales et les machines.

Après l’effondrement des importations et des exportations en 2011 sous l’effet du conflit armé, la situation s’est améliorée depuis 2013 grâce à un retour au calme et à la stabilité. Historiquement, la balance commerciale de la Côte d’Ivoire est excédentaire. Cependant, en 2015 elle a été déficitaire à hauteur de 220 millions USD, ce qui constitue une première depuis 1980. Cela s’explique par une forte hausse des importations destinées aux investissements publics, alors que les exportations traditionnelles du pays sont restées satisfaisantes en 2015.

 

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Principaux secteurs d’activité

Principaux secteurs d’activité

L’économie de la Côte d’Ivoire est principalement basée sur l’agriculture. Le secteur primaire contribue à près d’un quart du PIB et emploie plus des deux tiers de la population active du pays. La Côte d’Ivoire est l’un des plus grands producteurs de cacao et l’un des plus grands exportateurs de graines de cacao, de café et d’huile de palme du monde. La production ivoirienne de caoutchouc a augmenté de manière substantielle ces dernières années. La Côte d’Ivoire est un pays producteur de pétrole et de gaz. Le secteur pétrolier commence à prendre une place importante dans l’économie du pays, avec un taux de croissance régulier et des investissements d’envergure. Certaines activités d’extraction ont lieu dans le pays, notamment de minerais précieux tels que l’or et les diamants, mais aussi de minerais tels que le nickel.

Le secteur secondaire contribue également à près du quart du PIB. Les principaux secteurs industriels du pays sont la préparation industrielle des aliments, le textile, les matériaux de construction, les engrais, la mise en conserve du thon et l’assemblage des motos, véhicules et bicyclettes.

Comme dans de nombreux autres pays du continent africain, le secteur tertiaire connaît un taux de croissance rapide depuis plusieurs années. Les services contribuent à plus de 55% du PIB. Le secteur des télécommunications est une activité en pleine expansion qui contribue à tirer, avec d’autres secteurs, cette croissance des services.

Plus d’informations sur la page « Market Analyses about the Ivory Coast » de Globaltrade.net, the Directory for International Trade Service Providers.

 

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Conjoncture économique

Conjoncture économique

Depuis la fin de la crise post-électorale et durant ces quatre dernières années couvertes par l’Accord au titre de l’accord de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) conclu avec le FMI, la reprise économique de la Côte d’Ivoire est notable, le pays connaissant l’un des taux de croissance le plus élevé de l’Afrique Sub-Saharienne. En 2015, la croissance s’est élevée à 8,2% du PIB, portée par le dynamisme de l’agriculture et des services et par les grands travaux publics. Elle devrait rester robuste en 2016.

Comme le souligne le FMI, la Côte d’Ivoire enregistre de très bons résultats économiques. En 2015, l’activité économique est restée dynamique dans la plupart des secteurs, l’inflation est restée contenue (1,2%), de même que le déficit budgétaire (3% du PIB). En outre, le crédit bancaire au secteur privé s’est accéléré. Le salaire minimum et les salaires dans la fonction publique ont été relevés, l’accès aux services publics s’améliore et une couverture maladie universelle se met en place. Le climat des affaires et l’administration fiscale ont été considérablement améliorés et des progrès ont été enregistrés dans la restructuration des banques publiques. La croissance demeure cependant largement exposée aux fluctuations des cours des matières premières et est encore bridée par la vétusté des infrastructures. L’élection présidentielle du 25 octobre 2015 s’est déroulée sans heurts et a vu la réélection, dès le premier tour, du président sortant Alassane Ouattara avec plus de 83% des suffrages (mais une forte abstention) témoignant d’une stabilité politique renforcée. Le nouveau Plan national de développement (PND) 2016-2020, prévoit 49,24 milliards USD d’investissements.

Entre 2011 et 2015, le PIB/tête en parité de pouvoir d’achat a augmenté de 35%, mais les tensions sociales et de fortes inégalités géographiques (pauvreté dans les campagnes) persistent. La lutte pour la succession liée aux élections présidentielles de 2020 est déjà déclarée et pourrait remettre en cause les bonnes performances économiques du pays, qui doit également faire face à la menace terroriste.

 

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Congo

RD Congo : la mine géante de cuivre de Tenke passera bien sous pavillon chinois

RD Congo : la mine géante de cuivre de Tenke passera bien sous pavillon chinois

9 mai 2016 – 17 janvier 2017 : il aura fallu huit mois pour que la revente à un groupe chinois de la participation de l’américain Freeport-McMoRan Inc. dans la mine géante de cuivre de Tenke-Fungurume, dans la province du Katanga, au sud de la République démocratique du Congo (RDC), reçoive l’accord de Kinshasa. C’est désormais chose faite, a fait savoir mardi le ministre des mines.

Le champ est  libre. Il n’y a plus d’objections côté congolais au changement de propriétaire de la mine géante de cuivre de Tenke-Fungurume. C’est ce qu’a fait savoir Martin Kabwelulu Labilo, le ministre congolais des Mines.

Il a indiqué à Bloomberg mardi avoir donné son accord à toutes les parties. Un agrément qui apparaît formel puisque dès le 16 novembre 2016,  Freeport-McMoRan annonçait le bouclage de la revente.

Le chemin aura été long. Le 9 mai, l’annonce par l’américain Freeport-McMoRan de la revente, via une holding immatriculée aux Bermudes (FT Holdings), de son mégaprojet Tenke Fungurume Mining (TFM) à China Molybdenum pour 2,65 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros) a pris tout le monde de court. Aussi bien les autorités de RD Congo que la Générale des carrières et des mines (Gécamines), qui gère les actifs publics miniers au Katanga.

La Gécamines, qui regrettait une revente faite à son insu et réclamait un droit de préemption, avait envisagé de racheter elle-même la participation Freeport-McMoRan. La société nationale congolaise avait ultérieurement déposé un recours en arbitrage auprès de la Chambre de commerce internationale (CCI) à Paris, avant de refuser également la cession, pour 1,136 milliard de dollars, à une filiale du chinois BHR Partners, des 30 % que le canadien Lundin Mining détient également dans FT Holdings.

Ces différentes cessions des parts de Freeport-McMoRan Inc. à China Molybdenum et de Lundin Mining à la filiale de BHR Partners auront finalement bien lieu sans aller au contentieux, à en croire la confirmation de Martin Kabwelulu Labilo.

« TFM est le premier producteur de cuivre du pays ! » s’offusquait-il pourtant, le 31 mai, dans un courriel de réponse aux questions de Jeune Afrique.

En 2015, Freeport-McMoran a vendu 467 millions de livres de cuivre et 35 millions de livres de cobalt, extraites de la mine de Tenke. Coté à la Bourse de Hong Kong, China Molybdenum est l’un des plus gros producteurs mondiaux de molybdène, un élément utilisé dans la fabrication d’alliages en acier.

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Congo

Etudier en France: congolais

Etudier en France

DEMANDE D’ADMISSION PREALABLE A L’INSCRIPTION EN PREMIERE
(OU DEUXIEME) ANNEE DE LICENCE DANS UNE UNIVERSITE FRANCAISE POUR L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2011/2012

Le Service de Coopération et d’Action Culturelle informe les étudiants sollicitant une inscription en premier cycle dans une université française pour l’année 2011/2012, que le dossier d’admission préalable devra être retiré entre le lundi 13 et le jeudi 30 décembre 2010, selon le calendrier affiché.
Ces dossiers seront remis et retournés au Pôle Education, Francophonie et Enseignement Supérieur du Service de Coopération et d’Action Culturelle installée au Centre Culturel Français – Halle de la Gombé

1. Conditions
Le candidat demandeur du dossier devra :
-  être âgé de 22 ans au plus, au 1er janvier 2010, (23 ans pour une demande d’inscription en 2ème année) ;
-  avoir obtenu au moins 62 % des points à son Diplôme d’Etat ;
-  avoir obtenu au moins 60 % des points à l’issue des classes de 4ème, 5ème, 6ème années de l’enseignement secondaire ;
Le candidat ne devra pas avoir redoublé l’une des trois années du secondaire.

2. Pièces à présenter
-  une pièce d’identité récente ;
-  le Diplôme d’Etat (ou une attestation en tenant lieu) ;
-  les bulletins scolaires de 4ème, 5ème et 6ème années secondaires

Les candidats inscrits à l’université devront présenter le(s) relevé(s) des notes correspondant aux études suivies.

Le dossier complété et accompagné des documents demandés et certifiés par le notaire à l’Hôtel de Ville de Kinshasa devra être retourné, au même guichet, entre le lundi 10 et le vendredi 28 janvier 2010 selon le calendrier affiché.

IMPORTANT

L’attention des étudiants est attirée sur le fait que :

-  La délivrance, par le Service de Coopération et d’Action Culturelle, d’un dossier de demande d’admission préalable à l’inscription en 1er cycle et son acceptation par une université française n’impliquent pas la délivrance automatique d’un visa ;

-  Aucune bourse n’est allouée par le Service de Coopération pour des études en 1er et 2ème cycles universitaires ;

-  Toute demande d’admission préalable à une inscription en 1er cycle doit être obligatoirement transmise par l’Ambassade de France aux universités concernées ;

-  Les dates indiquées dans le calendrier sont impératives.

CALENDRIER DE RETRAIT ET DE RETOUR DES DOSSIERS

Retrait des dossiers blancs « DAP »
(09H00 à 12h00)

Lundi 13 décembre 2010 au Vendredi 17 décembre 2010
Lundi 20 décembre 2010 au Jeudi 23 décembre 2010
Lundi 27 décembre 2010 au Jeudi 30 décembre 2010

Retour des dossiers blancs « DAP »
(09H00 à 12h00)

Lundi 10 janvier 2011 au Vendredi 14 janvier 2011
Mardi 18 janvier 2011 au Vendredi 21 janvier 2011
Lundi 24 janvier 2011 au Vendredi 28 janvier 2011

AUCUN RETOUR DE DOSSIER NE SERA ACCEPTE APRES LE 28 JANVIER 2011

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Congo

Niveaux d’enseignement (cycles)

Niveaux d’enseignement (cycles)

Il existe tous les niveaux d’enseignement en République démocratique du Congo.
  • Écoles primaire et secondaire :
    • Certificat d’Études Primaires (CEP) : 6 ans d’école primaire
    • Diplôme d’État : 6 ans d’école secondaire (humanités).
  • Enseignement supérieur et recherche :
    • Graduat : 3 ans d’université
    • Licence : 2 ans d’université après le Graduat
    • DEA : 2 ans (après certains nombres de critères)
    • Soutenance de thèse de doctorat

Pour plus de lisibilité auprès d’une partie des lecteurs francophones d’Afrique et des Caraïbes (issues des anciennes colonies françaises) et des lecteurs français, si l’on fait un parallèle avec les dénominations du système éducatif français, les équivalences se présenteraient comme suit :

  • Le diplôme d’état (diplômé d’état) qui est l’équivalent en France du baccalauréat. Il sanctionne six années d’études de second degré. Après avoir obtenu le certificat d’études primaires (CEP) et être passé successivement par le collège et le lycée.
  • Le diplôme de graduat (gradué) qui équivaut à la licence française. C’est un diplôme qui sanctionne les trois premières années d’études universitaires ou supérieures. Le graduat obtenu dans une école supérieure est à orientation technique et a une durée de trois ans. Son orientation technique permet au titulaire de ce diplôme d’avoir un corps de connaissance spécialisé et concret pour rechercher un emploi et être directement opérationnel.
  • Le diplôme de licence (licencié) qui équivaut au master français. C’est le diplôme qui sanctionne 5 années d’études universitaires, c’est-à-dire trois années de graduat, plus deux années de licences (1re et 2e).

Il faut souligner qu’au Congo-Kinshasa, la durée du cycle universitaire total retenu par le ministère de l’éducation nationale est encore de cinq ans sans compter que certaines filières ont une année préparatoire préalable.

Malgré des multiples réformes, l’enseignement supérieur reste encore sur – dans certaines choses – le schéma hérité de la Belgique. À titre illustratif, bien qu’il y a des changements, les titres dans le corps professoral universitaire et supérieur sont restés identique : Professeur (ordinaire, visiteur, associé, émérite), chef de travaux, assistant de premier mandat et de deuxième mandat, Recteur (de l’université), doyen (de la faculté) et Directeur général (de l’Institut supérieur).

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Congo

L’enseignement au Congo

Histoire de l’enseignement au Congo

L’enseignement au Congo belge était semblable à l’enseignement officiel de Belgique. Les six premières années sont appelées « primaires » (6 à 12 ans). Le cycle « secondaire » se divise en deux: Deux années de cycle d’orientation et quatre années de cycle secondaire appelé aussi Humanités. Le cycle secondaire offre plusieurs orientations, à savoir : humanités pédagogiques (psychologie, pédagogie), les humanités littéraires (latin, grec, mathématiques), humanités scientifiques (Biologie, Chimie) et (Maths-Physique), les humanités commerciales (sciences commerciales et administratives), les humanités techniques (mécanique générale, électronique, électricité, arts et métiers), les humanités professionnelles, 3 ans après le cycle d’orientation (mécanique auto, électricité, techniques commerciales, accoucheuses, aides-soignantes, coupe et couture…. ). Un diplôme sanctionne la fin de cycle de trois ans des humanités professionnelles. Le terme des six années secondaires est sanctionné par un diplôme d’État d’études secondaires, après avoir passé un examen d’admission portant sur la capacité d’entreprendre les études choisies (examens d’État). Le diplôme d’État offre le choix aux études supérieures (enseignement non universitaire: entre 2 et 6 ans dont un an de classe préparatoire) et ou « universitaires » (2 années de candidature, trois et plus d’années de licence, suivies d’un doctorat).

Malgré le fait que le financement public de l’éducation se soit effondré dès 1985, le système éducatif congolais a continué à se développer, et ce grâce au financement direct des ménages.

En 2001/2002, le pays comptait près de 19 100 écoles primaires avec 159 000 enseignants pour plus de 5,47 millions d’élèves et près de 8 000 écoles secondaires avec 108 000 enseignants pour 1,6 million d’élèves. La même année, l’enseignement supérieur comptait près 326 établissements pour 200 000 étudiants.

Le taux de scolarité est de 76 % en milieu urbain et 48 % en milieu rural.

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Cameroon

Etudier en France, ce qu’il faut savoir pour les étudiants camerounais

Etudier en France, ce qu’il faut savoir pour les étudiants camerounais

Les nouveautés dans la demande de visa étudiant!

C’est au cours d’une conférence de presse organisée le 3 avril 2009 que des responsables de l’ambassade de France au Cameroun, accompagnés des membres de CampusFrance, ont tenu à éclairer l’opinion publique camerounaise sur les procédures à remplir pour l’obtention d’un visa pour continuer les études en France. Il s’agit notamment de remplir les conditions telles que les justifications d’admission dans un établissement, de ressources pour un an, d’ouverture de compte et un passeport valide.

D’après les différents participants à cette conférence, ce sont les candidats qui passent par CampusFrance qui sont les plus privilégiés. Mais il faut qu’ils remplissent toutes les conditions requises, ce qui leur permet d’obtenir de plein droit le titre de séjour s’il est inscrit dans un établissement du dispositif. Cependant, il peut arriver qu’un candidat soit accepté dans une institution et que le visa ne lui soit pas accordé parce que l’université n’est pas toujours en possession des éléments dont nous avons besoin, précise Aïda Sy-Wonyu, responsable de l’espace CampusFrance Cameroun.

 

© Journalducameroun.com

Le choix des étudiants pour étudier en France étant devenu plus sélectif, les conditions d’obtention d’un visa pour le pays de Nicolas Sarkozy relèvent de plus en plus d’un véritable parcours du combattant. Devant leur capacité d’accueil réduite, les universités n’appliquent qu’une règle: la sélection des meilleurs dossiers. L’on dénombre donc aujourd’hui 5200 camerounais inscrits dans les universités et les grandes écoles françaises. En 2008, 1419 candidats ont passé les entretiens pour des inscriptions. Et depuis le début de cette année, l’on enregistre déjà près de 600 dossiers reçus pour les inscriptions en première année. Des demandes de visas pour étudier en France qui vont croissantes malgré leur difficulté d’obtention. A l’ambassade de France au Cameroun, c’est une longue file de personnes qui attendent des heures durant dans le but d’obtenir un visa. Ce qui n’est pas évident: J’ai fais des demandes de visas pour la France trois fois pour aller continuer mes études et je n’ai jamais pu voyager, et aujourd’hui, je suis découragée, raconte une étudiante de l’université de Yaoundé I.

Des camerounais qui fréquentent en France, 95% étudient sur fonds propres. Même si des bourses d’étude sont encore octroyées, elles sont très peu nombreuses. Sur 140 dossiers de bourses d’études reçus l’année dernière, 28 ont été retenus. Des dossiers qui sont essentiellement axés sur le renforcement des capacités des universités et des cadres de ministères.

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Bourses du gouvernement français 2017

Bourses du gouvernement français 2017

Orientations du Service de Coopération et d’Action Culturelle (2017)

Le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France attribue des bourses du gouvernement français à des étudiants camerounais souhaitant poursuivre leurs études en France.

Ces bourses sont attribuées pour des formations de Master et des séjours de recherche doctorale.

La priorité est donnée aux demandes :
• Emanant des institutions d’enseignement supérieur camerounaises
• Se rattachant à des actions prioritaires de coopération bilatérale
• Portant sur des problématiques clés du développement
• S’insérant dans le cadre de partenariats entre universités françaises et camerounaises
• En partenariat avec les instituts de recherche français (IRD, CIRAD, ANRS…)

Critères d’éligibilité pour l’obtention d’une bourse du gouvernement français :

Etre de nationalité camerounaise, âgé de moins de 26 ans (Master), de moins de 32 ans (Doctorat), et remplir les conditions requises.

En complément de l’excellence académique des candidats, les dossiers seront évalués selon leur pertinence au regard des priorités sectorielles suivantes :

Secteur Santé
Secteur Environnement et Climat
Secteur Biodiversité et conservation
Secteur Développement Durable
Secteur Océanographie & Littoral
Secteur Géomatique & Télédétection
Secteur Gouvernance (Droit, Sciences politiques…)
Secteur Développement Culturel

Procédure de sélection :

Bourses de Master :

En 2017, quelques bourses de niveau Master seront attribuées uniquement dans le cadre de partenariats avec les instituts de recherche français. Les instituts français transmettent directement les dossiers au Service de Coopération avant le 31 mars 2017.

Les étudiants ne peuvent déposer directement un dossier de demande de bourse de Master.

Bourse de Doctorat :

Le formulaire de candidature est téléchargeable sur cette page.

Les dossiers de candidature devront être imprimés et déposés à l’accueil du SCAC (Institut Français du Cameroun), avec votre nom et vos coordonnées au plus tard le 31 mars 2017.

(Attention : seuls les dossiers complets et sur support papier seront acceptés).

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ETUDIANTS AFRICAINS EN FRANCE, QUEL PARCOURS?

ETUDIANTS AFRICAINS EN FRANCE, QUEL PARCOURS?

N.D.L.R. Jusqu’à 110 000 étudiants africains s’inscrivent chaque année dans des établissements d’enseignement supérieur français (chiffres 2005-2006 ). Ce fort contingent est aussi à relativiser avec la forte mobilité des étudiants africains à l’étranger. « Les étudiants africains sont les plus mobiles au monde », explique Pierre-Antoine Gioan, responsable géographique Afrique de Campus France. « 10 % d’entre eux partent étudier dans un pays étranger. Entre 30 % et 40 % en France, puis en Afrique du Sud, aux Etats-Unis, au Royaume Uni et en Allemagne ».

Etudiants africains en France, quel parcours? par Christelle Auguste

Etudier en France n’a rien d’un séjour touristique ou d’agrément. Les rouages, les étudiants étrangers les connaissent aussi bien que la sonnerie étourdissante de leurs réveils matin. Ils sont confrontés au quotidien aux tracasseries administratives, aux suspicions et aux soucis d’argent.

Un étudiant étranger pour dix Français

Dossiers verts pour les étrangers résidants d’un côté, dossiers blancs transmis par les consulats, de l’autre. Dernières vérifications au bureau des admissions des étudiants étrangers de l’université Paris 8 avant le départ en vacances. Patrick Saint-Léger, le responsable, reçoit quotidiennement plusieurs demandes de renseignements provenant de l’étranger. Avec un étudiant étranger pour 10 Français, la France reste la troisième destination études au monde après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Parmi ses plus grands prétendants : le Maghreb et l’Afrique noire. A Paris 8, la moyenne d’étudiants originaires de ce continent est une des plus élevée. Dans cette université de banlieue, la grisaille des murs contraste avec le métissage ambiant. Près de 3 étudiants sur 10 sont de nationalité étrangère hors Union européenne. Entre le téléphone et son PC, Patrick Saint-Léger, parcourt quelques dossiers de pré-inscription en première année qu’il a en charge de gérer. « Les demandes doublent d’une année sur l’autre », souligne ce responsable. Avec la libéralisation des frontières, au Maroc, ces deux dernières années et sa longue tradition d’accueil d’étudiants étrangers, l’université fait face à un nouvel afflux.

La loi des meilleurs
Pour une récente rentrée universitaire, rien qu’en provenance du Sénégal, le responsable du bureau des admissions de Paris 8 a reçu 101 dossiers de première inscription. Seules 33 demandes ont été acceptées. Les demandes viennent majoritairement du Sénégal, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Mali , du Maroc et de l’Algérie, pour l’Afrique francophone. Devant leur capacité d’accueil réduite, les universités n’appliquent qu’une règle : la sélection des meilleurs dossiers. D’abord les nouveaux bacheliers en France, résidants étrangers compris. Viennent ensuite, les transferts d’universités à universités et enfin les dossiers étrangers au cas par cas, au prix de nombreuses déceptions. Cette mère, qui appelle du Maroc, commence à peine à se rendre compte des difficultés qui l’attendent. Sa fille vient d’obtenir son baccalauréat dans un lycée au pays. Elle ne peut pas s’inscrire pour la rentrée de cette année à Paris 8 ni dans une autre université française. « Les inscriptions sont closes malheureusement », lui répond-t-on au bureau des admissions. Il ne lui reste plus qu’ à retirer un dossier au service culturel de l’ambassade de France, à Rabat, pour la rentrée 2003, procédure normale pour les étrangers non résidant en France. Beaucoup la contournent pourtant, parce que seule une infime partie des demandes pourra être validée. Saturées, les ambassades délivrent donc au compte-goutte les visas mention : « étudiant » pour la France.

Vannes fermées pour la France

Constituer un dossier complet est la première difficulté du prétendant aux études en France. En plus des traditionnelles pièces, photocopies certifiées conformes des diplômes, les étudiants étrangers doivent obtenir, avant leur départ une foule de documents complexes : des justificatifs de ressources, une pré-inscription par l’université française, un visa « long séjour étudiant » émis provisoirement par l’ambassade du pays et enfin un certificat médical, signé du médecin de la coopération française du pays de départ. Ce dernier document demandé est des plus controversés. Si l’on en croit les dires des étudiants africains, il n’aurait pas pour finalité de les informer de leur état de santé, ni de vérifier qu’ils sont à jour concernant les vaccinations obligatoires en France. Certains étudiants sont convaincus que c’est une manière détournée de s’assurer qu’ils ne sont pas atteints de maladies graves pour leur refuser ensuite leurs visas.

La France « des désillusions »

Alikaou, son bac en poche obtenu au Mali, s’est inscrit en première année de Maths et Analyses numériques à l’Institut Galilée à Paris. Il déclare : « Les gens au pays ont une autre idée de la vie ici, ils pensent que tout est facile, mais moi, je pense que c’est le contraire. Quand tu n’as pas la nationalité française, c’est difficile ». Désirée, elle, vient de la République démocratique du Congo. Elle est une des rares étudiantes étrangères, non boursières du gouvernement français, à avoir franchi ce premier cap sans grande difficulté. Elle a une sœur à Paris qui l’héberge et subvient à ses besoins avec l’aide de son père. A 24 ans, une maîtrise de Droit en poche, elle a quitté son pays pour s’inscrire à la Sorbonne. Désirée voulait préparer l’examen d’accès à l’école des avocats. Il ne lui restait plus qu’à se présenter au secrétariat de l’université, une fois sur place pour le faire. A priori, il ne s’agissait que d’une petite formalité pour confirmer et valider son choix d’ inscription. Mais l’université lui a refusé cette inscription et préconisé d’entreprendre un DEA d’Anthropologie juridique, une science qui analyse les institutions et les principes de Droit des pays. Un diplôme d’études approfondies de troisième cycle universitaire, qui ne lui permettrait cependant pas d’accéder directement à l’école des avocats. Pour Désirée, la position du secrétariat de la Sorbonne, une des plus vieilles et des plus cotées des universités françaises, était claire : soit elle acceptait son inscription en DEA, soit elle refusait mais dans ce cas, elle n’obtiendrait pas d’autre inscription dans cette université. « Quand cette dame m’a reçue, elle a voulu d’office me réinscrire en maîtrise de Droit », explique pour conclure Désirée, alors qu’elle était déjà en possession de ce diplôme.

Catalogués africains

Avec les suspicions de faux diplômes qui pèsent sur certains pays d’Afrique, instables politiquement, tel que la République démocratique du Congo, le secrétariat lui a donc vivement recommandé de s’inscrire d’abord pour obtenir un diplôme français. Pour certains pays, les tampons de certifications des consulats font foi. Pour d’autres, rien ne permet, selon le responsable d’un bureau d’admissions universitaires, de s’assurer que « les employés autochtones ne monnayent pas les diplômes, ce dont on les accuse parfois.» « J’ai été sous-estimée, rabaissée, parce que je viens d’Afrique », confie Désirée. Elle l’affirme aujourd’hui : « En France, avec un diplôme africain, on n’est pas forcément bien vu. Il faut savoir rester ferme sur ses exigences et, au mieux, quitter les facultés du pays avec un bon dossier universitaire. » Les diplômes obtenus avec mention ne sont pas plus crédibles pour autant aux yeux de l’administration française. Un étudiant qui prétend, lorsqu’il remplit son dossier de pré-inscription, avoir une mention très bien et qui se présente ensuite avec une mention passable, a de quoi paraître suspect aux yeux du personnel des bureaux d’admissions. Il a l’œil. « On a un peu repéré, avec le temps, les ressortissants des pays qui fournissent vraiment des faux comme Haïti, la République démocratique du Congo, un peu mais beaucoup moins, le Sénégal et aussi l’Afrique anglophone. Oui, il y a des préjugés, parfois justifiés », déclare franchement un responsable administratif. Au secrétariat, on avoue ne pas être experts mais on fait attention : « Il arrive que l’on s’attache à des petits détails comme les dates, les chiffres ». Les agents vérifient, par exemple, que l’âge de l’étudiant et l’année d’obtention du diplôme correspondent au parcours. Les diplômes sont ainsi triés sur le volet, vérifiés, lors de la présentation des originaux par l’étudiant, ce qui semble parfaitement naturel. Malheureusement, une suspicion presque systématique paraît mal vécue par la majorité des étudiants, qui en témoignent.

« Des préjugés qui collent à la peau »

Adonis est boursier du gouvernement français.Il est arrivé du Cameroun, l’été dernier pour préparer le fameux DEA en Anthropologie juridique, une des rares spécialités qui aborde des réalités du continent africain. Il n’a pas eu à souffrir personnellement « des préjugés qui collent à la peau des étudiants africains » mais il les connaît bien, dit-il. Deux des plus tenaces ressortent des discussions échangées, à l’occasion d’un cours. Il s’agit des préjugés d’incompétence ou de corruption. « Convaincre à la fac, mais aussi au quotidien, c’est ce que nous nous devons de faire, nous autres étudiants africains, et plus que les autres ». Convaincre qu’il ne sont, ni des imposteurs, ni des parvenus. « Ces pratiques, si elles existent, ne peuvent être étendues à tous les Africains. Je n’ai jamais entendu parler d’instituts qui fourniraient des diplômes à la pelle, moyennant finance. Oui, il y a bien eu en Afrique, quelques problèmes, de fraudes informatiques dans le cadre des examens. Il y a bien eu quelques faveurs accordées ci et là, quelques rumeurs de « notes sexuellement transmissibles », comme on dit chez moi au Cameroun, et, malheureusement, il faut l’avouer, nos universités sont mal gérées, mais tout ceci n’est pas propre à l’Afrique et il s’agit de quelques faits isolés, exhibés comme la norme en France et en Europe. On dirait, ajoute t-il, qu’ une seule dent gâtée a pourri toute la bouche. »

Pas de droit à l’erreur

Malgré tout, l’administration en est convaincue, ses responsables le disent tout simplement : tous les étudiants ne sont pas de mauvaise foi. Les universités et les IUT français ont accueilli l’an dernier 140 849 étudiants étrangers. Et « a priori, ils sont très motivés, car ces étudiants ont une obligation de réussite ». Elle ne leur est pas imposée par l’université mais par les contrôles des services de préfecture…à l’affût des faux étudiants qui prétexteraient d’étudier en France alors qu’ils n’obtiennent que peu de résultats. Il existe quelques cas isolés. Patrick Saint-Léger, responsable des admissions à Paris 8 cite l’exemple d’un étudiant qui a obtenu très peu de résultats aux examens et que l’on soupçonne de travailler à temps complet, sans autorisation. Les vérifications ? Elles restent très informelles. Le conseil de l’université ne se réunit pas pour émettre un avis sur la réalité des études ou l’évolution des résultats de l’étudiant qui prétend à un renouvellement de son titre de séjour. « Nous recevons un appel de temps en temps des services de la préfecture. Ils veulent s’assurer que l’étudiant fréquente régulièrement l’université. Ils veulent aussi avoir une idée des notes obtenues ». La décision de renouvellement de permis de séjour n’ appartient pas aux universités.  » Nous n’avons aucun regard là-dessus. Un changement d’orientation, un manque de cohérence dans les études, peut suffire à motiver un refus de la préfecture ». « On attend de nous autres étudiants étrangers, les mêmes résultats que ceux attendus des étudiants français. La différence c’est que nous ne pouvons pas nous permettre de rater nos études », conclut un étudiant.

Métro, boulot, Mac Do…et les études

Quand la solidarité africaine ne joue pas assez. Quand, sans le sou, manger, boire ou dormir devient une obsession immédiate plus grande que d’étudier. Quand multiplier les petits boulots au noir, même mal payés, devient la seule alternative, il est bien difficile de se consacrer pleinement à ses études. François, que ses copains de fac ont surnommé affectueusement « l’abbé Pierre », devient mélancolique. Il se souvient de ses premières années. « On se retrouvait parfois à quatre ou cinq à se partager un petit coin de ma chambre universitaire et un plat de pâtes ou de riz. » Une situation plus fréquente qu’il n’y paraît et pas seulement pour les étudiants arrivés en dehors des circuits de la procédure normale d’inscription. La menace pèse sur tout étudiant étranger, non boursier, qui n’obtient pas le renouvellement de son visa d’une année sur l’autre. Sans titre, plus de carte d’étudiant et sans carte d’étudiant, plus de droits à la sécurité sociale, plus de moyens non plus de bénéficier de l’aide sociale étudiante. Un engrenage dont ne sont pas victimes les étrangers citoyens de l’Union européenne. S’inscrire dans une université française, quand on est étranger n’est pas aussi simple que quand on est français ou européen. Décrocher une bourse, ne l’est pas moins. « On vérifie ton bagage intellectuel, tes motivations, en plus de tes diplômes ». Par ailleurs, on constate que la grande majorité des étudiants étrangers ne sont pas boursiers et doivent travailler à côté pour financer leurs études sans dépasser la limite légale de 20h par semaine, ce qui les contraint en plus à accepter du travail clandestin, très mal rémunéré. Parfois même, on refuse de les payer après qu’il l’ait effectué.

« Il y a beaucoup d’hypocrisie autour de nous »

» Pour les Américains, c’est la compétence qui compte d’abord, explique un autre étudiant, alors qu’ici il y a une ambiguïté au niveau de la politique d’accueil des étudiants africains « . Une ambiguïté justifiée, selon lui, par une vision paternaliste du continent. Difficile en effet d’obtenir de la part de la préfecture une explication sur les motifs de refus de visas « étudiant », de recueillir une quelconque estimation sur le nombre de demandes enregistrées ou le nombre de titres octroyés depuis le début de l’année 2002, même sur les années précédentes. L’engagement de la France pour promouvoir la Francophonie devrait pourtant aisément se traduire dans les chiffres, par une facilité d’accès aux étudiants étrangers francophones sur le sol français. Ces informations sont tenues pour confidentielles, déclare -t-on, tant au ministère des Affaires étrangères, qu’à celui de l’Intérieur. Selon un rapport interministériel sur la question de l’Amélioration de l’accueil des étudiants étrangers (Elie cohen), le nombre de visas étudiants accordé aurait, doublé en trois ans. Toutefois, aucune possibilité de comparer ces chiffres avec d’autres documents établis par les administrations concernées n’est offerte aux citoyens. Or dans l’opinion, on ne fait pas de distinction entre un étranger qui immigre le temps d’étudier et un étranger qui immigre pour des raisons sociales, politiques ou économiques, regrette un autre universitaire africain. Et pour cause, il n’y aucune transparence dans la gestion de ces différents dossiers d’immigration et aucun chiffre ne permet de lever des ambiguïtés. Pour certains, étudier en France serait un prétexte. Professeurs et personnels d’encadrement n’y croient pas vraiment .  » Ils en veulent. Ces gens ne viennent pas se promener « , atteste Franck Arpin-Gonnet, directeur de l’unité juridique de Paris 8. Des étudiants étrangers, il en côtoie d’une dizaine de nationalités différentes en faculté de Droit, une des disciplines les plus prisées par ces étudiants, avec l’économie.

La préfecture sur le qui-vive

Désormais, à Paris 8, on ne transige plus avec la procédure. Si étudier en France n’a jamais été une démarche aisée, elle l’est encore moins aujourd’hui. Les universités ont l’obligation de contrôler les conditions d’entrée et de séjour des étudiants étrangers sur le territoire français, avant toute inscription. Ceux qui voudraient se risquer à l’aventure pour la France en dehors de la voie traditionnelle n’obtiendront pas d’inscription des universités françaises. Il y a deux ans encore, Paris 8, comme d’autres facultés, acceptait encore d’inscrire des étudiants étrangers arrivés en France avec un simple visa touristique, faute d’avoir pu obtenir un visa long séjour « étudiant » dans leur pays. « On a accepté des dérogations à tort et à travers en 1999. L’année noire pour l’université ». Le président de Paris 8 de l’époque a accordé plus de 500 dérogations à la procédure, au bénéfice d’étudiants étrangers ». La politique d’accueil favorable mise en place par certaines universités a eu pour fâcheuse conséquence de créer des étudiants sans papiers et d’attirer les foudres des ministères concernés. A force de bras de fers et de mobilisations, 50 % des sans papiers de Paris 8 ont depuis été régularisés par les préfectures, mais beaucoup d’étudiants sans papiers risquent encore l’expulsion.

L’obsession du retour

« Quand est-ce que tu vas finir tes études ? Est-ce que tu vas rester ici ? Tu peux être ministre si tu retournes chez toi ! ». François vit depuis 3 ans dans une petite studette de 18 m2. Bel immeuble dans le XVIIème arrondissement, rénové, de l’extérieur. A l’intérieur, contraste saisissant : des murs abîmés, l’humidité partout, les toilettes à l’ancienne, au bout du couloir et une douchette, à un pas du coin cuisine. Prix du loyer : 382 euros par mois, charges comprises. C’est dans cet espace confiné que François a préparé une thèse de doctorat sur la question du retour des étudiants sénégalais. Un thème qui lui tenait à cœur, inspiré de la curiosité qu’il a, lui même, suscité pendant son séjour de 12 années passées à fréquenter les universités de Montpellier, puis de Paris. Arrivé à la fin de ses études, il se réjouit de son départ prochain pour les Etats-Unis ou le Canada. Soulagé de ne plus avoir à répondre à ces « préoccupations à connotation xénophobe. J’ai envie de mettre à profit mes études. Mon projet n’est pas de rester en France ». Ses études, c’est en travaillant durement chaque été qu’il les a payées. « J’ai castré les maïs à Mont de Marsan dans les Landes, j’ai fait les fraises, les pommes, les melons dans l’Aviron. J’ai fait presque tous les métiers du monde. » Les recherches scientifiques de ce futur docteur en sociologie sont parlantes : « Il y a bien une réelle volonté de retour au pays des Sénégalais et encore plus chez les femmes. Beaucoup d’étudiants disent qu’ils ne peuvent pas vivre en France » , écrit-il.

Mais a-t-on vraiment le choix entre repartir au pays ou rester ? « Certains l’ont mais ils sont minoritaires, poursuit-il. Je pense à ceux qui ont fait des études en informatique, des études scientifiques ou techniques et dans d’autres domaines où l’on manque en France de main d’œuvre. Ceux-là peuvent hésiter. Tout dépendra de l’offre qui leur sera faite mais beaucoup repartent, pas toujours immédiatement. Ils le font souvent par convictions, pour des raisons sociales, comme le mariage par exemple. » Si de nombreux Africains quittent chaque année leurs pays pour la France, c’est parce que l’offre de leurs universités est restreinte. C’est une de leurs plus grandes faiblesses. Elles disposent de peu d’équipement, de peu de moyens financiers et n’ont pas assez de professeurs.

Des cerveaux convoités

Selon le rapport sur l’amélioration de l’accueil des étudiants étrangers en France, les étudiants étrangers, africains compris, arrivent en général en France à un stade très avancé de leur cursus. Ils viennent pour se perfectionner en effectuant un troisième cycle d’étude, un doctorat. Plus âgés que la moyenne française, beaucoup ont laissé femmes et enfants au pays, pour étudier. Quelles sont leurs ambitions ? Exercer des métiers de haute technologie et des métiers artistiques ou encore réaliser des carrières internationales. L’étroitesse et les conditions actuelles du marché du travail en Afrique, notamment, ne laissent pas beaucoup de débouchés immédiats. Il n’en demeure pas moins que ces étudiants constituent l’avenir des pays d’Afrique. Il y a de fortes chances pour que certains d’entre eux deviennent les cadres de demain, et donc des décideurs potentiels pour leurs pays respectifs. Ceci les place donc aujourd’hui au cœur d’une véritable stratégie commerciale à long terme, notamment aux Etats Unis, qui leur proposent des bourses à caractère social et un accès facilité aux études universitaires. La France a pris du retard dans cette course aux cerveaux, où les Etats-Unis excellent. Elle, qui s’est ouverte aux étudiants des anciennes colonies d’Afrique, au lendemain des indépendances, a perdu son attrait dans les années 90. Conscientes de l’attirance des étudiants étrangers pour d’autres destinations anglophones, les universités françaises tentent, depuis cinq à six ans, de regagner la faveur de l’étranger.

« Déclaration d’action internationale par université », création d’un conseil national, charte, simplification de la procédure d’autorisation de travail… Toutes ces mesures, préconisées par le rapport Cohen*, témoignent des efforts que doit fournir la France pour améliorer l’accueil et la vie quotidienne de ses étudiants étrangers. A Paris 8, professeurs et directeurs de départements affichent le plus grand des scepticismes : « Dans les ministères, on parle beaucoup de l’accueil des étudiants étrangers mais au-delà des mots, rien de concret n’est fait. Ils ne nous en donnent pas les moyens. » « Le froid, l’indifférence des gens d’ici », souvent évoqués dans les témoignages recueillis à l’occasion de cette enquête, semblent s’ajouter aux difficultés des étudiants étrangers. La nostalgie du pays accompagne chacun dans un parcours trop souvent déshumanisant.

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COÛT DES LOGEMENTS ESTUDIANTINS

COÛT DES LOGEMENTS ESTUDIANTINS: LES ÉTUDIANTS DÉSERTENT LA CITÉ UNIVERSITAIRE À DOUALA

Il est de plus en plus rare de trouver un logement décent d’étudiant au loyer mensuel de moins de 10 000 Fcfa dans l’enceinte de l’Université de Douala et au loyer inférieur à 17 000 Fcfa dans les Zones de résidence universitaire (Zru) de cette institution.

Réfectionnée, la cité universitaire de l’Université de Douala ne semble plus très sollicitée depuis le départ de l’ancien recteur, Pr Dieudonné Oyono. Construite en matériaux définitifs, la dite cité flambant neuve n’attire plus grand monde. «Voilà plus de 10 ans que je loge dans l’une des chambres de cette université moyennant 10 000 Fcfa le mois. Bien qu’affichant une allure royale vue de l’extérieur, la chambre qui est la mienne ne me satisfait pas. Tout comme mes voisins. Précarité et magouilles des responsables en charge de percevoir les frais de loyer sont au rendez-vous. Nous qui louons dans l’enceinte de l’Ud, souhaitons une meilleure prise en compte et le respect des lois en vigueur dans ce domaine», lancent en chœur des étudiants interrogés. Ces derniers, contraints de trouver refuge ailleurs à vil prix affirment, malheureusement être les victimes des particuliers, propriétaires des logements aux alentours de l’Université de Douala. Ils en appellent au respect des lois en la matière. « La majorité de logements privés se situe aux environs de l’enceinte universitaire dans le cas particulier des institutions universitaires publiques. Etant la propriété de particuliers qui jouissent d’un chèque en blanc, l’arbitraire est le quotidien auquel sont soumis les étudiants de la part des bailleurs avec la flambée exorbitante des prix des loyers et la désaffection des pouvoirs publics à ce sujet », décrient les étudiants. Ceux-ci déplorent la lassitude des étudiants dans un contexte de précarité, d’insalubrité et d’insécurité en Zones de Résidences Universitaire (ZRU), de non maîtrise des prix des loyers des logements des étudiants, des rapports de plus en plus dégradés entre les étudiants et les bailleurs, de non application de la grille tarifaire de l’arrêté de 1990 et d’absence totale d’une politique publique ayant contribué à déclencher les mouvements d’humeur très importants qui ont accompagné les mouvements de grève de 2005.

En outre, les universitaires réunis autour de l’Association pour la Défense des Droits des Étudiants du Cameroun (Addec)  viennent de publier un rapport qui révèle que dans les Zru, «les étudiants  sont en plein cas de constructions anarchiques, non règlementées, en bref, dans un contexte de laisser-aller déconcertant. La densité généralement immense crée une insécurité devant laquelle les agents de police estiment être impuissants. Le dernier étudiant assassiné en Zru de Bonamoussadi date de juin 2015. Aucune enquête sur un assassinat d’étudiant n’a déjà abouti. Ces Zru sont de véritables havres d’alcoolisme fonctionnant au nez et à la barbe de tous ». Raison pour laquelle, les interlocuteurs demandent au Gouvernement camerounais de s’intéresser à la question de la vie de l’étudiant afin de légiférer dessus en tenant compte de la vulnérabilité de la classe estudiantine ; Mettre sur pied un organe national consacré à l’amélioration des conditions de vie des étudiants qui pourra avoir pour tutelle le Minesup. Un organe qui sera décentralisé dans les collectivités territoriales abritant les sites universitaires.

Rappelons que l’Addec est une association qui embrasse toutes les sensibilités, représente et défend les intérêts des étudiants de l’ensemble des universités publiques et privées du Cameroun ainsi que des étudiants camerounais de la diaspora. Elle est née le 31 mars 2004 à l’issue d’une concertation populaire ayant regroupé près d’un millier d’étudiants à l’amphi 502 de l’Université de Yaoundé 1. L’association a déposé son dossier de légalisation à la préfecture de Mfoundi qui a été enregistré le 5 août 2004 sous le numéro 2438. Conformément à la loi n°90/053 du 19 décembre 1990 régissant les libertés associatives au Cameroun, l’Addec est légale depuis le 4 octobre 2004.

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Financer ses études

Financer ses études

Financer ses études

Bien que l’inscription à l’université soit gratuite, vivre au Maroc nécessite un certain coût. Entre le logement, la nourriture et les loisirs, il faut savoir gérer son porte-monnaie et appréhender ses dépenses.

LES BOURSES

L’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) accorde des bourses aux étudiants étrangers. Le montant mensuel est de 750 DHS, monnaie locale, quelque soit la nature de la formation et sa durée. Ces bourses sont accordées dans le cadre des programmes de coopération convenues avec les pays partenaires et en fonction des quotas attribués chaque année par l’AMCI et le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.

Les bourses s’adressent aux étudiants devant poursuivre des cycles d’études d’une durée minimale de 2 ans et sanctionnés par un diplôme d’Etat. Les étudiants inscrits dans un établissement privé ne peuvent donc pas en recevoir. Elles sont accordées pour la durée réglementaire du cycle de formation considéré (de 2 à 7 ans). De plus, les étudiants boursiers peuvent bénéficier au terme de leurs études d’une contribution forfaitaire aux frais de mémoire et de thèse.

Le paiement des bourses est effectué par anticipation et tous les deux mois. Ces bourses couvrent les 12 mois de l’année. Pour les étudiants résidents à Rabat ou à proximité, elles sont payées au siège de l’AMCI. Pour les autres, le paiement s’effectue au sein des établissements universitaires désignés.

Retrouvez toutes les informations nécessaires sur le site de l’AMCI.

PAYER AU MAROC

La monnaie nationale du Maroc est le Dirham. Mais attention, l’import et l’export de la monnaie marocaine est strictement interdite. Vous ne pourrez donc pas convertir votre argent en dehors des frontières du Royaume. Il faut alors penser au change et aux autres moyens de paiement.

Le change

Sur présentation de bons de change, vous pourrez changer votre argent contre la monnaie nationale. Vous pouvez apporter un peu moins de 9 000 € en espèce par personne. Préférez l’argent liquide aux chèques vacances qui ne sont pas toujours acceptés au Maroc.
Vous trouverez des bureaux de change dans les aéroports, dans certains hôtels et dans la plupart des banques. Votre passeport sera nécessaire pour la transaction. Avant votre départ, pensez à échanger les dirhams qu’il vous reste.

Le moyen de paiement

La plupart de vos achats se règleront en liquide. Pour cela, vous trouverez des distributeurs automatiques de billet dans la quasi-totalité des établissements bancaires des grandes villes. Avant de partir, renseignez-vous auprès de votre banque pour savoir où vous pourrez tirer de l’argent avec votre carte bleue.

Ouvrir un compte bancaire

Pour éviter de payer des taxes ou bien si vous souhaitez travailler, il est conseillé d’ouvrir un compte bancaire au Maroc. Rassurez-vous, il s’agit d’une action plutôt facile et rapide. Attention, pour ouvrir un compte, vous avez besoin d’avoir une carte de séjour.

Pour cela, vous pouvez vous adressez à n’importe quel établissement bancaire dans le pays. Si vous choisissez la BMCE, vous n’aurez pas de frais d’ouverture ni de tenue de comptes. Faites attention au lieu de la banque : pour toutes opérations (dépôts, retraits, documents, etc.) vous devrez passer par l’agence dans laquelle vous avez ouvert votre compte.

Vous pouvez demander d’ouvrir un compte convertible, c’est-à-dire que vous pourrez ouvrir le compte dans une monnaie étrangère. Il sera converti automatiquement en dirhams. Toutefois, si vous ouvrez un compte en euros, vous ne pourrez y déposer que des euros. Si vous souhaitez travailler, vous devrez ouvrir un autre compte en dirhams.

A l’ouverture de votre compte, vous obtiendrez une carte de débit, utilisable partout au Maroc.

Les principales banques au Maroc :
- BMCE – Banque Marocaine du Commerce Extérieur
- Banque Attijariwafa
- Banque Populaire du Maroc
- Société Générale Maroc
- La BMCI-BNP Paribas

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S’inscrire dans une université au Maroc

S’inscrire dans une université au Maroc

S'inscrire dans une université au Maroc

Chaque année, le gouvernement marocain propose des places pédagogiques dans les établissements publics d’enseignement supérieur et professionnel aux étudiants des pays alliés. Pour s’inscrire, il faut bien suivre la procédure.

Les étudiants étrangers désirant s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur au Maroc doivent s’adresser à l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) par la voie diplomatique française.

Pour qui ?

Pour s’inscrire à l’université marocaine, il faut avoir de bons résultats scolaires. Ainsi, les étudiants étrangers souhaitant intégrer une Licence doit être titulaire du bac ou équivalent avec mention. Pour les étudiants souhaitant entrer en Master, ils doivent être titulaires d’une licence avec la mention bien. Enfin, les étudiants s’inscrivant en Doctorat doivent être titulaires d’un Master.

Faites aussi bien attention à la limite d’âge !

Se pré inscrire

Pour s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur au Maroc, les étudiants devront passer par le canal diplomatique de la France. Il faut constituer un dossier qui sera envoyé à l’Agence Marocaine de Coopération International avant le 31 juillet de chaque année. Cela ne sert à rien de passer directement par les universités, car votre demande ne sera pas acceptée. L’établissement pourra néanmoins vous renseigner sur la procédure à suivre.
Le dossier doit comprendre une demande de candidature précisant les filières et les établissements demandés, un formulaire de candidature fourni par l’AMCI, les photocopies de vos diplômes et notes, etc
Si votre candidature est acceptée, vous recevrez alors un courrier récapitulatif qui précisera les modalités d’inscription définitives au Maroc. Vous devrez signer et renvoyer cette lettre a l’AMCI. Attention, une fois la lettre envoyée, vous ne pourrez pas modifier votre demande d’inscription.

L’inscription définitive

Une fois arrivé au Maroc, vous devrez vous présenter impérativement au département de la Formation des Cadres, relevant de l’AMCI. Vous pourrez ainsi compléter votre dossier d’inscription, obtenir l’autorisation d’inscription et encaisser votre première bourse (si vous êtes boursier).
Une fois les papiers administratifs dûment rempli, rejoignez l’établissement de votre formation afin de valider l’inscription définitive. N’oubliez pas d’envoyer une copie conforme de l’attestions d’inscription délivré par l’établissement à l’AMCI.

Adresses

Agence Marocaine de Coopération Internationale
6 rue Tamesloht – Rabat
www.amci.ma

Département de L’enseignement Supérieur : www.enssup.gov.ma

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Obtenir une carte de séjour

Obtenir une carte de séjour

Obtenir une carte de séjour

Le Maroc ne faisant pas partie de l’Union Européen, un simple passeport ne suffit pas pour séjourner plus de trois mois dans le Royaume. L’une des premières choses à faire une fois arrivé sur place est de demander une carte de séjour.

Une fois arrivé au Maroc, vous devez effectuer trois tâches très importantes : finaliser votre inscription à l’université, trouver un logement et ensuite demander votre carte de séjour. En tant qu’étudiant étranger, vous disposer de trois mois pour la faire faire.

Pour demander votre carte de séjour, vous devez vous adresser auprès du service des étrangers de la Sûreté Nationale de la ville dans laquelle vous résidez. De nombreux documents vous seront alors demandés :
- Attestation d’inscription
- Attestation de bourse
- Contrat de bail ou quitus d’eau et d’électricité ou quitus du loyer
- 8 photos d’identités petit format
- Timbre de 60 DH
- Formulaire administratif à remplir
- Copie du passeport avec la dernière date d’entrée

Après avoir déposé votre demande, on vous remettra un récépissé, qui remplacera la carte de séjour en attendant qu’elle soit délivrée. La carte de séjour est valide pendant un an. Si vous restez plus longtemps, vous devrez la renouveler deux mois.

Adresse utiles :
- Ambassade du Maroc en France : www.amb-maroc.fr
- Services publics marocains en ligne : www.amb-maroc.fr
- Royal Air Maroc www.royalairmaroc.com

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Etudier au Maroc

Etudier au Maroc

Au Maroc le marché du logement est très segmenté et bien identifié, cependant le problème qui se pose est que l’offre est inférieur à la demande, ce qui n’est pas toujours facile si l’on ne connait personne surplace.
Appartement, chambre à louer, foyer, résidences universitaires, tels sont les différents types d’habitations pour un étudiant au Maroc.
Mais avant d’entreprendre la recherche d’un logement, il est nécessaire de déterminer son type de logement, en fonction de son statut, de ses moyens financiers et de la durée d son séjour, pour trouver un logement en adéquation avec ses attentes.
L’étudiant peut avoir recours à l’offre du secteur privé en matière de location. Il doit établir avec le propriétaire un contrat de bail nominatif qui lui sera réclamé lors du dépôt du dossier de la carte de séjour. En général, les étudiants qui des écoles privées doivent eux même trouver un logement :les écoles privées ne se chargent pas du logement de l’étudiant. Ce n’est pas une chose facile de trouver un logement au Maroc, à plus forte raison à Casablanca, qui est une ville qui compte plus de 10 millions d’habitants.
Il existe des démarcheurs et des annonceurs dans le journal gratuit ‘’Casa annonce’’ ou l’on trouve l’adresse de l’appartement, le nom du propriétaire, le cout de l’appartement et les prix se discutent. Les étudiants étrangers ne cherchent pas le luxe, mais ne cherchent pas un taudis non plus. Généralement les étudiants cherchent des logements autour ou à proximité de leurs écoles, ce qui leurs permet de réduire les frais de transport. Les étudiants optent pour la colocation entre amis ou entre camarades de classes, rare sont ceux ou celles qui habitent seul(e)s, ce qui leur permet de vivre en communauté et de ne pas se sentir isolé.

Se nourrir :

Les restaurants bon marché sont un grand classique de la vie estudiantine au Maroc. Il s’agit de restaurants ou les tarifs pratiqués sont très intéressant : un repas complet (poulet, frite, pain et riz) coute environ 20 à 30 DH (1000fcfa à 2000fcfa). Mais pour aussi moins de 10 DH (600fcfa) vous trouverez des sandwichs bien garnis qui peuvent servir de déjeuner.
Il existe aussi des franchises restaurations rapides comme : Macdonald, KFC, Pizza hut, et bien d’autres qui feront votre bonheur.
Vous trouverez toute une gamme d’établissements accueillants proposant le plus souvent une nourriture de grande qualité.
Enfin, si vous avez la possibilité de cuisiner, vous trouverez dans chaque ville de nombreux commerces d’alimentation et d’ustensiles, de grandes surfaces et de marchés en plein air. Ou que vous habitiez au Maroc, il y aura toujours à proximité une boulangerie pour faire vos provisions de baquettes de pain ou de croissants. Le kilogramme de baguette de pain coute 60 fcfa.

Se soigner :

Les étudiants du privé sont libres de consulter les hôpitaux du secteur de la santé publique comme du secteur privé. En général, ils ne bénéficient en aucun cas des tarifs préférentiels dans ces secteurs.
Cependant, les marocains restent flexibles face aux étudiants.
C’est pourquoi il est conseillé aux étudiants du privé de contracter une assurance maladie auprès d’un établissement privé d’assurance s’ils ne le sont pas dans leurs écoles.

S’habiller :

Le Maroc connait rarement des températures très basses 0 degré. Mais, pour une personne qui vient d’un pays chaud, la différence de température est considérable. Même en été il est parfois nécessaire d’avoir un pull-over à portée de main, car les soirées peuvent être fraiches.
Il peut pleuvoir en toute saison, avec des dominantes au printemps et à l’automne. Il faut toujours s’habiller chaudement car la plupart des salles de classes et autres endroits ou vous vous rendrez ne sont pas chauffés.
Pour ce qui est des endroits ou vous pouvez-vous acheter des vêtements, sachez que tous les quartiers commerçants des villes marocaines proposent des magasins de vêtements, pour tous les gouts et pour tous les prix. Mais c’est souvent à la périphérie des villes que l’on trouve les tarifs les plus intéressants, dans les grandes surfaces, spécialisées ou non.
Au Maroc, les saisons concernent aussi les magasins de vêtements et de chaussures : il y a une collection en hiver et une collection en été. Et après chaque collection, des soldes, durant lesquelles les articles restant en stock sont vendus avec des réductions très intéressantes (de 20 à 50% du prix initial). Ces soldes ont lieu en Janvier pour les collections d’hiver, en juillet pour les collections d’été. Il est toujours intéressant, si l’on peut se le permettre, d’attendre ces périodes pour faire ses achats.

Les loisirs :

Le Maroc étant un pays touristique, il offre de nombreuses opportunités pour se former et tout autant d’occasion de se distraire et de se cultiver agréablement.
Vous avez des salles de cinéma tel que le Méga rama qui dispose de 13 salles, des plages privés durant l’été, les soirées privées d’étudiants, soirées et spectacles culturelles, sports, tournois organisés par les associations.

Se déplacer :

En Avion :

C’est le moyen le plus simple pour se déplacer entre Agadir et le Nord du pays. La RAM (Royal Air Maroc) est compagnie aérienne nationale. Elle relie pratiquement toutes les villes du pays.

En train :

Le Maroc dispose d’un réseau ferroviaire relativement bien développé et entretenu. Celui-ci couvre la moitié Nord du pays et relie entre elles toutes les principales villes, de Tanger au Nord à Marrakech au Sud. L’aéroport international Mohammed V est aussi desservi par le rail. Supra Tours, une filiale de l’ONCF (office national des chemins de fer) dessert en bus les destinations non connectées au réseau ferré. La fréquence des trains est relativement bonne. Il faut signaler qu’ils sont en général assez ponctuels et la durée des trajets est souvent plus courte que ceux qui sont effectués par le bus. Les trains marocains sont économiques, climatisés, plutôt propres et efficaces. Le supplément pour la première classe vaut vraiment la peine. Les gares sont quelques fois assez éloignées des centres villes.
Le chemin de fer offre en définitive aux visiteurs la meilleure forme de transport en commun dans la moitié Nord du Maroc.

En car :

Le car est un moyen de transport très utilisé au Maroc. Une multitude de compagnies existent et offres des services inégaux, pour des tarifs cependant économiques. Les deux principales compagnies sont la CTM et SUPRA TOURS, et se partagent le marché des liaisons longues distances (entre les principales villes). SUPRA TOURS présente la particularité de desservir non reliées au réseau ferroviaire. Ces compagnies, qui utilisent des véhicules modernes, sont fiables et efficaces. Il est nécessaire d’enregistrer ses bagages à la gare routière avant le départ. Sur les liaisons courtes, les voyageurs ont le choix entre un grand nombre de petites compagnies. Le service varie en qualité et en ponctualité. Les bus utilisés sont souvent assez anciens et moins confortables.
Pour les liaisons entre grandes villes, il convient de réserver un ou deux jours à l’avance en haute saison. Les plus partent des gares routières, bien plus animées que les gares ferroviaires. Comme ces dernières, elles sont toujours localisées hors des centres villes. On y trouve les comptoirs des compagnies, ou acheter son billet. Il peut exister plusieurs gares routières dans une ville : ainsi les bus CTM à Casablanca disposent de leur propre gare, quant aux bus Supra Tours, ils partent souvent de la gare ferroviaire. Il convient de se renseigner au préalable.

En voiture :

Le réseau principal routier est bien entretenu. L’entretien du réseau secondaire est plus aléatoire.
La plus grande prudence est de mise la nuit, les routes étant fréquemment empruntées par les piétons, vélos, véhicules attelées qui sont exceptionnellement signalées par un éclairage. Attention également à la conduite des locaux qui montrent une nette préférence pour la circulation sur le milieu de la route (alors qu’elle doit, bien entendu, se faire à droite).
Un réseau autoroutier relie Tanger, Rabat, Fès, Casablanca, Settat et Jadida. On peut louer des véhicules dans les aéroports et dans les villes.

Taxis :

Grands Taxis :

Les grands taxis (Mercedes de type 240 ou 250, 280 ou 300 pour la plupart) font des liaisons entre la ville et l’extérieur, voire les villes avoisinantes. Le prix de la course se négocie avant le départ. Le taxi partira une fois rempli, il peut contenir jusqu’à 7 personnes (2 devant, 4 derrière et le conducteur). On peut acheter plusieurs places pour avoir de la place et hâter le départ.

Petits Taxis :

Les petits taxis sont légions dans les villes, ils ont une couleur particulière qui diffère selon la ville. Ils sont limités à l’intérieur des villes. Le cout minimum est de 7 DH (420FCFA). Toujours vérifier que le compteur fonctionne et exiger qu’il soit réinitialisé au début de la course. Dans le cas contraire refuser de monter.

Bus :

Il existe un réseau de bus dans chaque ville qui permettent de se déplacer de quartier en quartier, d’un endroit à un autre. Le cout variant de 4 DH à 6DH (240 à 360 FCFA).

En définitive, le Maroc dispose d’un excellent réseau de communication. Autoroutes, routes nationales et départementales et réseau ferroviaire. Pour se rendre d’une ville à une autre les moyens de transport ne manquent pas. On peut donc choisir, en fonction du temps dont on dispose et de son budget, le moyen de transport le plus adapté.

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Trouver un job ou un stage en Afrique du Sud

Trouver un job ou un stage en Afrique du Sud

Trouver un job ou un stage en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud est un pays très dynamique économiquement comparé à ses voisins du continent africain.
Dans le monde du travail les relations et les décisions sont moins formelles qu’en Europe, et on fait davantage confiance aux jeunes. Profitez en pour tenter votre chance sur place !

Pour ceux d’entre vous qui recherchent des stages, Kunjani est une agence de placement dans des entreprises sud-africaines. Pour la petite histoire, l’agence a été crée par une française de 30 ans !
http://www.kunjani.org/

Pour les jobs, la meilleure solution reste les sites internet. Et encore une fois parlez de vos recherches autour de vous sur le campus : le bouche à oreille est vieux comme le monde, mais parfois redoutable d’efficacité !

Voici quelques adresses pour décrocher un job :
jobmail
bestjobs
south.africa.jobs
allsouthafricajobs

N’hésitez pas non plus à consulter très régulièrement les journaux de la presse écrite comme le Daily Mail & Guardian ou The Star, ou les journaux en ligne tels que l’Independent ou le Financial Mail Interactive. Vous y trouverez peut-être l’annonce qui vous conviendra !

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Exigences linguistiques

Exigences linguistiques

Exigences linguistiques

L’Afrique du Sud compte énormément de langues officielles. Cependant c’est en anglais que l’on s’exprime le plus souvent. C’est donc dans cette langue que sont dispensés les cours dans les universités. Vous devrez donc justifier votre maîtrise de la langue pour vous inscrire.

On vous demandera un score de 550 au TOEFL pour enregistrer votre inscription dans une université sud-africaine. Et si malheureusement vous n’atteignez pas le score requis, il ne vous reste plus qu’à prendre des cours intensifs ! Rapprochez-vous de votre université d’accueil qui vous aiguillera.

Le TOEFL, c’est quoi ?

Le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) : le TOEFL iBT (Internet-based Test) évalue votre capacité à lire, comprendre, parler et écrire en anglais. La partie « listening » jaugera votre compréhension de l’anglais oral, la section « speaking » contrôlera votre aptitude à vous exprimer en anglais, l’étape « reading » mesurera votre aptitude à comprendre des tests non techniques ; quant au « writing », il appréciera votre capacité à écrire un texte sur un sujet donné. Vous pouvez vous inscrire au TOEFL en ligne sur www.ets.org/fr/toefl (en cliquant sur « My TOEFL iBT Account ») ou par téléphone au +31 3 20 239 540.
Vous obtiendrez toutes les informations nécessaires ainsi que les dates et lieux de passage sur www.ets.org/toefl. L’inscription vous coûtera 240 $ (environ 195 €).

Pour passer le test sur place tournez vous vers :
TOEFL
55 Empire Road
Empire Park building
Block C —Ground Floor
Parktown
Johannesburg, South Africa
Tel : +27 (11) 713 0600

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Se loger et se soigner en Afrique du Sud

Se loger et se soigner en Afrique du Sud

Se loger et se soigner en Afrique du Sud

Se loger

La grande majorité des universités sud-africaines ont des résidences étudiantes sur le campus. C’est souvent la solution la moins chère (comptez environ 100 euros par mois pour louer une chambre.)
Les établissement d’enseignement supérieurs ont aussi souvent un petit bureau des élèves qui peut vous aider à trouver un studio, si vous n’êtes pas tenté par la vie sur le campus. Ne soyez pas timide, allez les voir, c’est comme cela qu’on trouve généralement les bons plans.

Se soigner

- Visite Médicale
La procédure d’obtention du permis étudiant nécessite de passer une visite médicale. Renseignez-vous bien sur les modalités auprès de l’ambassade sud-africaine, lorsque vous ferez votre demande de dossier.

- Assurance maladie
Vous serez obligés de souscrire à une assurance maladie étudiante, comme dans bien d’autres pays. Le tarif moyen est généralement d’environ 10 euros par mois.

L’International Education Association of South Africa (IEASA) vous propose des plans d’assurance maladie spécialement dédiés aux étudiants. N’hésitez pas à prendre contact avec eux pour quelques conseils, avant de souscrire à une quelconque offre.
International Education Association of South Africa
P.O.Box : 65099
Reservoir Hills
Durban 4090
South Africa

JANGAN MAEN HAPUS DONG BOSS !!!!

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