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Electrotechnicien en énergies renouvelables

fonctions:
Il est le garant de la sécurité et de la bonne marche des coffrets et des armoires électriques entrant dans la composition d’un générateur d’un système d’énergie renouvelable. Il réalise des tests sous tension, et effectue des simulations. Il détecte les anomalies et répare les avaries.

Formations
Bac+2 en « génie électrique/électrotechnique »

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Chef de projet numérique édition

Le chef de projet numérique est le spécialiste des technologies au service de l’édition numérique. Il conçoit et gère les productions numériques d’un éditeur multimédia : sites internet, DVD, manuels numériques, encyclopédies en ligne…
fonctions
Le chef de projet numérique édition travaille en lien permanent avec les services édition et fabrication d’une maison d’édition numérique, sous la responsabilité du directeur multimédia. Il peut être accompagné d’un assistant pour des projets d’envergure.
Il peut être amené à travailler sur tous types de produits éditoriaux : albums jeunesse, ouvrages documentaires, production littéraire au format poche ou en grand format, jeux éducatifs ou grand public…
Le chef de projet numérique commence par rédiger un cahier des charges qui contient des story-boards détaillés et toutes les spécifications fonctionnelles du projet. Ensuite, il coordonne le travail de tous les acteurs du projet et assure le suivi des productions, tout en respectant les budgets et les plannings.
C’est lui également qui contrôle la préparation et l’intégration technique des différents médias : textes, images, sons, animations…
Il supervise ensuite toutes les phases de tests. Il rédige des comptes rendus et fait des rapports réguliers (“reporting”) auprès du directeur multimédia.
Le chef de projet numérique doit avoir une bonne connaissance des environnements numériques (supports, systèmes d’exploitation, formats des fichiers, marché des applications et des e-books…) et savoir maîtriser des logiciels multimédias (Photoshop, Dreamweaver…).
Pour exercer ce métier, capacité à travailler en équipe avec des acteurs très différents, rigueur, organisation et sens de la communication sont indispensables.
Formation
De nombreuses formations peuvent mener au métier de chef de projet numérique.
Bac + 2 :
– BTS édition ;
– BTS réalisation de produits imprimés et plurimédia option A productions graphiques options B productions imprimées,
– DUT IC – information-communication option métiers du livre ;
– BTS SIO – services informatiques aux organisations (+ formation en édition) ;
– DUT informatique (+ formation en édition)…
Bac + 3 :
– licence pro management de projets en communication et industries graphiques ;
– licence pro concepteur et intégrateur web et mobiles
Bac + 5 :
– master pro conduite de projets, métiers du livre et du multimédia

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chef d’atelier des industries graphiques

Textes imprimés, design, logos, emballages, illustrations, responsable de la fabrication de produits de communication.Il tient compte de la quantité, de la qualité, des délais et des coûts de production.
Fonctions:
Cadre technique, on le rencontre aussi bien en imprimerie de labeur (affiches, revues, imprimés publicitaires…), que dans la presse (journaux, hebdomadaires).
Le chef d’atelier des industries graphiques travaille en relation directe avec le directeur technique ou le chef d’entreprise.
Selon la taille de la structure, il est en charge de l’encadrement, de la gestion administrative et de la production. Il dispose d’un dossier de fabrication contenant les informations relatives aux procédés, aux quantités, à la qualité et aux délais de production graphique.
Le chef d’atelier contrôle le bon déroulement du traitement des différents dossiers clients. Il fixe le niveau d’exigence à respecter en fonction du devis de la commande. A chaque opération, il analyse et contrôle le produit réalisé.
Le chef d’atelier travaille aussi dans un bureau. Il peut avoir des horaires réguliers ou décalés (équipe du matin ou du soir).
Chargé d’encadrer le personnel de maîtrise et ouvrier, il organise le travail et les équipes en fonction des objectifs de production et cherche à optimiser le fonctionnement du parc machines.
Le chef de fabrication est son principal interlocuteur. Il collabore aussi avec différents services de l’entreprise : ventes, personnel, entretien, approvisionnements.
Animateur et chef d’équipe, il se doit d’avoir le sens des relations humaines. Il est également en contact avec les clients, notamment au moment de la signature des bons à tirer (BAT).
Ses connaissances techniques sont importantes. Il maîtrise l’ensemble des techniques de production, ainsi que les différentes étapes de la chaîne graphique.
Il doit suivre l’évolution des logiciels informatiques utilisés en imprimerie et dans le domaine de l’image afin d’anticiper les changements. Sa maîtrise de la gestion lui permet de maîtriser les coûts.
Formation
Le BTS est un niveau indispensable. On y accède après un bac S ou STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués). Des bacs professionnels peuvent aussi être une étape dans l’acquisition des techniques modernes du graphisme :
– bac pro réalisation de produits imprimés et plurimédia option A productions graphiques option B production imprimées,
– bac pro artisanat et métiers d’art option communication visuelle multimédia,
– BTS études de réalisation d’un projet de communication option A études de réalisation de produits plurimédia option B études de réalisation de produits imprimés
– BTS design graphique option A communication et médias imprimés, option B communication numérique.

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Rédacteur en chef / Rédactrice en chef

Le rédacteur en chef anime une équipe de journalistes et veille au respect de la ligne éditoriale d’une publication ou d’un journal audiovisuel. Il assure également le lien avec la direction et les autres services, techniques et administratifs.
fonctions-profil:
À la tête de l’équipe rédactionnelle, le rédacteur en chef est responsable du contenu et de la cohérence des différents articles d’une publication.
Son rôle essentiel : déterminer les sujets à traiter, puis définir avec les journalistes l’angle des articles, c’est-à-dire la manière dont les sujets seront abordés sur les plans social, économique, politique…
Il prévoit aussi le calibrage (nombre de signes par article) et commande éventuellement des dessins ou des photos en rapport avec les textes. Toujours sur la brèche, il cherche sans cesse de nouvelles idées d’articles ou de rubriques en vue des prochaines parutions.
En outre, le rédacteur en chef est chargé des questions pratiques et techniques, et de la direction de son équipe de pigistes et de journalistes.
Le « rédac-chef » représente l’image du journal pour lequel il travaille et doit respecter sa ligne éditoriale. Mais il peut tout de même imposer ses points de vue et sa propre vision de l’actualité : c’est pour cela qu’une publication change souvent de ton avec l’arrivée d’un nouveau rédacteur en chef.
Cette profession s’exerce aussi dans l’audiovisuel : radio et télévision. Selon les supports, le rédacteur en chef peut ainsi être responsable du contenu et de la ligne des journaux d’information (actualité immédiate), de magazines de fond ou de documentaires spécialisés.
Dans tous les cas, il faut faire preuve de solides qualités rédactionnelles, d’une bonne capacité à diriger une équipe, d’aisance relationnelle, de rigueur et d’organisation.
C’est un poste à hautes responsabilités qui n’est jamais confié à un journaliste débutant.

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Traductrice / Traducteur

Traducteur de romans ou de notices techniques, traducteur de bulletins officiels ou de textes juridiques… Quel que soit le secteur, le traducteur fait le lien entre des personnes qui ne lisent pas la même langue. Un travail d’une grande exigence !
fonctions
Il y a plusieurs types de traducteurs :
Le traducteur littéraire travaille pour l’édition. Il s’engage par contrat à traduire un ouvrage destiné à être publié. Le grand public songe souvent aux traducteurs de textes littéraires (romans, nouvelles…), mais les traducteurs travaillent aussi sur des usuels, des guides pratiques ou des livres de cuisine, par exemple.
Le traducteur littéraire peut aussi travailler dans la presse pour traduire des articles étrangers, des interviews, des dépêches… La plupart d’entre eux ont une formation initiale en journalisme et sont salariés d’une agence de presse.
Parce qu’il est difficile d’en vivre, la plupart des traducteurs littéraires pratiquent la traduction en complément de leur activité principale. Il s’agit souvent de professeurs, de journalistes, d’écrivains…
Le traducteur technique est spécialisé dans un domaine en particulier, dont il maîtrise parfaitement le vocabulaire. Le secteur médical, le droit, l’électronique, le multimédia et les télécommunications sont les secteurs les plus porteurs pour les traducteurs techniques.
La plupart des traducteurs techniques ont un double cursus : ils ont suivi une formation dans un domaine spécifique (économique, scientifique, technique…) complétée par une formation de traducteur.
La traduction technique exige un équipement spécifique et la maîtrise des nouvelles technologies. Parmi les langues de travail, l’anglais est quasiment incontournable.
Le terminologue est un linguiste chargé de trouver les équivalents français de termes étrangers et proposer de les fixer.
Le traducteur du secteur audiovisuel est spécialisé dans le sous-titrage et le doublage de films pour le cinéma ou la télévision, mais aussi pour la préparation d’émissions de radio.
Le traducteur expert judiciaire traduit des documents à produire en justice et effectue des missions d’expertise. Il peut jouer le rôle d’interprète au cours d’une audience ou d’une instruction. Il est nommé par l’autorité judiciaire.
Les traducteurs ne sont que quelques milliers en France. Quel que soit le domaine où ils exercent, la plupart d’entre eux travaillent avec le statut d’indépendant. Quelques-uns seulement sont salariés d’une entreprise privée, et de rares postes sont offerts dans les organismes internationaux (recrutement sur concours).
De très bonnes compétences en langues étrangères sont évidemment indispensables pour exercer ce métier, mais il faut aussi avoir de vraies compétences rédactionnelles et maîtriser parfaitement sa langue maternelle pour restituer le plus fidèlement possible toutes les nuances et subtilités d’un texte.
Analyse, rigueur et vaste culture générale sont également indispensables.
Formation
Plusieurs voies existent pour devenir traducteur.
Écoles spécialisées (recrutement à bac + 2/ 3) :
Les deux écoles les plus renommées sont l’Esit et l’Isit.
– Esit (École supérieure d’interprètes et de traducteurs ) sections traduction, traductologie : accès au titulaire d’un M1. Diplôme de sortie : doctorat.
– Isit (Institut de management et de communication interculturels) filière management, communication, traduction. Diplôme de l’Isit. Admission en 1ere année après le bac, en 2e année avec un L1 validé, en 3e année avec L2 validé, en 4e année avec L3 validé. Etudes payantes.

D’autres écoles ou instituts assurent des formations à la traduction
– Estri (École supérieure de traduction et de relations internationales)) ;
– IT-IRI (Institut de traducteurs, d’interprètes et de relations internationales ) à Strasbourg ;
– IPLV .

Masters professionnels (bac + 5)

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Sérigraphe

Le sérigraphe est un spécialiste de l’imprimerie par sérigraphie. Il utilise la technique du pochoir, surface-écran interposée entre l’encre et le support, pour imprimer des motifs ou des lettres sur divers matériaux : papier, carton, bois, métal, verre…
fonctions
À la fois technicien et artiste, le sérigraphe imprime en grand format des dessins ou des motifs de façon répétée sur divers matériaux : carton, bois, métal, céramique, tissu, verre…
Il peut répondre à une commande passée par un client ou proposer lui-même un projet. Dans les deux cas, le produit fini doit correspondre parfaitement aux attentes de la clientèle, avec qui le sérigraphe a des contacts fréquents.
En fonction de l’organisation de l’entreprise et de sa taille, le sérigraphe réalise tout ou partie des opérations d’impression : préparation de la “forme imprimante” (surface-écran avec toile de meunier), composition des teintes, préparation des encres, calcul de la quantité d’encre nécessaire au tirage, réglage des machines et des séchoirs, et enfin impression sur table manuelle ou mécanique.
Pour ce qui concerne, en amont, la composition du motif à imprimer, le travail à la main se fait de plus en plus rare. Le dessin se fait le plus souvent sur des logiciels de PAO (production assistée par ordinateur). De même, les découpes sont numérisées et l’impression est souvent automatisée.
Une fois les supports imprimés, le sérigraphe les transmet pour finition avant leur livraison.
Dans une imprimerie ou en atelier, le sérigraphe exerce presque toujours debout, dans les odeurs de solvants et dans le bruit (la nuisance sonore est néanmoins atténuée grâce à la généralisation des cabines de pilotage insonorisées).
Les horaires de travail varient selon les entreprises, mais ils sont souvent réguliers et postés (2 x 8).
À noter : les applications spécifiques de la sérigraphie sont remplacées peu à peu par l’impression numérique à jet d’encre, mais la sérigraphie reste encore vivante, notamment pour les travaux de haute qualité destinés au verre et au tissu.
Formation
CAP et bac pro :
– CAP sérigraphie industrielle ;
– bac pro réalisation de produits imprimés et plurimédia option A production graphique ou B productions imprimées;
– bac pro artisanat et métiers d’arts option communication visuelle plurimédia ;

BTS (bac + 2) :

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Opératrice de saisie / Opérateur de saisie

L’opératrice de saisie est une spécialiste du clavier d’ordinateur. Elle saisit des documents ou des données, manuscrits ou enregistrés ou des informations destinées à alimenter des bases de données sur un micro-ordinateur.
fonctions
L’opératrice de saisie a remplacé l’ancienne dactylo avec des compétences nouvelles.
Elle classe, pointe, vérifie les documents nécessaires à la saisie des informations pour un ou plusieurs services de l’entreprise. Elle effectue avec des outils informatiques l’enregistrement des données alphanumériques, numériques ou comptables.
Selon la taille de l’entreprise, elle peut aussi assurer le tri et la distribution du courrier, la gestion des commandes et des stocks de fournitures de bureau.
Le travail s’effectue dans un bureau ou en centrale de saisie à partir de consignes précises et en fonction de délais à respecter. Cela nécessite des échanges d’informations avec les autres services.
Les horaires sont en général réguliers.
L’opératrice de saisie travaille dans les grandes entreprises et les PME ou – par le biais du télétravail – à domicile.
Formation
Il est de plus en plus difficile de trouver un emploi au niveau DNB (diplôme national du brevet) dans le domaine du secrétariat. Des postes d’employé de bureau restent encore ouverts mais de plus en plus polyvalents et concernent les services généraux de l’entreprise.
La formation de base est aujourd’hui le bac pro.
– Bac pro gestion-administration (ex bac pro secrétariat),
– Bac techno STMG (sciences et technologies du management et de la gestion),
– Bac techno ST2S (sciences et technologies de la santé et du social).

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Média-planner

Média-planner
Le média-panner élabore un plan média afin de monter et d’organiser les étapes d’une campagne publicitaire dans les différents médias (presse, affichage, télévision, radio et web). A partir d’études quantitatives et qualitatives, il sélectionne les supports qui permettront d’atteindre la cible définie par l’annonceur.
fonctions
Le média-planner prévoie et coordonne les passages des campagnes publicitaires dans les grands médias traditionnels et sur web.

Il est chargé de l’élaboration du plan média. Il détermine, en tenant compte du produit à valoriser et du public cible, les meilleures stratégies à mettre en œuvre. Il doit maximiser l’image médiatique
du produit et de l’entreprise qui a passé commande auprès de son agence.Le média-planner fait donc le lien entre les annonceurs et les agences de ventes d’espaces publicitaires.

Il évalue aussi l’impact des campagnes publicitaires, en coût et en efficacité, en s’appuyant sur des outils statistiques et des études de marché. Il analyse leur rentabilité en fonction des tarifs et des différents supports.
Ce métier exige le goût et l’analyse des chiffres ainsi que le sens de la négociation commerciale.

Le média-planner a une obligation de résultat. Il peut exercer au sein d’une agence de publicité ou d’une centrale d’achat.
Formation
Le secteur du marketing fait le plus souvent appel à des cadres de niveau bac + 5. Ainsi le média-planner est généralement issu d’une formation commerciale, mais il peut aussi se former à l’université :
– diplôme d’écoles de commerce (Hec, Em Lyon, Essec, Audencia…), marketing
– diplôme d’IEP ou du Celsa,
– master pro en communication, économie, statistiques (Ensae), gestion.

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Illustrateur

En collaboration avec un auteur ou un éditeur, l’illustrateur traduit des textes en dessins. Il illustre surtout des livres pour la jeunesse et des ouvrages scolaires ou parascolaires, mais il peut aussi travailler pour la presse ou la publicité.
fonctions
Dans l’édition, l’illustrateur collabore à la fois avec l’auteur, dont il doit respecter le texte, et avec le directeur artistique, qui lui soumet le cahier des charges établi en amont : code couleur, typographies à utiliser, formats prévus, délais de livraison…
Malgré la contrainte des consignes reçues, l’illustrateur jouit globalement d’une grande liberté créatrice.
L’illustrateur peut être chargé de l’intégralité des pages d’un ouvrage (notamment pour un album de bande dessinée) ou seulement de la couverture.
Dans le cas d’illustrations multiples, il travaille à partir des “découpes” qui matérialisent les emplacements consacrés aux dessins dans le texte.
Pour une illustration de couverture, il travaille en grand format et doit trouver la meilleure traduction visuelle du titre.
Dans tous les cas, l’illustrateur propose toujours des esquisses ou des crayonnés pour les faire valider, avant de passer à la phase de colorisation sur une table à dessin ou, le plus souvent, sur un ordinateur équipé d’une palette graphique.
Doué pour le dessin et la peinture, l’illustrateur peut utiliser différentes techniques de dessin sur papier (encre, gouache, feutre, crayon, pastel, acrylique…), ainsi que des outils informatiques et des logiciels spécifiques (Illustrator, Photoshop, Paint…).
Traditionnellement, l’illustrateur travaille plutôt en solitaire, chez lui ou dans un atelier, mais la tendance actuelle est au regroupement dans un même local de travailleurs indépendants qui mettent en commun leurs moyens techniques, leur matériel et leur documentation.
Très rarement salarié, l’illustrateur doit savoir se vendre et décrocher des commandes. Pour cela, il prend grand soin de son “book” qu’il met à jour régulièrement pour présenter ses travaux les plus convaincants à des employeurs potentiels.
Outre son savoir-faire technique et artistique, l’illustrateur doit avoir de la personnalité, un esprit très créatif et un style bien à lui.
Formation
Beaucoup d’illustrateurs sont autodidactes, mais il est conseillé de suivre une formation artistique et/ou graphique.
L’idéal est de débuter par un bac techno STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués). Les bacheliers des séries générales devront suivre une année de Manaa (mise à niveau en arts appliqués).
Exemples de formations :
– BTS design graphique options communication et médias imprimés, médias numériques,
– DMA (diplôme des métiers d’art) arts graphiques ;
– DNAT (diplôme national d’arts et techniques) design graphique ;
– DSAA (diplôme supérieur d’arts appliqués) créateur-concepteur option communication visuelle ;
– DSAA illustration médicale et scientifique;
– DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) option art, communication…

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Documentaliste

Rechercher, traiter et communiquer l’information : les fonctions du documentaliste sont multiples. Internet et les bases de données numériques ayant complexifié les fonds d’information et les techniques de recherche, de nouveaux métiers apparaissent.
fonctions
Le métier de documentaliste s’exerce à différents niveaux de compétence.
L’assistant documentaliste assure les tâches d’exécution nécessaires à la gestion d’un système documentaire.
Le documentaliste alimente les bases de données, analyse, indexe et exploite les documents.
L’ingénieur documentaliste conçoit, organise et dirige des systèmes documentaires.
L’expert documentaliste, responsable de la politique documentaire d’une entreprise, sait trouver des solutions.
Le documentaliste se tient au courant des nouvelles parutions par plusieurs moyens : bibliographies, revues spécialisées, banques de données, fils RSS, enquêtes… Il sélectionne les documents à acquérir et, pour chaque document réceptionné, il établit une notice catalographique (carte d’identité). Après en avoir analysé le contenu et extrait les idées essentielles, il les traduit en langage documentaire.
Le documentaliste aide aussi les consultants dans leur recherche et dans la manipulation des fichiers électroniques. Il assure parfois un travail de promotion en organisant des expositions ou des animations.
Le documentaliste du secteur audiovisuel recherche des documents (images fixes ou animées) pour un journal télévidé ou un magazine d’information. À ce titre, il participe aux conférences de rédaction. Il archive les éditions et les rushes.
Dans l’édition, le documentaliste prépare différents dossiers pour le secrétaire d’édition, l’illustrateur, le graphiste…
La révolution numérique a engendré de nouveaux métiers ou de nouvelles fonctions.
Le gestionnaire de données est spécialiste des banques de données numériques.
Le chargé de veille documentaire assure l’interface entre les spécialistes d’un domaine (biologistes, publicitaires…) et les sources d’information.
Le rédacteur documentaliste rédige des notices d’utilisation, des procédures qualité, des manuels…
Le record manager gère les archives vivantes d’une entreprise pour sauvegarder son patrimoine historique.
Le consultant en système d’information, travailleur indépendant, est rattaché à une société de services en ingénierie documentaire (audit et conseil).
La fonction publique (notamment la fonction publique territoriale) et l’Éducation nationale (concours de professeur documentaliste) emploient un grand nombre de documentalistes.
Dans le privé, les employeurs sont surtout de grandes entreprises qui possèdent un centre de documentation.
Qualités indispensables : polyvalence, maîtrise de l’informatique et d’internet, connaissance d’une langue étrangère. Dans l’audiovisuel, il faut aussi de bonnes connaissances en sémiologie et en droit de l’image et de l’information.
Formation
De bac + 2 à bac + 5, les formations en documentation sont nombreuses. Il est préférable d’acquérir d’abord une formation de base (niveau bac + 3 ou bac + 5) scientifique, économique ou juridique et, en complément ou simultanément, un diplôme relatif aux techniques documentaires.
– DUT Gido (gestion de l’information et du document dans les organisations), préparé dans 10 IUT;
– Deust métiers des bibliothèques et de la documentation;
– licence pro documentation et information scientifiques et techniques;
– licence pro gestion et édition de fonds photographiques et audiovisuels;
– licence pro ressources documentaires et bases de données;
– master pro gestion de l’information et du document;
– master pro information et documentation;
– master pro métiers de la documentation;
– master documentation;
– master documentation et enseignement;
– master science de l’information et du document

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Directrice artistique / Directeur artistique

Le directeur artistique est avant tout un créatif qui met en forme l’aspect visuel d’une publicité, d’un magazine, d’un livre, ou d’une émission de télévision. Il s’inscrit dans la stratégie de communication du service commercial et à partir du choix des supports par le service média.
fonctions
Les missions du directeur artistique (DA) s’orientent autour de trois axes : la conception, la négociation et le suivi technique.
Dans le domaine de la conception, le directeur artistique réalise un support de communication visuelle sous forme de dessins, graphismes (mise en pages, mise en volume).
Le DA peut également créer des messages publicitaires sous une forme écrite, graphique, audiovisuelle. Plusieurs projets sont élaborés. Un projet est concrétisé soit par une maquette, soit par un « rough » (visualisation des éléments essentiels) ou par un « story-board » (scénario d’un film sous forme de BD).
Le projet est présenté au client. Le directeur artistique, afin de convaincre le client de l’efficacité du projet, doit rationaliser sa démarche et trouver l’argumentation la plus percutante.
Enfin, dernière étape, le suivi technique. Pendant cette phase, le directeur artistique pilote une équipe de graphistes, de photographes, d’illustrateurs, de réalisateurs de films, etc.
Il collabore à la préparation et à la réalisation des documents afin que ceux-ci s’inscrivent bien dans l’optique de la campagne définie. Il choisit les caractères typographiques des textes, veille au cadrage des photographies. Il communique au maquettiste toutes les indications nécessaires à l’exécution définitive de la maquette avant impression.
L’activité s’exerce dans un bureau ou dans un atelier, seul ou en équipe, à domicile ou dans l’entreprise : atelier de dessin (édition ou presse), studio de création, agence de publicité.
Les horaires sont souvent irréguliers et liés aux impératifs de la commande. L’activité peut occasionner des déplacements, notamment dans les ateliers de fabrication.
Les techniques informatiques comme la publication assistée par ordinateur (PAO) et la conception assistée par ordinateur (CAO), la palette graphique ou l’image de synthèse sont couramment utilisées.
Imagination, créativité, curiosité d’esprit, sens de l’esthétique et du dessin, don d’observation, intuition, sont des qualités indispensables.
Polyvalence technique et dons artistiques se conjuguent. Comme tout créatif, le directeur artistique doit se tenir branché afin de bien sentir son époque, en saisir les évolutions et les modes.
Formation
Il n’existe pas de conditions strictement définies pour exercer cette activité. Une formation aux arts graphiques et au design est cependant indispensable :
– de niveau bac + 2 : BTS design graphique options A et B,
– bac + 3 : DNAT diplôme nationael des arts et techniques,
– bac + 4/5 : DNAP diplôme national des arts appliqués, DNSEP diplôme national d’expression plastique, DSAA diplôme supérieur d’arts appliqués, écoles des beaux-arts, arts décoratifs …

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Délégué commercial édition

Le délégué commercial du secteur de l’édition assure la diffusion des nouveaux titres auprès des points de vente : librairies, grandes surfaces, maisons de la presse, librairies en ligne… Il apporte des conseils et répond aux besoins des libraires.
fonctions:
Le délégué commercial édition (ou VRP édition) assure la promotion et la vente auprès de différents points de vente : librairies, grandes surfaces, les maisons de la presse, les librairies en ligne…
Mais le délégué commercial peut aussi démarcher des lieux de consultation et de prêt : comités d’entreprise, bibliothèques, structures culturelles, établissements scolaires…
Le délégué commercial représente une maison d’édition ou un diffuseur. Il s’occupe des nouveautés, tous genres confondus, présentes au catalogue. Il peut être spécialisé dans une collection ou un type de produit : littérature générale, encyclopédies, dictionnaires…
Pour développer son activité et atteindre les objectifs fixés par son directeur des ventes, le délégué commercial doit entretenir de bons rapports avec les libraires et les détaillants. Il veille particulièrement à une bonne gestion de son offre, en évitant la rupture de stock chez son employeur et le retour des invendus par le libraire.
C’est un métier plutôt solitaire qui implique des déplacements fréquents sur un secteur géographique déterminé.
Qualités indispensables : bonne présentation, grande force de conviction, bonne connaissance du milieu de l’édition, bonne organisation personnelle et bonne culture générale.
À noter : la promotion des manuels scolaires et des ouvrages parascolaires auprès des établissements du primaire et du secondaire est plutôt prise en charge par des délégués pédagogiques, qui vont notamment à la rencontre des enseignants.
Formation
Les formations du secteur de la vente et du commerce sont les mieux adaptées pour devenir délégué commercial édition.
Exemples de formations à bac + 2 :
– BTS NRC – négociation et relation client) ;
– BTS MUC – management des unités commerciales) ;
– DUT TC – techniques de commercialisation ;
– DUT information-communication.

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Correcteur / Correctrice

Le correcteur intervient sur tout texte écrit destiné à la publication, sur papier ou en ligne. Il veille à la fois au bon usage orthographique et grammatical, à la tenue syntaxique, au respect des règles typographiques et à la cohérence du contenu.
fonction
Qu’il travaille pour une maison d’édition, pour un titre de presse, pour un site internet ou encore pour une agence de communication, le correcteur passe au crible les textes qui lui sont confiés pour y traquer toutes les fautes.
Orthographe, grammaire, syntaxe, ponctuation, typographie… mais pas seulement ! Sur écran en « préparation de copie » ou armé de son stylo rouge pour un travail sur papier, le correcteur, attentif à la forme autant qu’au fond, procède à une lecture à plusieurs niveaux, à la fois technique et critique.
Il doit avant tout corriger toutes les erreurs mot à mot, signe par signe. Pour cela, il s’appuie sur sa maîtrise de la langue française et utilise des dictionnaires d’orthographe, des grammaires et se réfère à un code typographique. S’il travaille sur écran, il peut utiliser en appui un logiciel de correction automatique comme ProLexis.
Parallèlement, le correcteur doit appréhender le sens général du texte pour pouvoir en vérifier la cohérence globale et la moindre information.
Si nécessaire, ou si l’éditeur le demande expressément, la correction au sens strict peut être approfondie par un travail de réécriture, ou rewriting. Dans ce cas, il ne s’agit plus de corriger seulement les fautes, mais de modifier le texte plus largement, ce qui demande de vraies capacités rédactionnelles : couper, compléter, réorganiser des chapitres, expliciter des passages obscurs, reformuler le style…
Quel que soit son degré d’intervention, le correcteur doit toujours respecter la pensée de l’auteur et ne jamais trahir le contenu de l’ouvrage.
Ouvrages d’art, romans, guides pratiques, études scientifiques… Pour passer de l’un à l’autre, le correcteur doit faire preuve d’une solide culture générale et d’une grande ouverture d’esprit.
Attention, les maisons d’édition qui proposent des postes à temps plein sont de plus en plus rares : les correcteurs exercent donc le plus souvent chez eux, en solitaire, pour le compte d’un ou plusieurs employeurs, avec le statut de “TAD” (travailleur à domicile).
C’est la même chose dans la presse. L’omniprésence des technologies (logiciels, systèmes de gestion en contenu…) et les nouvelles organisations dévoluent l’activité du correcteur aux journalistes ou aux secrétaires de rédaction. Le métier évolue donc très vite.
De fait, les correcteurs sont de moins en moins nombreux, y compris dans la presse quotidienne nationale, qui constitue pourtant l’aristocratie du métier.
Formation
Il n’existe pas de diplôme spécifique pour devenir correcteur, mais il est fortement recommandé de suivre une formation proposée par une école spécialisée. Exemples :
– Formacom ;
– Centre d’écriture et de communication ;
– CFPJ (Centre de formation et de perfectionnement des journalistes) ;
– Emi-CFD (École des métiers de l’information) ;
– Asfored (Centre de formation du Syndicat national de l’édition).

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Conducteur de presse numérique

Le conducteur de presse numérique travaille sur une machine d’impression qui ne nécessite pas de film ni de plaque. Le travail de préparation est réalisé sur des documents virtuels et les transferts de production (flux) sont entièrement numériques.
fonctions
En atelier d’impression, le conducteur de presse numérique commence par vérifier que les fichiers prépresse qui lui ont été fournis (fichiers à traiter avant l’impression à proprement parler) soient utilisables. Ensuite, il traite et calibre les fichiers pour les rendre exploitables sur machine.
Durant le tirage, le conducteur de presse numérique assure la production selon la commande et veille en permanence à la qualité de l’impression, notamment au rendu des couleurs (colorimétrie). Si nécessaire, il fait des corrections pour atteindre le résultat souhaité par le client. En fonction de la machine utilisée, il peut effectuer en ligne certaines opérations de finition.
Le conducteur est responsable de l’entretien courant de sa machine et, selon l’organisation de l’entreprise où il travaille, il peut aussi se voir confier des tâches sur la pelliculeuse, la piqueuse, la découpe laser, la gravure, les traceurs…
Le conducteur de presse numérique maîtrise l’essentiel des logiciels de PAO (InDesign, Publisher, XPress…) et sait gérer les fichiers au format PDF. Parallèlement, il doit tout savoir des interactions entre les encres tulisées et les supports.
Polyvalence, méticulosité et sens de l’organisation sont des qualités indispensables pour ce métier.
Formation
Formations les plus adaptées pour devenir conducteur de presse numérique :
niveau bac
– bac pro réalisation de produits imprimés et plurimédia option A produits graphiques option B productions imprimées,
niveau bac + 2
– BTS etudes de réalisation d’un projet de communication option A études et réalisation de produits plurimédia option B études de réalisation de produits imprimés,
niveau bac + 3
– licence pro flux numérique édition et production d’imprimés

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Conducteur de machines d’assemblage

Le conducteur de machines d’assemblage et de finition intervient après l’impression des feuilles. Il effectue les opérations finales (assemblage, brochage…) qui donnent au produit imprimé son aspect matériel définitif : livre, journal, revue, cahier, brochure.
fonctions
Le conducteur de machines d’assemblage assure la conduite de différentes machines automatisées : massicot pour la coupe des feuilles, encarteuse-piqueuse pour l’assemblage des feuilles avec des agrafes ou des fils, reliure ou brochage pour finaliser le produit.
Ces machines permettent de réaliser livres, revues, catalogues, cahiers, classeurs…
Après avoir consulté le dossier de transformation où sont indiqués le format et le type de couverture, le conducteur prépare les accessoires tels que colle, agrafes, fils et toile, et approvisionne la machine. Il programme ensuite le lancement de la production sur ordinateur.
Les machines à commandes numériques sont aujourd’hui généralisées et le métier évolue.
En cours de fabrication, il surveille les opérations de transformation et opère les réglages et les contrôles indispensables. Enfin, il vérifie les produits qui sortent de la machine, effectue le nettoyage du matériel et veille à son bon fonctionnement.
Pour être capable d’intervenir en cas de panne ou d’anomalie, il doit en outre avoir des compétences en mécanique, en automatisme et en électronique.
Le conducteur exerce généralement en usine ou en atelier d’imprimerie, debout, dans un environnement bruyant. Les horaires peuvent être décalés, car beaucoup d’ateliers fonctionnent souvent pendant 16 h ou 24 h par jour et les équipes sont tournantes.
Formation
Les formations les plus adaptées sont les suivantes :
– bac pro façonnage de produits imprimés,routage,
– bac pro artisanat et métiers d’arts, option communication visuelle plurimédia,
– bac pro réalisation de produits imprimés et plurimédia option A productions graphiques option B productions imprimées,

– BTS études de réalisation d’un projet de communication option A études de réalisation de produits plurimédia option B études de réalisation de produits imprimés
A savoir : l’apprentissage et l’alternance débouchant sur un contrat de professionnalisation pour les 16/25 ans est particulièrement important dans les métiers du livre et de l’imprimerie.

Catégories
Edition & journalisme

Chef de projet e-commerce livre

Le chef de projet e-commerce livre est en charge de la structuration technique et du développement commercial de la diffusion de contenus numériques proposés par des éditeurs (e-books, applications…) à destination de clients revendeurs.
fonctions
Le chef de projet e-commerce travaille dans le commerce des nouvelles technologies et des produits dématérialisés : musique, jeux vidéo, VOD (vidéo à la demande), presse en ligne, télécoms…
Rattaché au secteur de l’édition, il est chargé spécifiquement de la commercialisation des livres numériques (e-books).
Ce professionnel de haute qualification est chargé de plusieurs missions.
Il est d’abord maître d’ouvrage et coordonnateur technique auprès des intervenants internes (e-plateforme, direction des systèmes d’information, éditeurs, services administratifs…) et externes (revendeurs, prestataires…). À ce titre, il rédige le cahier des charges du produit : format, fonctionnalités, modes de distribution…
Le chef de projet e-commerce assure aussi une veille technologique, marketing et commerciale sur le secteur de la distribution numérique. Il analyse les données des marchés (prix, fonds, thématiques…) et fait un reporting mensuel sur les tendances observées.
Il prend aussi en compte les évolutions du comportement des consommateurs pour adapter les techniques web. Il anime notamment la réflexion stratégique sur le développement des canaux de distribution et des différents formats : pure players VS librairies en ligne, sites internet VS mobiles, liseuses, tablettes…
Au niveau de la diffusion, le chef de projet formalise les actions webmarketing et commerciales en direction de l’équipe de vente e-commerce. Il met en cohérence et coordonne les offres éditeurs.
Il accompagne également les éditeurs, suit la communication des nouvelles offres (e-books, applications, e-books enrichi…) et conseille l’administration de leur production numérique.
Outre une très bonne connaissance des nouvelles technologies appliquées à l‘édition, le chef de projet e-commerce livre maîtrise des langages techniques spécifiques.
Autonomie, rigueur, qualité d’écoute, sens de l’organisation et aptitude au travail en équipe sont des qualités indispensables.
La pratique de l’anglais courant est obligatoire.
Formation
Plusieurs formations mènent au métier de chef de projet e-commerce livre :

– BTS Edition,

– licence pro édition et commerce du livre / production du livre papier et numérique

– Master pro Métiers de l’édition et de l’audiovisuel ,

Catégories
Edition & journalisme

Chef de fabrication des industries graphiques

Chef d’orchestre des industries graphiques, le chef de fabrication assure le lien entre la production et les clients, à la jonction entre le prépresse (mise en page, maquette…) et l’impression. Il maîtrise l’ensemble de la chaîne et des matériels utilisés.
fonctions
À la fois technicien, gestionnaire, acheteur et conseiller, le “chef de fab” est chargé de mener à bien la réalisation de produits éditoriaux variés : livres, brochures, affiches, plaquettes de présentation…
Pour cela, le chef de fabrication intervient à plusieurs niveaux et a de nombreux interlocuteurs : service commercial, atelier de fabrication, fournisseurs, sous-traitants et fabricants. Dans une petite structure, il assume d’ailleurs diverses fonctions : technicien de fabrication, chef d’atelier, deviseur…
En relation constante avec la clientèle, le chef de fabrication doit répondre au mieux aux demandes des clients, avec l’objectif d’améliorer la qualité tout en réduisant les coûts.
Pour chaque produit, il commence par établir le dossier de fabrication (choix du support, de l’encre, des couleurs…), fixe les coûts de production, le travail à effectuer et le devis. Il planifie l’impression des produits et définit les priorités.
Le chef de fabrication doit impérativement faire respecter les délais d’impression négociés avec les clients : si une machine tombe en panne, par exemple, il doit trouver une solution pour que la publication ne prenne pas de retard.
Pour exercer ce métier, il faut être organisé, avoir le sens des relations, être capable de faire face à l’imprévu… et avoir de l’autorité !
La totalité du processus de production étant désormais automatisée, on peut obtenir aujourd’hui des résultats de qualité en des temps records.
Pour exploiter au mieux des matériels informatiques de plus en plus puissants et des logiciels de plus en plus complexes, le chef de fabrication doit avoir une parfaite connaissance des nouvelles technologies, de la maintenance et du contrôle qualité.
Formation
Le poste de chef de fabrication est rarement occupé par des débutants. Plusieurs années d’expérience sont nécessaires avant d’obtenir cette responsabilité.
Dans tous les cas, une formation de niveau bac + 2 ou bac + 3 est nécessaire. Exemples :
– BTS études de réalisation d’un projet de communication option A études et réalisation de produits plurimédia option B études de réalisation de produits imprimés,

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Edition & journalisme

Chef d’atelier des industries graphiques

Textes imprimés, design, logos, emballages, illustrations, le chef d’atelier des industries graphiques est responsable de la fabrication de produits de communication.Il tient compte de la quantité, de la qualité, des délais et des coûts de production.
Fonctions
Cadre technique, on le rencontre aussi bien en imprimerie de labeur (affiches, revues, imprimés publicitaires…), que dans la presse (journaux, hebdomadaires).
Le chef d’atelier des industries graphiques travaille en relation directe avec le directeur technique ou le chef d’entreprise.
Selon la taille de la structure, il est en charge de l’encadrement, de la gestion administrative et de la production. Il dispose d’un dossier de fabrication contenant les informations relatives aux procédés, aux quantités, à la qualité et aux délais de production graphique.
Le chef d’atelier contrôle le bon déroulement du traitement des différents dossiers clients. Il fixe le niveau d’exigence à respecter en fonction du devis de la commande. A chaque opération, il analyse et contrôle le produit réalisé.
Le chef d’atelier travaille aussi dans un bureau. Il peut avoir des horaires réguliers ou décalés (équipe du matin ou du soir).
Chargé d’encadrer le personnel de maîtrise et ouvrier, il organise le travail et les équipes en fonction des objectifs de production et cherche à optimiser le fonctionnement du parc machines.
Le chef de fabrication est son principal interlocuteur. Il collabore aussi avec différents services de l’entreprise : ventes, personnel, entretien, approvisionnements.
Animateur et chef d’équipe, il se doit d’avoir le sens des relations humaines. Il est également en contact avec les clients, notamment au moment de la signature des bons à tirer (BAT).
Ses connaissances techniques sont importantes. Il maîtrise l’ensemble des techniques de production, ainsi que les différentes étapes de la chaîne graphique.
Il doit suivre l’évolution des logiciels informatiques utilisés en imprimerie et dans le domaine de l’image afin d’anticiper les changements. Sa maîtrise de la gestion lui permet de maîtriser les coûts.
Formation
Le BTS est un niveau indispensable. On y accède après un bac S ou STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués). Des bacs professionnels peuvent aussi être une étape dans l’acquisition des techniques modernes du graphisme :
– bac pro réalisation de produits imprimés et plurimédia option A productions graphiques option B production imprimées,
– bac pro artisanat et métiers d’art option communication visuelle multimédia,
– BTS études de réalisation d’un projet de communication option A études de réalisation de produits plurimédia option B études de réalisation de produits imprimés
– BTS design graphique option A communication et médias imprimés, option B communication numérique.

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Edition & journalisme

bibliothècaire

Le bibliothécaire accueille, oriente et conseille le public dans sa recherche de lecture ou d’information. Les postes de bibliothécaire de la fonction publique d’État et territoriale sont accessibles sur concours.
fonctions:
Sous la direction du conservateur, le bibliothécaire participe à la gestion du fonds documentaire. Il ne s’occupe pas uniquement de livres mais aussi de CD, DVD, Cédéroms, livres audio, de magazines ou de publications spécialisées.
Il participe aux choix d’acquisition des ouvrages qui enrichissent le stock et veille au réassort. Il répertorie et indexe les livres et produits culturels selon des techniques très pointues.
Il collabore également aux tâches de conservation des ouvrages et documents.

Le bibliothécaire répond aux besoins du public, qu’il conseille et guide dans sa recherche. Auprès du jeune public, il éveille la sensibilité et donne le goût de la découverte de la lecture et des livres. Il accompagne le grand public dans sa demande. Il peut prêter son concours dans le cas de recherches savantes ou universitaires.

Selon la politique arrêtée par le conservateur, le bibliothécaire organise des expositions ou des conférences-débats.

Les bibliothèques municipales (ou d’arrondissement à Paris, Lyon et Marseille) tout public sont les principaux employeurs. Les bibliothèques nationales, universitaires ou d’entreprise offrent des débouchés plus limités. Il faut aussi savoir que les bibliothèques privées ont souvent recours à des temps partiels ou même à des bénévoles comme les comités d’entreprise.

Pour intégrer la fonction publique d’État, il faut passer un concours et dans la fonction publique territoriale, rechercher un employeur. Les concours d’accès sont de catégorie A et B.

Le bibliothécaire maîtrise les nouvelles technologies (logiciels de classement et de recherche). Méthode, sens de l’organisation et esprit curieux sont des qualités indispensables au métier de bibliothécaire.
Pour passer les concours de catégorie A : il faut avoir un diplôme de niveau bac + 3 et/ou bac + 4 ou équivalent.

Pour passer les concours de catégorie B : il faut avoir un diplôme de niveau bac à bac + 2 (L2, L3, BTS, DUT…).
Formation
Selon les postes occupés dans la fonction publique d’État et la fonction publique territoriale, les diplômes et formations s’échelonnent de bac à bac + 5.
Dans le privé, les formations requises sont de niveau bac + 2 à bac + 3.
Diplômes conseillés :
– DUT information-communication option métiers du livre et du patrimoine ;
– Deust métiers des bibliothèques (Lille 3, Rennes 2) ;
– licence : lettres et sciences humaines ;
– licence professionnelle : bibliothèque (Aix-Marseille 2), métiers des bibliothèques, documentation et archives numériques (Grenoble 2) ; bibliothèques-médiathèques (Paris 5)…
– master professionnel : métiers du livre, option bibliothèque (Paris-Ouest), sciences de l’information et des bibliothèques (Lyon 1), métiers des bibliothèques (Grenoble 3)…

Concours ouverts dans la fonction publique d’État : ministère de la Fonction publique, rubrique Score.
– catégorie B (bac ou bac + 2) : bibliothécaire adjoint, bibliothécaire adjoint spécialisé,
– catégorie A (licence) : bibliothécaire, conservateur de bibliothèques.

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Edition & journalisme

Auteur

Romancier, essayiste, scénariste, compositeur ou dramaturge, l’auteur écrit des textes destinés directement à la publication, ou bien à la conception de spectacles vivants ou de programmes audiovisuels. Ce métier demande de la ténacité et un excellent réseau !
fonctions:
Romans, scénarios, pièces de théâtre, essais, chansons, musique, guides… L’auteur est un créatif qui travaille selon son inspiration ou sur commande d’un éditeur. Objectif : être publié pour être lu ou entendu !
L’auteur peut créer à partir d’une idée, d’un texte préexistant, d’une référence, d’un motif, de documents, d’entretiens… Les sources sont infinies ! Il travaille en fonction des codes imposés par le genre : par exemple, un polar ne se construit pas de la même façon que des mémoires, un reportage, un carnet de voyage ou un essai scientifique.
L’auteur doit aussi tenir compte du public visé (enfants, adultes…) et des consignes éditoriales : format, nombre de pages, présence ou non d’illustrations…
L’auteur est aussi un documentaliste, puisqu’il doit chercher des informations concernant le sujet traité. Pour cela, en fonction du texte sur lequel il travaille, il consultera des manuels d’histoire, des archives de presse, des photos…
On appelle “manuscrit” la première version du texte de l’auteur – même si celui-ci est saisi sur ordinateur ! Une fois son manuscrit achevé, l’auteur débutant doit suivre un véritable parcours du combattant, souvent décourageant.
Contacter les éditeurs, les sociétés d’auteur, les maisons de production, fréquenter les salons du livre, envoyer plusieurs dizaines d’exemplaires de son texte… Avant de se lancer, le mieux est de prendre conseil pour savoir frapper aux bonnes portes selon le type de publication attendu.
Même s’il est vrai que l’édition en ligne ouvre de nouveaux horizons aux jeunes auteurs, ce parcours reste incontournable pour qui veut se faire éditer de façon traditionnelle.
Savoir écrire, avoir du style et des idées originales ne suffisent pas : l’auteur doit construire son réseau et enrichir sans cesse son carnet d’adresses, atout majeur dans le milieu.
C’est un travail solitaire et de longue haleine qui demande beaucoup de ténacité : en moyenne, sur mille manuscrits envoyés aux éditeurs, deux seulement seront retenus et verront le jour en librairie…
Formation
Parce que le talent prévaut sur le diplôme, il n’existe pas de formation professionnelle menant au métier d’auteur. Cela dit, de nombreux ateliers d’écriture proposent des formations aux auteurs en herbe ou des stages de perfectionnement aux auteurs plus avancés.
Dans tous les cas, il ne suffit pas d’avoir une bonne plume : il faut non seulement beaucoup de travail et de persévérance, mais aussi répondre au bon moment à la demande éditoriale, souvent dictée par l’actualité et les tendances du moment.
Les auteurs sont souvent de formation littéraire, mais le métier est accessible à tous les profils, puisque toutes les spécialités font l’objet de publications : technologies, tourisme et voyage, sport, politique, vie pratique, économie, jeunesse, arts…
En plus de maîtriser les techniques de rédaction et de construction narrative, l’idéal est donc d’être compétent dans une matière spécifique.