Le médecin légiste est avant tout saisi par la justice pour autopsie en cas de décès d’origine criminelle, mais il est aussi sollicité pour des vivants après un accident, des coups et blessures, pour affaires de mœurs ou encore pour évaluer des séquelles.
Description métier
C’est toujours à la demande d’une autorité judiciaire que le médecin légiste agit en tant que spécialiste de médecine légale : parquet, juge d’instruction, magistrat du siège (tribunal correctionnel, tribunal de police, tribunal civil).
Son travail consiste à fournir aux magistrats des informations qui demandent des compétences médicales suite à un décès, un accident, une maladie, une opération, ou toute autre circonstance ayant occasionné des dommages corporels.
Un médecin légiste peut même être sollicité pour décider si un individu est apte ou non à conduire ! Son champ d’activité dépasse donc largement la pratique d’autopsies sur des cadavres, même si celle-ci occupe à peu près le tiers de son temps.
Une autopsie demandée par la justice consiste à déterminer les voies et moyens ayant provoqué un décès suspect et, si possible, la date et l’heure du décès.
Le légiste utilise toute une série d’instruments (bistouri, scie, pince, écarteur, microscope…) pour ouvrir et examiner partiellement ou entièrement un cadavre.
Il fait pratiquer également des analyses chimiques, biologiques ou toxicologiques. À ce titre, il contribue à l’essor de la police scientifique. En tant qu’expert, il est appelé à témoigner lors d’un procès.
Le médecin légiste travaille dans une morgue d’hôpital ou d’institut médico-légal, mais également en extérieur, directement sur la scène d’un crime ou d’une agression.
Un bon équilibre nerveux et mental est évidemment requis pour exercer ce métier.
Formation :
En tant que médecin, le médecin légiste a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales : Paces (première année commune aux études de santé), concours, 2e et 3e années, 4e, 5e et 6e années.
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