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Enseignement supérieur : Des bourses coréennes pour le Gabon

Le gouvernement de la République de la Corée, par le biais de l’Institut national de l’éducation internationale (NIIED), offre des bourses d’étude de premier cycle dans les différentes universités coréennes.

© daad.de

Classées sous l’intitulé 2016 Korean government’s international scholarship program for under graduate students (programme de bourses du gouvernement coréen pour les étudiants étrangers de premier cycle), des allocations d’études visant à fournir aux étudiants internationaux la possibilité de poursuivre leurs études dans les établissements d’enseignement supérieur en Corée sont disponibles.

Donnant accès aux établissements publics d’enseignement supérieur, technique et professionnel, au titre de l’année académique 2015-2016 sans restriction de filière, cette aide de la République de Corée s’adresse aux candidats gabonais âgés de moins de 25 ans au 1er mars 2016, détenteurs d’un Baccalauréat. «Les candidats éventuels doivent satisfaire aux critères de qualification suivants : être parmi les 20 meilleurs élèves de sa promotion pendant ses études secondaires ; avoir une bonne connaissance de l’anglais», indique un communiqué publié à cet effet. D’une durée de cinq ans, la période de scolarité couvrant la bourse d’étude débute avec une année d’apprentissage de la langue coréenne. «La date limite de réception des dossiers de candidature est fixée au 12 octobre 2015. Les renseignements sur le programme sont à consulter sur : http://www.studyinkorea.go.kr», conclut le texte.

L’Institut national de l’éducation internationale, est un organisme gouvernemental, initialement créé dans le but de développer et promouvoir les ressources humaines à l’ère de la mondialisation et de fournir divers services éducatifs.

 

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S’INSTALLER AU GABON

S’INSTALLER AU GABON

Délivrance d’une carte de séjour

La carte de séjour est un titre de résident délivré aux ressortissants étrangers âgés de 16 ans et plus, ayant bénéficié d’une autorisation d’entrée à durée indéterminée, obtenue auprès de la Direction Générale de la Documentation et de l’Immigration (D.G.D.I).
La Direction Générale de la Documentation et de l’Immigration délivre deux (02) types de cartes de séjour :
• la carte de séjour gratuite (GC)
• la carte de séjour payante (PC)
La carte de séjour gratuite est délivrée aux expatriés contractuels de l’Etat gabonais, les personnels de l’assistance technique et aux membres de leurs familles, à certains Ministres du culte et aux étudiants boursiers de leurs Etats.
La délivrance de la carte de séjour payante donne lieu à la perception de droits et cautionnement : Caution de rapatriement en fonction de la nationalité.
Ces cartes de séjour sont délivrées après exploitation et agrément du dossier présenté par le postulant.

Constitution du dossier

Documents de base
Remplir le formulaire adéquat ;
Joindre une photo d’identité couleur récente ;
Une copie de la caution de rapatriement + présentation de l’original (pour les cartes de séjour payantes) ;Une copie des trois premières pages du passeport en cours de validité, avec celle du dernier visa d’entrée sur le territoire + présentation de l’original, ou celle de la carte consulaire en cours de validité + présentation de l’original ;
Une copie de la précédente carte de séjour + restitution de l’original (pour les renouvellements).

NB : Pour les établissements de carte de séjour, si l’intéressé est arrivé sur le territoire avec une autorisation d’entrée, joindre la copie du message à la Police de l’Air et des Frontières.

Toute carte de séjour a une durée de validité de 2 ans, plus 1 mois de délai. Les formalités de renouvellement de la carte doivent être effectuées au plus tard au cours de ce dernier mois de la période de validité.
Tout requérant n’ayant pas renouvelé son titre de séjour à la fin du mois qui suit l’expiration de la carte de séjour est passible d’une amende (pénalité). Il en est de même, en cas de perte ou de vol.

Tarification

Ressortissant français : 250.000f cfa
Durée de validité 5ans
Autres nationalités : 150.000 f cfa
Durée de validité 2 ans
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Coût de la vie : Libreville, 27e ville la plus chère du monde

Selon la dernière enquête réalisée par le cabinet de consulting ECA international, la capitale gabonaise est la 27e ville la plus chère du monde et la 5e sur le continent.

L’avenue du Colonel Parant, artère principale des affaires à Libreville. © Yvan Gabon Pictures

L’avenue du Colonel Parant, artère principale des affaires à Libreville. © Yvan Gabon Pictures

 

Bien qu’elle ait amélioré son classement, passant de la 14e place en 2014 à la 27e, la destination Libreville figure au classement des 30 villes les plus onéreuses du monde. La cherté de la vie dans le capitale est plus qu’une réalité perceptible même par les résidants. Si, au plan mondial, Libreville semble moins chère que Juba au sud Soudan (1er) et Luanda en Angola (2e), elle reste tout de même dispendieuse par rapport à Yokohama (28e) et New York (29e).

Pour réaliser ce palmarès, le cabinet international spécialisé dans le conseil aux entreprises confrontées à la mobilité internationale de leurs salariés, s’est basé sur un panier de biens de consommation courante, tels que la nourriture, les articles ménagers, les services de loisirs, les vêtements, les prix des restaurants, l’alcool et le tabac. Cependant, certaines dépenses telles que le loyer, la facture énergétique (eau, gaz, électricité), l’achat de voiture ou les frais de scolarité ne sont pas inclus dans l’enquête.

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ETUDIER AU JAPON

ETUDIER AU JAPON

Bourse du Gouvernement du Japon pour l’année fiscale 2017

Le Ministère japonais de l’Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MONBUKAGAKUSHO, MEXT) offre des bourses d’études et de recherche aux des étudiants Gabonais qui souhaitent étudier dans des établissements d’enseignement supérieur japonais tels que les écoles supérieures, les universités, les collèges de technologies et les instituts de formation spécialisés. L’objectif est de promouvoir la formation de la jeunesse, les échanges intellectuels, et une meilleure compréhension culturelle entre le Japon et le Gabon.

    1. Renseignements Générals sur les Etudes au Japon

 

    1. Bourses du Gouvernement du Japon (pour étudier au Japon)

(1) Teacher Training Students, Bourses d’Etudes pour les Enseignants-Stagiaires 2016
     Bourses d’Etudes proposées aux enseignants Gabonais d’une école de l’enseignement primaire ou secondaire ou d’une école de formation des enseignants qui souhaitent mener des recherches en science de l’éducation dans les universités japonaises.

(2) Research Students (Bourses d’études et de Recherches pour les étudiants-chercheurs)    Bourses de Recherches destinées aux étudiants et jeunes chercheurs gabonais de moins de 35 ans ,titulaires d’une maitrise (ou d’un diplôme équivalent Bac+4) ou plus et désirant poursuivre leurs recherches dans une université du Japon.

(3) College of Technology Students (Bourses d’Etudes Supérieures de formation en Technologie)    Bourses d’Etude destinées aux élèves bacheliers gabonais agés de 17 à 22 ans (nés entre le 2 avril 1995 et le 1er avril 2000), voulant faire leurs études supérieures dans une école supérieure de formation en technologie pour obtenir un diplôme d’ingénieur.

(4) Specialized Training College Students (Bourses d’Etudes pour Formation Professionnelle Pratique)    Bourses d’Etudes destinées aux élèves bacheliers gabonais agés de 17 à 22 ans (nés entre le 2 avril 1995 et le 1er avril 2000), voulant faire une formation professionnelle pratique dans un « Japanese Specialized Training College ».

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GABON

Présentation

Le Gabon est situé en Afrique Centrale. A cheval sur l’Equateur, il est limité au Nord-Ouest par la Guinée Equatoriale, au Nord par le Cameroun, à l’Est et au Sud par le Congo et à l’Ouest par l’Océan Atlantique qui le borde sur 800 km de côte. Sa superficie est de 267 667 km² avec une forêt recouvrant plus de 75% de son territoire. Sa population est estimée à 1.587.685 habitants, soit une densité de 5,9 habitants/km². Le climat est de type équatorial, chaud et humide. La température moyenne annuelle est de 26° et l’hygrométrie de plus de 80%. Selon le dernier rapport 2010 du PNUD sur l’indice de développement humain (IDH), le Gabon occupe le 93ème rang sur 169 pays recensés, avec un revenu par habitant de 12 746 dollars US. Au niveau continental, il est 4ème derrière l’Ile Maurice, la Tunisie et l’Algérie.

La quête constante d’une meilleure santé des populations pour assurer le développement du pays est marquée par l’adhésion des autorités aux différentes initiatives aussi bien nationales qu’internationales visant l’amélioration des conditions de vie des populations. À cet égard, l’élaboration et l’adoption de la Politique Nationale de Santé, la finalisation du Plan National de Développement sanitaire et la mise en œuvre du régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale constituent des avancées significatives. Des efforts ont été faits et se poursuivent dans des domaines aussi variés que la protection sociale pour améliorer l’accès de tous aux soins de santé, la généralisation de la couverture vaccinale et de l’assurance maladie, un meilleur approvisionnement en médicaments et une meilleure qualité de soins. Ces préoccupations sont prises en compte dans le « Plan Stratégique Gabon Emergent », qui est un plan quinquennal sur la période 2012-2016.

Cela étant, la situation épidémiologique du Gabon reste caractérisée par la persistance des maladies transmissibles infectieuses et parasitaires (telles le paludisme, les infections respiratoires aiguës, les maladies diarrhéiques, les parasitoses intestinales, le tétanos néonatal et la rougeole), l’importance croissante des maladies non transmissibles (telles l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, les cancers et les démences), l’apparition de maladies émergentes (telles la fièvre hémorragique à Ebola, chikungunyia et l’ulcère de Buruli) et ré-émergentes (telles la tuberculose, la trypanosomiase humaine et la lèpre). A cela s’ajoutent les pathologies liées au modernisme (telles les traumatismes des accidents de la voie publique, l’alcoolisme, le tabagisme, les toxicomanies, les maladies professionnelles et celles liées à l’alimentation). Le tableau est encore assombri par la recrudescence des infections sexuellement transmissibles dans le contexte de la pandémie du VIH/SIDA, et la forte prévalence de la drépanocytose dans la population gabonaise. Il y a enfin les difficultés du plus grand nombre à accéder à l’eau potable, notamment en milieu rural, l’absence de système efficace de gestion des déchets industriels et ménagers, et l’insuffisance d’aménagements pour l’évacuation des eaux usées et des excrétas.

En matière de leadership et de gouvernance pour la santé, le Gabon a un document de Politique Nationale de Santé qui couvre toutes les composantes du système de santé, un Plan National de Développement Sanitaire sur cinq ans réaliste car tenant compte des ressources propres du pays et des sources certaines de financement extérieurs. Par contre, le cadre institutionnel du ministère chargé de la santé est défaillant, ce qui grève énormément son leadership sur l’action sanitaire nationale ; on note aussi une insuffisance de normalisation et de réglementation de l’offre de soins, de surveillance et d’évaluation des performances du secteur de la santé.

Les prestations des services de santé sont marquées par l’hospitalo-centrisme, avec des échecs répétés dans la mise en œuvre de la stratégie des soins de santé primaires, l’insuffisance dans l’accessibilité, l’efficacité, l’efficience et l’équité des soins suite à une couverture nationale incomplète en services intégrés et complets, et l’absence de mécanismes appropriés impliquant tous les prestataires privés pour assurer le continuum de soins.

Au plan des ressources humaines pour la santé, le Gabon, bien que possédant des institutions de formation aux métiers de la santé, est encore caractérisé par des gaps quantitatifs et qualitatifs importants en personnels qualifiés, des insuffisances dans la gestion des personnels en termes de recrutement, répartition des effectifs, utilisation et évaluation des compétences, motivation et suivi de carrière, ce d’autant plus que la Politique Nationale et le Plan National de Développement des Ressources Humaines en santé n’ont pas encore été élaborés et adoptés. Enfin, il n’existe pas de sous-systèmes d’information sur les ressources humaines en santé (observatoires, études) pour disposer de données factuelles et actualisées en la matière.

Le point fort du financement de la santé est sans conteste la mise en œuvre depuis 2010 du régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale. Pour le reste, on note l’absence de mécanisme fiable et pérenne de financement des plans d’actions en santé, de comptes nationaux, régionaux et départementaux de santé, une allocation de moins de 5% du budget national à la santé et l’absence de mécanisme de coordination des divers financements issus des donateurs.

En matière d’information sanitaire, le ministère chargé de la santé possède un organe (COSP) et une direction (DIS) chargés de la collecte et du traitement de l’information sanitaire. Mais le système national d’information sanitaire reste globalement défaillant, avec une insuffisance quantitative des personnels chargés des statistiques sanitaires, une insuffisance de collaboration entre le ministère chargé de la santé et les autres secteurs générant des informations liées à la santé, une irrégularité dans la production et l’utilisation des statistiques sanitaires et une faible promptitude et complétude des rapports d’activités.

Pour ce qui est des technologies sanitaires, il existe au Gabon des établissements publics ou privés fournisseurs, répartiteurs et distributeurs. Mais on note en même temps l’absence de politique et plan national sur les technologies sanitaires, une limite d’accessibilité et de disponibilité de ces technologies, l’absence de couverture nationale complète en services de laboratoire fiables et abordables et l’absence d’un mécanisme national fiable de contrôle qualité des technologies sanitaires en circulation.

L’appropriation et la participation communautaires dans le secteur de la santé est embryonnaire. Tout reste à faire pour encourager et promouvoir la participation communautaire au développement sanitaire, apporter un appui technique approprié aux prestataires de services de santé communautaires à travers la formation, la supervision et l’apport des outils et fournitures, encourager l’interaction entre les communautés et les services de santé pour une offre de soins adaptée aux besoins locaux et mettre en place des mécanismes formalisés de collaboration avec les organisations communautaires.

On observe depuis quelques années une implication croissante de la société civile et des entreprises privées dans l’action sanitaire. Mais cette participation est grevée par l’absence d’harmonisation et de coordination des différentes initiatives, de mécanisme formalisé de collaboration intersectorielle et de partenariat public-privé, et l’absence de mesures pour garantir la sensibilisation et la participation des communautés aux initiatives mondiales.

En matière de recherche enfin, il existe des instituts et unités de recherche en santé et un Comité National d’Ethique pour la Recherche. Par contre, on note l’absence de coordination et d’Agenda National de la recherche en santé, un important déficit quantitatif et qualitatif en ressources humaines pour la recherche en santé et un faible financement de la recherche en santé. Les résultats des études ne sont ni suffisamment diffusés, ni suffisamment exploités pour leur traduction en politiques et actions concrètes.

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