Mettre en place et suivre la réalisation des plannings de production en optimisant les délais, l’utilisation des moyens de production et les coûts.
Fonctions :
• Ordonnancement et programmation de la production à court terme
• Suivi, ajustement et modification du planning de production en fonction des aléas
• Coordination et négociation avec les différents services (production, achats, logistique, qualité, marketing…)
• Gestion des stocks et des échéances de délais (livraison, mise à disposition…)
• Lancement des opérations de production, des ordres de fabrication et des demandes d’approvisionnement dans le respect des objectifs de productivité
• Gestion de l’approvisionnement en matières, produits et articles nécessaires à la production et en produits finis pour les centres de distribution (éventuellement)
Compétences :
• Evaluer les risques, les retards et les coûts en cas d’aléas de la production
• Evaluer les temps prévisionnels de production
• Travailler en interface avec les équipes de production
• Optimiser l’organisation du travail, les processus de travail, les moyens utilisés, planifier et en évaluer les résultats
• Utiliser des outils nécessaires à la production
Formation ;
Bac technique (logistique de distribution)
BTS, DUT gestion de production, logistique
Auteur/autrice : Zakaria Ahmadi
Le chargé d’approvisionnements/magasin/expéditions assure la réception, le stockage, la préparation et l’expédition des commandes ainsi que l’approvisionnement des secteurs de production, dans le respect des procédures, qualité, consignes de sécurité et des délais.
Fonctions :
• Préparation des commandes et colisage des produits
• Réception, vérification, stockage et expédition des produits et marchandises
• Réalisation des inventaires de marchandises
• Préparation des ordres de production
• Prélèvement des produits / matières premières ou articles de conditionnement dans les stocks, selon les commandes
• Emballage des produits ou articles selon les normes établies
• Renseignement des documents liés à l’expédition des produits, ainsi que des systèmes informatiques de gestion de stocks
• Repérage et signalement des anomalies de manutention
Profil :
• Organiser la circulation des marchandises
• Utiliser des logiciels de gestion de stocks
• Identifier rapidement et vérifier les produits ou marchandises
• Calculer des quantités, évaluer des écarts (réception des produits, décompte des quantités prélevées sur le stock…), les poids et volumes pour les expéditions
• Codifier les produits, le cas échéant
• Communiquer avec des interlocuteurs différents dans des situations variées
• Appliquer les règles HSE dans toute intervention
• Alerter les services concernés en cas de dysfonctionnement ou d’anomalie
• Anticiper les risques de rupture et faire preuve de réactivité
formation
CAP/ BEP magasinage ou logistique et transport
Bac professionnel logistique
Médicament à usage humain :
• CAP/ BEP magasinage
• Bac professionnel en logistique
• CQP de conduite d’opérations logistiques
• CQPI d’agent logistique
L’étape de production d’un bien de santé correspond à sa phase d’industrialisation. Elle fait suite à la création et au développement par les chercheurs. Le terme d’industrie de santé prend donc ici toute son envergure. Organiser la production sur site, animer des équipes, gérer les lignes de production, optimiser la qualité, respecter la réglementation, les règles d’hygiène et de sécurité…Autant de contraintes données à ces métiers exigeants pour obtenir à la fin un bien de santé irréprochable, fiable et efficace !Depuis plusieurs années, les métiers de la production évoluent et s’enrichissent de nouvelles missions.
Aux obligations déjà élevées de qualité et de sûreté des produits s’ajoute de manière croissante une recherche de performance industrielle et de maîtrise des coûts.
expert immobilier
L’expert immobilier est un professionnel indépendant qui estime la valeur d’un bien pour la location ou la vente. Son expertise est basée sur l’analyse précise de divers documents et sur des visites de terrain.
fonctions
L’expert immobilier a pour mission d’estimer la valeur vénale ou locative d’un bien (terrain, immeuble, appartement, maison, local industriel, fonds de commerce…).
Les demandeurs de cette expertise peuvent être très divers. Si l’expert immobilier répond le plus souvent à la demande du propriétaire, il peut aussi être sollicité par un juge, un notaire, les services fiscaux, un assureur, un gestionnaire de patrimoine, un syndic…
Pour estimer ce bien, l’expert immobilier se rend d’abord sur place pour apprécier le bien à évaluer puis il étudie précisément le dossier. Pour établir son estimation, il prend en compte de multiples critères parmi lesquels la superficie, l’emplacement, le type et la nature de la construction, la situation et l’état des risques naturels, le marché, l’analyse des diagnostics…
Au terme de son expertise, il établit un rapport argumenté, rigoureux et impartial. Ce document est établi selon une méthodologie et des normes précises conformes à la charte de l’expertise en évaluation immobilière.
Comme tout professionnel qui doit répondre de ses fautes, l’expert immobilier est tenu d’être assuré en responsabilité civile professionnelle.
L’expert immobilier est un professionnel qui doit avoir de multiples cordes à son arc. Il doit bien entendu être à même de pouvoir analyser des documents dont les composantes sont très diverses (techniques, juridiques, fiscales, techniques, urbanistiques..). Sens de l’observation, capacités de synthèse et qualités rédactionnelles doivent également compléter ses connaissances professionnelles. Dans le cadre de ses missions d’expertise, il est amené à effectuer de fréquents déplacements.
L’expert immobilier peut travailler à son compte mais aussi pour compte d’un cabinet ou au sein de grandes structures immobilières disposant de leur propre service d’expertise.
Formation
La profession d’expert immobilier n’est pas une activité réglementée. Pour autant, un expert immobilier se doit de maîtriser de multiples compétences pour exercer son métier. Une formation dans le domaine immobilier et une expérience professionnelle du secteur sont les atouts pour réussir dans le métier.
Généralement, les experts immobiliers sont issus d’un cursus bac + 5 :
– certificat d’études juridiques immobilières (ICH),
– diplôme d’école de commerce,
– diplôme d’ingénieur,
– diplôme d’architecte,
directeur commercial
Le directeur commercial est responsable des activités de vente, du marketing et de la publicité. Chargé du développement, il supervise la prospection. Il rend compte de la stratégie commerciale à la direction générale ou au chef d’entreprise.
fonctions
Quel que soit le secteur d’activité (produits ou services marchands) le directeur commercial définit une politique commerciale. Sa mission : optimiser les résultats.
Cela implique des prises de décisions stratégiques : constitution de réseaux de distribution propres aux marchés et aux produits, ouvertures de négociations commerciales avec des partenaires, définition d’une politique de prix, prospection de nouveaux marchés.
D’autres actions sont aussi importantes : organisation d’actions commerciales et promotionnelles, calculs de budgets événementiels, examen et synthèse des infos commerciales en provenance des marchés et études des pratiques de la concurrence, transmission des données au service marketing…
Le directeur commercial définit et contrôle la charte de commercialisation des produits. Son travail d’impulsion et d’animation d’équipe est évidemment primordial.
C’est sous sa responsabilité que sont recrutés les responsables ou chefs de vente. Il est évident que ces activités ont plus ou moins de pertinence selon les secteurs d’activité.
Ce métier le plus souvent présent dans les grandes entreprises s’exerce en liaison avec d’autres responsables : directeur financier, des ressources humaines, technique. À ce niveau de responsabilité les horaires de travail sont élastiques.
Les déplacements, y compris à l’étranger, sont monnaie courante.
formation
La fonction de directeur commercial est le résultat de plusieurs années d’expérience professionnelle dans le domaine de la vente, du marketing ou même dans une fonction de production au niveau encadrement.
Les formations initiales se situent à bac + 5 : grandes écoles de commerce, écoles d’ingénieurs ou masters professionnels ou de recherche à l’université. Beaucoup d’écoles recrutent leurs étudiants après des prépas spéciales en un ou deux ans après le bac. Certaines admettent des élèves après un BTS ou un DUT.
Outre les écoles de commerce ou d’ingénieurs, il existe des réseaux d’écoles spécialisées dans la gestion et de commerce. Elles sont gérées par les chambres de commerce et d’industrie (CCI).
Dans le cadre universitaire des masters professionnels existent dans les domaines de la vente, du commerce, de la distribution et du technico-commercial, de l’économie, de la gestion…
directeur marketing
Le directeur du marketing doit mettre en œuvre des stratégies pour développer la vente des biens ou des services produits par une entreprise. À la fois manager et stratège, il occupe un poste proche du chef d’entreprise ou de la direction générale.
fonctions
Pour définir la stratégie commerciale d’une entreprise, le directeurmarketing détecte les tendances, les opportunités et la concurrence sur le marché qui correspond aux produits de son entreprise.
Il s’appuie sur des études commandées par lui pour analyser et anticiper les attentes et les besoins de clients potentiels (professionnels ou grand public).
Son plan marketing consiste à définir des axes de développement de produits nouveaux ou déjà existants.
Il prend en compte 4 facteurs principaux : caractéristiques des produits (qualité, choix de gamme, garantie…) ; fixation des prix, des remises possibles, des taux de crédit ; choix des canaux de distribution et du merchandising ; mise au point des actions de promotion et de marketing direct.
Toutes ses décisions s’appuient sur le travail des équipes qu’il manage : chefs de produit, chefs de groupe, assistants et commerciaux. Il mesure et analyse les résultats de chaque action et dresse des rapports pour la direction et les autres services de l’entreprise : succès, difficultés rencontrées, évolutions soudaines de la demande, préconisations…
Le directeur du marketing doit donc maîtriser différents aspects de la vie d’entreprise : gestion, finances, management du personnel, techniques commerciales, données juridiques, sans compter d’excellentes capacités de communication.
Il s’agit d’un métier de créatif, avec des pics de stress. À ce niveau de responsabilité, la notion d’horaires de travail n’a pas cours.
Formation
En général, un directeur du marketing a reçu une formation commerciale supérieure et possède une expérience préalable de plusieurs années comme chef de groupe, chef de produit, responsable marketing.
Dans certains secteurs (banque et distribution notamment), il est cependant possible d’accéder à ce poste de responsabilité avec un diplôme de niveau bac + 2/3 par la voie de la promotion interne.
Bac+2
– BTS CI – commerce international,
– BTS NRC – négociation et relation client,
– DUT TC – techniques de commercialisation.
client mystère
Le client mystère est un faux client envoyé par un prestataire spécialisé pour enquêter sur la qualité et l’accueil de magasins, boutiques franchisées, restaurants, hôtels, voyagistes… Exercé d’abord en amateur, client mystère peut devenir une activité à temps plein.
fonctions:
Le client mystère est missionné par des franchises, des succursales, des enseignes ou des chaines pour auditer leur réseau de distribution, de prestations ou de services. Mais l’enquêteur est très souvent employé par des cabinets ou des agences spécialisées dont on trouve les coordonnées sur internet.
Objectifs pour le commanditaire : amélioration du service, études statistiques, marketing.
Le client mystère se fait passer pour un client ordinaire. Il pose des questions, demande conseil, achète les produits, teste l’accueil et fait des réclamations.
Dans une boutique franchisée de prêt-à-porter par exemple, il évaluera l’aspect général, la qualité du conseil, l’affichage des prix le respect de la charte de l’enseigne…
Dans un établissement d’une chaine de restauration, il jugera l’accueil, le service, la propreté, la température des plats…
Discipline, organisation, sens critique, endurance, sont des qualités requises. Un côté acteur ou espion peut donner du piment à l’activité.
Les déplacements sont constants. Le changement de tenues vestimentaires peut se révéler nécessaire selon le type d’enquêtes.
Une bonne mémoire est indispensable ; le client mystère ne peut pas prendre de note ! Chaque visite fait ensuite l’objet d’un rapport de questionnaire en ligne.
Client mystère est d’abord une activité complémentaire destinée à arrondir ses fins de mois. Mais la tendance est aujourd’hui à la professionnalisation.
Le métier débute par des missions ponctuelles. Avec de l’assiduité, la qualité reconnue du travail et surtout son endurance, le client mystère pourra exercer à temps plein.
chef de produit
Le chef de produit est un spécialiste du lancement de nouveaux produits sur le marché. Dans la distribution, son métier est proche de celui d’acheteur. Dans l’industrie, il suit le produit de sa conception à sa livraison dans les circuits commerciaux.
fonctions
Le travail d’un chef de produit dans l’industrie se décline en trois grandes séquences successives : avant tout, les études de marché, puis la définition des caractéristiques du produit et, pour finir, le suivi du processus de vente et de son évolution.
Le chef de produit commande des études de marché au service commercial pour connaître les besoins et les données relatives aux produits concurrents ou comparables.
Il épluche une documentation technique et économique, participe aux expositions et salons pour s’informer des tendances et nouveautés éventuelles. Il définit ensuite le produit à créer pour coller au plus près à la demande.
Avec le service de com’, le chef produit fixe ensuite une stratégie publicitaire pour lancer son produit, décliné ou non en une gamme. Chargé d’un budget publicité spécifique, il informe les commerciaux et leur précise les arguments de vente à privilégier.
Dans l’industrie, le chef de produit participe également au choix et au type de distribution.
Dans le grand commerce et la distribution, le chef de produit est en relation avec l’industrie cliente pour négocier les conditions d’achat pour l’ensemble de l’enseigne. Après tests et essais, il présente ses conclusions aux responsables des ventes.
Les industries des biens de consommation, les centrales d’achat et la vente par correspondance sont les secteurs qui emploient le plus de chefs de produit. Le poste implique des horaires très souples et de nombreux déplacements.
Enfin, les relations avec les services en amont et en aval sont quotidiens : recherche-développement, production, achats, marketing et force de vente, fournisseurs…
formation
Dans l’industrie, le chef de produit possède souvent une formation d’ingénieur complétée par une expérience de commercial.
Dans la distribution, une formation de niveau master en école de commerce ou à l’université est indispensable (marketing, management, distribution, gestion…).
Un minimum de 5 ans d’études après le bac est donc nécessaire pour exercer ce métier. Pratique obligatoire de l’anglais des affaires.
caissier
Le caissier ou la caissière encaisse le montant des marchandises achetées par les clients d’un magasin. La nature des tâches qu’il effectue dépend de la structure et de la taille du magasin qui l’emploie, des produits proposés. Il remplit un rôle d’information auprès de la clientèle.
fonctions
Dans une grande surface ou un libre service, le caissier (ou caissière ou hôte de caisse) reçoit le matin un fonds de caisse qui va lui permettre de rendre la monnaie.
Il accueille les clients lorsqu’ils ont choisi leurs produits. Il fait défiler les articles (ou utilise un pistolet flasheur quand ils sont trop volumineux) devant un lecteur optique afin que les prix correspondant aux codes barres soient enregistrés par la caisse enregistreuse. Il peut être aussi assister les clients lors de l’utlisation des caisses automatiques de plus en plus présentes dans les grandes surfaces.
Dans les très petits magasins qui ne possèdent pas ces systèmes, le caissier, qui est souvent vendeur, tape manuellement les prix ou les références des produits sur la caisse.
Le caissier perçoit cette somme en espèces, en chèque ou en carte de crédit. Il rend la monnaie et remet un ticket de caisse au client. Parfois, il remplit lui-même les sacs des clients.
En fin de journée ou en cours selon l’état de la caisse, il vérifie que le montant de la recette correspond aux ventes effectuées et en rend compte au responsable des caisses. Il tient un « journal de caisse ».
Dans les petits et moyens magasins ainsi que dans les cafétérias, il est souvent polyvalent : lorsqu’il ne travaille pas à la caisse, il range la marchandise en rayon, étiquette les produits, sert les clients ou fait le ménage.
Le caissier travaille seul dans un petit magasin et par équipe dans les grandes surfaces. Il est constamment assis face à sa machine dans un environnement souvent bruyant et parfois il peut avoir à faire à des clients difficiles. Il est placé sous la responsabilité du chef de caisse, du directeur ou du gérant du magasin.
Dans les hypermarchés, le caissier exerce souvent à temps partiel, 5 à 6 heures par jour. Il travaille le samedi et certains jours fériés. Il fait des heures supplémentaires en période de fêtes et travaille parfois jusqu’à 21 h ou 22 h. Il a droit à 2 jours de congé par semaine qui ne sont pas obligatoirement à la suite l’un de l’autre.
Les employeurs exigent une présentation impeccable et fournissent généralement une tenue de travail.
A savoir : le terme de caissier est quelquefois utilisé dans le secteur de la banque/assurance
Formation
En fonction des spécialités plusieurs CAP de vente existent :
– CAP employé de vente : option produits alimentaires, option produits d’équipement courant, option services à la clientèle, option produits de librairie papeterie-presse,
– CAP d’employé de commerce multispécialités,
– Bac pro technicien conseil vente en alimentation, options produits alimentaires ou vins et spiritueux,
– Bac pro technicien conseil vente en animalerie,
– bac pro technicien conseil vente en en produits de jardin.
Tous les bacs pro du commerce ou de la vente favorisent une carrière évolutive dans le domaine de la distribution.
Tous ces diplômes peuvent se préparer en apprentissage. Certains établissements exigent le niveau 3e minimum et un diplôme de vente. En général, les établissements ménagent quelques jours de formation à leurs employés recrutés. Quelques hypermarchés exigent le niveau bac pro commerce pour embaucher.
agent immobilier
L’agent immobilier vend et/ou loue des appartements, des maisons et des locaux commerciaux ou industriels. Titulaire d’une carte professionnelle délivrée par le préfet, il est l’intermédiaire entre les deux parties de chaque transaction.
fonctions
L’agent immobilier a pour premier objectif d’obtenir des mandats de vente ou de location. Pour cela, il évalue des biens (appartements, maisons…) et prospecte sa clientèle potentielle.
Une fois les biens évalués, l’agent immobilier diffuse les informations concernant ces biens sous forme de petites annonces à paraître dans la presse, sur Internet et au siège de l’agence.
À la demande des acheteurs ou locataires potentiels, il fait visiter les appartements ou les maisons et conseille les visiteurs. Si le visiteur est intéressé, l’agent immobilier engage la négociation avec le propriétaire du logement et mène la transaction à son terme.
En cas de vente d’un bien immobilier, l’agent immobilier peut être chargé de la rédaction de l’avant-contrat, qui précède l’acte de vente proprement dit. Il vérifie alors les renseignements indispensables au bon déroulement du projet (titres de propriété du vendeur, description détaillée du logement…) et assiste le client dans ses recherches complémentaires : certificats d’urbanisme, hypothèques, formules de prêt, conditions de crédit…
Beaucoup d’agents immobiliers sont également administrateurs de biens. À ce titre, ils sont chargés par les propriétaires de la gestion des immeubles qui leur sont confiés (loyers, charges, baux…), mais aussi de toutes les tâches d’entretien.
L’agent immobilier partage son temps entre son agence et les différents biens à visiter. Les déplacements sont donc nombreux, et les horaires de travail sont irréguliers.
L’agent immobilier doit avoir de solides connaissances juridiques, commerciales et techniques, ainsi qu’un sens aigu de la psychologie pour convaincre et mener à bien les négociations.
Formation
Pour devenir agent immobilier, le minimum requis est un bac + 2. Mais certaines formations vont bien au delà.
• BTS professions immobilières
• BP (brevet professionnel) professions immobilières (en alternance ou via la formation continue)
• Licences pro : carrières de l’immobilier (Évry), droit de l’immobilier (Perpignan, Rouen), transactions et gestion immobilières (Bordeaux), métiers du droit de l’immobilier (Toulon), droit et gestion immobiliers (Lyon), management et droit des affaires (Paris Est), transaction et commercialisation de biens immobiliers (en alternance à Annecy)
• Masters pro : droit immobilier (Paris 13),
métiers de l’immobilier et de l’urbanisme (Nice)…
Certaines écoles privées proposent aussi des formations dans le secteur :
• Efab (École française de l’administration de biens) : titre de négociateur immobilier,
• ESI (École supérieure de l’immoblier)
• Espi (École supérieure des professions immobilières)
• Imsi (Institut du management des services immobiliers)
• VHS Business school (école du syndicat français de l’immobilier)
Enfin, certaines écoles de commerce proposent des cycles supérieur en management immobilier.
En sus de sa formation, l’agent immobilier est détenteur d’une carte professionnelle obtenue auprès de la préfecture. Elle doit être renouvelée tous les 10 ans.
agent général d’assurance
À la tête d’une agence d’assurance, l’agent général est mandaté par une société d’assurances qui lui apporte un soutien commercial, mais dont il n’est pas salarié. Il vend et gère des produits d’assurance. Sa fonction de conseiller est primordiale.
Description métier
L’agent général d’assurances est un travaileur indépendant. Il organise librement son agence, qui a pignon sur rue, mais exerce son métier en cohérence avec la société mandante de son agence (contrairement au courtier d’assurance qui lui n’est lié à aucune compagnie particulière).
Ses activités essentielles consistent à conseiller ses clients (professionnels et particuliers) après avoir établi un diagnostic des risques pour lesquels ils souhaitent être assurés. Il propose les garanties adaptées à ces risques et rédige les contrats qui précisent dans les moindres détails les tenants et aboutissants des obligations des parties.
Il suit l’évolution de la situation personnelle ou professionnelle de ses clients afin d’adapter en conséquence telle ou telle clause des contrats. En cas de sinistre, il procède au versement des indemnités prévues dans les contrats et mandate un expert si besoin est.
L’agent général peut aussi être spécialisé dans la prévoyance et la gestion de patrimoine pour des clients à hauts revenus.
Il administre et gère son entreprise en toute autonomie, recrute, forme et anime lui-même son équipe de collaborateurs, qui peut compter un conseiller en assurances-finance dont la mission est de prospecter de nouveaux clients dans un secteur géographique donné. Si 80% des agents généraux ont au moins un salarié, seuls 3% d’entre eux en compte au moins 5.Il développe aussi des actions marketing et des programmes de fidélisation de clientèle.
L’agent général exerce un métier de bureau, donc le plus souvent sédentaire, mais il lui arrive d’aller sur le terrain, en clientèle. Il détermine lui-même ses horaires de travail.
Si le métier recrute, il ne le fait que par la reprise de clientèle(coût 16 000 € en moyenne).
Formation
Une fois choisi par la compagnie d’assurances, l’agent général d’assurance suit une formation « maison » d’environ 600 heures. A l’issue de cette dernière, il obtient la carte professionnelle, sésame indispensable pour exercer.
Différents cursus techniques et professionnels préparent aux métiers de l’assurance, principalement après un bac S, ES, voire L ou STMG. Une expérience dans le domaine est une condition siné qua non pour accéder au métier.
Au niveau bac + 2 :
– BTS assurance,
– BTS NRC (négociation et relation client),
– BTS MUC (management des unités commerciales),
– DEUST banques : organismes financiers et de prévoyance (Ecole d’économie à l’Université d’Auvergne),
– DUT CJ (carrières juridiques),
– DUT TC (techniques de commercialisation) + stage.
Au niveau bac + 3, des licences professionnelles dans le domaine des assurances sont délivrées par plusieurs universités : assurance , commercialisation des produits bancaires et d’assurances (Le Mans), conseils en assurance et services financiers .
Au niveau bac + 5, des masters pro permettent de se spécialiser tout en étant directement opérationnels : assurance et banque (Le Mans), commercialisation des produits bancaires et d’assurance (Aix en Provence) conseils en assurance et s universités
agent de gestion locative
L’agent de gestion locative travaille pour un office HLM, une structure intercommunale ou un département. Il gère les relations entre les bailleurs (propriétaires) et les locataires depuis la demande de logement jusqu’à la fin du bail. Ce métier est accessible sur concours.
fonctions:
L’agent de gestion locative est un fonctionnaire territorial. Il est recruté sur concours de catégorie B (accessible avec bac) ou C (accessible avec diplôme de niveau 3e) filière administrative et sociale
Il a, selon le cas, le grade de rédacteur territorial ou d’adjoint administratif territorial.
Il accueille et répond aux demandes des locataires dont il a la charge et doit assurer un service de qualité pour satisfaire le client. L’agent de gestion locative effectue diverses tâches en fonction de son grade.
Il réceptionne et oriente les demandes de logement. Il élabore les contrats de location dont il assure le suivi (locataire sortant/entrant, état des lieux). Il s’occupe des incidents de paiements (retard ou impayés) et tente de trouver des solutions avec son supérieur.
Dans certains cas, il peut sélectionner les locataires et recruter des gardiens d’immeubles.
Il est en contact avec le public et différents intervenants du parc locatif et rédige périodiquement un rapport d’activité.
Il effectue des visites sur site : constat, devis travaux, prévention des risques, collecte des déchets, entretien… Il assure périodiquement des permanences de gestion délocalisée.
L’agent de gestion locative a le sens du service public. Il est organisé et diplomate mais sait rester ferme.
Ce métier existe aussi dans le privé.
Formation
Le concours de rédacteur territorial est accessible avec un bac ou un équivalent.
Le concours d’adjoint administratif territorial est accessible avec le diplôme national du brevet (DNB).
Cela dit, les candidats titulaires d’un bac + 2 sont nombreux à se présenter.
Diplômes permettant l’accès aux concours :
– diplôme national du brevet,
– bac : général, technologique et professionnel,
– BTS professions immobilières,
– BTS NRC négociation et relation client,
– DUT carrières juridiques,
Administrateur de biens
L’administrateur de biens est le mandataire d’un propriétaire ou d’un syndicat de copropriétaires, pour gérer un ou plusieurs biens immobiliers.
fonctions:
L’administrateur de biens gère des biens immobiliers locatifs (habitation, locaux commerciaux…) pour le compte de particuliers, de compagnies d’assurances, de sociétés foncières. Il assure aussi la gestion des syndicats de copropriétaires.
Pour ce faire, il exécute un mandat de gestion dont la durée est limitée à un an, renouvelable par entente tacite.
Son action et ses responsabilités sont importantes. Il surveille l’état général des immeubles, fait exécuter et contrôle les travaux nécessaires. A ce titre, il négocie les interventions des différents corps de métiers et assiste à des réunions de chantier.
Une fois par an, il convoque en assemblée générale les copropriétaires pour présenter un bilan de sa gestion. C’est lui qui détermine les charges à payer par la copropriété pour entretenir le ou les immeubles.
Spécialiste du droit immobilier, il conseille les propriétaires quant à la gestion de leur bien, leurs droits et devoirs. Il s’occupe aussi du règlement amiable des litiges et en cas de difficulté, il peut engager des poursuites judiciaires.
Plus de la moitié des administrateurs de biens sont également agents immobiliers. Ils gèrent les locations pour le compte des propriétaires et procèdent à la recherche de locataires. Dans le cadre de ces fonctions, ils établissent un état des lieux et rédigent un contrat de location que les deux parties (locataire et propriétaire) pourront signer. Ils encaissent les loyers, calculent les charges, envoient l’argent aux propriétaires.
La profession d’administrateur de biens est réglementée. Pour s’installer à son compte, il doit posséder une carte professionnelle « Gestion immobilière » délivrée par la préfecture du département. Cette carte est délivrée aux titulaires d’un bac +3 dans une spécialité, juridique, économique ou commerciale ou aux titulaires d’un BTS dans une spécialité immobilière. Elle doit être renouvelée chaque année.
La complexité des problèmes à résoudre exige des connaissances juridiques, financières, fiscales et techniques. La taille des cabinets dans lesquels travaillent les administrateurs de biens varie de quelques personnes à plus de 500.
Formation:
On accède à la profession avec une formation supérieure en droit ou en comptabilité, en conjuguant diplôme et expérience professionnelle. Les formations spécialisées dans l’immobilier sont particulièrement appréciées :
Bac + 2
– capacité en droit et un an de pratique ou BP (brevet professionnel, 2 ans d’études niveau bac) des professions immobilières et deux ans de pratique,
– BTS professions immobilières,
– BTS NRC – négociation et relation client,
– BTS comptabilité et gestion,
– DUT CJ – carrières juridiques,
– DUT GEA – gestion des entreprises et des administrations option gestion comptable et financière,
Acheteur d’espaces publicitaires
L’acheteur d’espaces publicitaires travaille pour une marque. Il négocie les meilleurs lieux aux meilleurs prix pour ses clients annonceurs. Autres missions : optimiser un budget de campagne de pub et offrir l’impact maximum à ses annonceurs.
fonctions
L’acheteur d’espaces publicitaires met en oeuvre le plan média, c’est à dire la stratégie établie pour un client annonceur.
Pour ce faire, il achète des espaces publicitaires. Il est amené à travailler sur différents types de médias : internet, TV, radio, presse, affichage public.
C’est à lui que revient la gestion de la répatrtition de tous les budgets entre les différents espaces publicitaires choisis.
Il doit offrir un support pertinent pour la campagne de publicité et veiller à optimiser les coûts. Il doit maîtriser les médias traditionnels et les moyens de communication comme les panneaux électroniques ou les supports multimédias.
Selon le cas, il s’adresse à des entreprises d’affichage, des régies publicitaires de radios, de chaînes TV, des entreprises de presse et les acteurs du web.
Il recherche le meilleur rapport qualité prix des supports publicitaires, en tenant compte des périodes couvertes par la campagne, du calendrier et du budget prévisionnel.
Il doit donc résoudre l’équation : nature du produit + calendrier de la campagne + nature du ou des supports = rendement maximum.
Profil
Cette fonction est devenue très pointue, notamment en ce qui concerne les achats TV. Il existe dans ce domaine de nombreux logiciels spécialisés.
Le sens du dialogue, un goût évident pour les chiffres et la négociation sont des qualités indispensables. Rigueur et précision s’imposent dans ce métier.
Une obligation pour exercer ce métier : avoir un carnet d’adresses bien rempli.
Métier voisin : le vendeur d’espaces publicitaires dont la mission est de promouvoir le support qui l’emploie (TV, radio, presse, internet, afficheur).
Formation :
Il n’existe pas de formation spécifique correspondant à ce métier. Néanmoins des connaissances en gestion et en communication sont nécessaires.
Des formations de type BTS ou DUT complétées par une licence pro (bac+3) en information/communication sont recommandées pour débuter dans la spécialité d’achat d’espaces publicitaires :
– BTS communication
– BTS design graphique option communication et médias numériques,
– DUT information communication, option publicité.
Des formations universitaires peuvent également convenir pour préparer à ce type de poste :
– Licences pro :communication et management d’événements Poitiers ; management de l’événementiel Lille 1, Pau ; métiers du médiaplanning
– Master pro : carrières technico-commerciales de l’information et de la communication ; communication des entreprises et des institutions à Paris 3 ; marketing et communication des entreprises
acheteur
L’acheteur est un professionnel de la distribution. Il examine l’offre, choisit les produits et négocie les tarifs en fonction des besoins de l’entreprise. Cette opération s’effectue par l’intermédiaire de grossistes.
fonctions
L’acheteur peut travailler dans la distribution, l’industrie ou les services habillement, bois, papier, pharmacie, plastique, distribution, etc.
Dans le service public, il travaille dans une union des groupements d’achats publics (UGAP) qui est aussi une centrale d’achat. Un acheteur public (fonctionnaire) peut aussi travailler pour un service d’achats d’une collectivité territoriale. Il peut être spécialisé dans un type de produits.
Dans la grande distribution, l’acheteur en centrale d’achat a pour mission de jouer sur les quantités de commandes pour obtenir les meilleurs prix auprès des fournisseurs tout en veillant au niveau de la qualité. C’est lui qui permet à l’ensemble des magasins affiliés à une centrale d’achat d’obtenir les meilleures marges.
Son rôle aussi est de d’identifier les produits qui se vendront le mieux. Intuitif, il a un sens aigu de l’analyse, de l’air du temps et des modes.
L’acheteur international prospecte les fournisseurs d’un continent à l’autre. Lui aussi veille au meilleur rapport qualité/prix. Son art de la négociation ne suffit pas sans connaissances appropriées. Il doit maîtriser des langues, les arcanes du transport international, les problèmes d’assurance et les réglementations douanières. Son expérience doit lui permettre aussi d’évaluer les risques de toute nature.
Ces deux professionnels travaillent en concertation avec les chefs des ventes et les chefs de magasin. Dans certains cas, les horaires peuvent être très lourds. Surtout en début d’année dans la distribution lors de la négociation des contrats annuels ou en période de pointe de production dans l’industrie.
Formation
L’acheteur en centrale d’achat est au minimum titulaire d’un BTS/DUT du secteur commerce, souvent complété par une licence professionnelle. L’acheteur doit avoir fait ses preuves dans la grande distribution.
– BTS MUC – management des unités commerciales,
– BTS TC – technico-commercial,
– BTS NRC – négociation et relation client,
– BTS CI – commerce international,
– DUT techniques de commercialisation.
Cependant, les diplômés des écoles de gestion et de commerce ou de vente sont de plus en plus recherchés (bac + 5).
L’université propose aussi des formations :
– licence pro : la licence pro commerce propose de nombreuses spécialités dans ce domaine comme acheteur à Bordeaux ; acheteur industriel à Paris est, Toulouse ; management des échanges internationaux option : achat, vente à l’international à Poitiers, Lyon 1; achats à Besançon, Angers ; commerce et vente appliqués à l’industrie au Havre ; technico-commercial en produits et services industriels à Saint-Etienne, Lyon 1…
– master pro : management logistique et stratégie à Toulouse ; management stratégique des achats à Grenoble 2 ; e-achats et marché à Besançon ; distribution et achats à Aix-Marseille ; management des achats et logistique industrielle à Mulhouse ; achats à l’international Paris Sud…
L’acheteur international a suivi une formation adaptée de commerce international en écoles ou à l’université.
A noter : l’acheteur est parfois un ingénieur ayant reçu une formation complémentaire.
Automaticien
Expert en machines-outils et en commandes numériques, le technicien en automatismes connaît tout des robots : leur conception, leur mise en service et leur maintenance. C’est un professionnel polyvalent et très recherché.
Fonctions :
Établir le cahier des charges Chaque système automatisé est réalisé sur mesure, selon les besoins du client. Sous la responsabilité de l’ingénieur, le technicien en automatismes détermine les opérations à automatiser (mélanger, emballer, stocker…) et les contraintes à respecter (cadence de production). Il consigne tout dans un cahier des charges.
Concevoir le système Le technicien en automatismes conçoit et met en oeuvre les programmes informatiques commandant les automates. Pour définir l’architecture du système, il utilise des outils de modélisation et de simulation. Il assure le réglage et la programmation des robots, et les intègre, ensuite, au processus de fabrication.
Assurer la production et la maintenance En production, il met en place une chaîne de mesure et de contrôle, à l’aide de capteurs et de systèmes programmables. Il utilise les logiciels de télégestion et de supervision pour gérer les modes de marche et d’arrêt. Il effectue de nombreux tests, avant la mise en service. Il doit aussi suivre et entretenir les installations : dépannages et contrôles préventifs. Grâce aux moyens technologiques avancés (télémaintenance, supervision, etc.), il améliore et optimise les systèmes automatisés. En service après-vente, il assure le suivi technique auprès de la clientèle.
Profil :
Non-matheux s’abstenir Le technicien en automatismes exerce avant tout un métier lié aux mathématiques. Il passe une grande partie de son temps à calculer et établir les équations logiques qui décrivent le comportement d’un système. Une démarche logique doublée d’un raisonnement rigoureux est donc nécessaire pour concevoir et mettre en place des systèmes complexes. Il doit également maîtriser les différents logiciels utilisés dans son domaine et se tenir au courant de leur évolution.
Polyvalence La grande variété des systèmes à traiter exige des connaissances étendues dans des domaines très divers. Les compétences de ce technicien sont au coeur des nouvelles technologies et largement pluridisciplinaires : mécanique, électricité, électrotechnique, automatismes, informatique industrielle, pneumatique, hydraulique, etc.
Le goût du contact Au sein d’une équipe, ce professionnel est en contact permanent avec les clients et les fournisseurs. Il est également en relation étroite avec le bureau d’études, la production et la maintenance. Il travaille en tandem avec un ingénieur automaticien. Savoir communiquer dans ce métier est indispensable.
Le data analyst et le data scientist sont de hauts responsables de la gestion et de l’analyse de « données massives » (Big data). Ces spécialistes des chiffres, des statistiques et des programmes informatiques traitent les données d’une entreprise pour en extraire les informations susceptibles de l’aider dans sa prise de décisions. A l’inverse du data scientist qui a une vision transverse, le data analyst prend en charge un type de données spécifique.
Fonctions :
Dans ce cadre, ils conçoivent les modèles et algorithmes pour collecter, stocker, traiter et restituer les données. C’est justement cette forme de « créativité » qui distingue le data analyst et le data scientist du pur statisticien : ils sont capables d’imaginer de nouveaux modèles d’analyse pour traiter des données brutes et hétérogènes qui ne peuvent pas être analysées à l’aide d’outils classiques de gestion de bases de données.
Le data analyst et le data scientist travaillant sur un projet doivent mettre en œuvre les tâches suivantes : traduire un problème business en problème mathématiques/statistiques ; trouver les sources de données pertinentes ; proposer des recommandations sur les BDD à modifier, rapatrier, externaliser, internaliser ; concevoir des « entrepôts de données » (datawarehouse) ; évaluer les données, les traiter et les resituer dans le système d’information cible.
Le data analyst (ou data miner) n’inspecte généralement qu’une seule source de données (par exemple le CRM de l’entreprise) via un modèle défini.
Le data scientist, de son côté, dispose d’une vue plus globale et croise les données de différentes sources dispersées.
Profil :
Ces professionnels combinent une triple compétence : expertise statistique et informatique, connaissance des bases de données et de l’informatique, expérience métier dans leur secteur d’activité (marketing, finance par exemple).
Ces métiers nécessitent de la rigueur et de l’organisation car le suivi des données de l’entreprise s’effectue régulièrement selon des procédures très ciblées. Il faut bien entendu être un passionné des chiffres et des statistiques et respecter des règles de confidentialité car les données que manipulent le data analyst et le data scientist sont par essence sensibles et stratégiques.
Le data analyst et le data scientist occupent une place centrale au sein d’une organisation car leur travail d’analyse est partie prenante de la stratégie de cette dernière. Ils peuvent ainsi dégager des tendances d’achat ou de consommation, élaborer le profil de la clientèle, déterminer ses attentes…
L’ingénieur télécoms et réseaux fait partie du quotidien. Internet, téléphonie et transfert de données sont ses domaines de compétences. Un métier indispensable à la fois aux entreprises comme aux particuliers.
fonctions
Grâce à des connaissances techniques parfaites en matière de communication, l’ingénieur télécoms et réseaux peut intervenir dès la conception d’un réseau, le mettre en place ou en assurer la maintenance. Faire circuler l’information est indispensable, et c’est l’ingénieur télécoms et réseaux qui en est le garant.
Rôle de l’ingénieur télécoms et réseaux
Parmi les responsabilités importantes de son travail, l’ingénieur réseaux doit savoir:
• Concevoir, développer, expérimenter et installer des systèmes de réseaux et de télécommunication performants,
• Maîtriser les technologies de pointe (microélectronique, informatique…) et se tenir informer des innovations permanentes dans ce domaine,
• Coordonner les études nécessaires avant la mise sur le marché,
• Etre à l’écoute des besoins des clients qui diffèrent d’une entreprise à une autre,
• Pouvoir coordonner une équipe de techniciens lors d’une installation ou d’une réparation,
• En fonction de son poste, l’ingénieur réseaux et télécoms peut être chargé de vendre des systèmes existants. Il doit donc s’adapter à tout type d’interlocuteur.
• Maîtriser l’anglais pour pouvoir communiquer avec ses collègues et ses clients étrangers ou lire des publications étrangères.
profil
Les ingénieurs télécoms et réseaux possèdent une excellente culture scientifique. Ils sont également curieux, souvent passionnés par les nouvelles technologies et dotés d’un esprit d’innovation.
Qu’il s’agisse de conception d’un réseau d’entreprise ou de maintenance, l’ingénieur télécoms et réseaux doit également comprendre les besoins de ses clients et leur expliquer de façon simple les solutions les mieux adaptées. Si celui¬ ci conçoit un système, il doit être capable d’établir des devis, de gérer à la fois les aspects techniques et financiers.
FORMATION
Doté de compétences et de connaissances techniques pointues, l’ingénieur télécoms et réseaux est passé par de longues études (bac+ 5). Mais les recruteurs privilégient souvent les ingénieurs formés par une école spécialisée en réseaux et télécoms, ou en électronique.
• Après le BAC, les écoles d’ingénieurs recrutent les candidats sur dossier puis sur entretien et/ou après un examen. La sélection est rude car les places sont chères et peu nombreuses. Un diplômé bac + 2 ou plus peut également intégrer ces écoles.
• L’université, via un Master en informatique (bac + 4/5), est également un moyen d’accéder à la profession.
Le rôle de l’ingénieur automaticien est partagé : il est à la fois technicien puisque concepteur de systèmes d’automatisation complexes (robots, machines automatiques?), négociateur et organisateur des relations puisqu’il est chargé de la gestion avec les représentants et les clients.
Fonctions :
Poste de plus en plus demandé et important au sein de l’industrie, les missions de l’ingénieur automaticien se complexifient alors que les sciences et la mécanique progressent. En fonction de la demande des clients, il organise les cahiers des charges et dessine les plans du produit qu’il doit créer. Il est également le concepteur de l’automatisme et celui qui se charge de l’approvisionnement en outils et matières.
Rôle de l’ingénieur en automatisme
L’ingénieur en automatisme est chargé de deux pôles principaux (gestion et conception), et ses missions sont de plus en plus polyvalentes :
• analyser et interpréter la demande des clients en vue d’en faire un cahier des charges à respecter. Il définit les matériaux, les meilleures méthodes, et constitue les équipes qui vont travailler sur ce projet.
• Après le travail préalable spécifié ci-dessus, l’ingénieur en automatisme passe à la conception de l’automatisme en réalisant des tests. Il définit par la suite les rôles et les tâches que doit effectuer le robot ou la machine
.
• En lien avec le client et les fournisseurs, l’ingénieur automaticien doit négocier et expliquer le fonctionnement du produit qu’il a conçu. Il a également pour missions la maintenance, le conseil et l’assistance de ses clients.
Profil :
Les premières missions de l’ingénieur en automatisme : la rédaction des cahiers des charges et l’interprétation de la demande du client, lui demandent des qualités rédactionnelles, d’analyse, une capacité de concision et une grande organisation.
Ses autres missions nécessitent des compétences techniques multiples : qu’elles soient mécaniques ou informatiques, l’ingénieur automaticien doit posséder une culture de la haute technologie, de l’électronique ainsi qu’une maîtrise de l’informatique.
Enfin, son rôle de négociateur lui demande une capacité de persuasion et un relationnel développé. Travaillant avec son équipe, il doit pouvoir la motiver et instaurer un lien avec chacun de ses membres.
FORMATION :
Pour devenir ingénieur en automatisme, l’obtention d’un bac tourné vers les sciences est obligatoire. Il peut être général scientifique ou ST2I (plus rarement STL). La durée des études est relativement longue (minimum bac+5). Plusieurs voies sont possibles :
• s’orienter vers une grande école d’ingénieurs après deux ans de classes préparatoires scientifiques, un BTS ou un DUT. Ces écoles recrutent sur concours.
• Choisir une des écoles préparant aux métiers de l’automatisme et de l’électronique. Elles aussi sont accessibles à bac+2 (très rarement post-bac) et recrutent sur concours. Mais de plus en plus, on observe que des voies d’admission parallèle sont possibles (en bac+3 généralement).
• Préférer l’université et préparer une licence scientifique en trois ans avant de faire un master professionnel (spécialité électronique, informatique ou automatisme) en deux ans.
Pierre angulaire de la construction d’un site internet, l’intégrateur web manie les différents éléments qui composent le site pour les assembler de façon optimale. Que ce soit pour une agence web ou une SSII (Société de services en ingénierie informatique), l’intégrateur web sera mis à contribution avant toute validation d’un site internet.
MISSION DU MÉTIER :
L’exercice du métier d’intégrateur web réunit différentes missions parmi lesquelles :
• réunir et assembler les différents éléments qui composent un site internet (pour la mise en page : feuilles de styles, menu, pied de page, contenu des pages) ;
• traduire les maquettes graphiques dans un langage HTMLadapté à la publication d’un site internet ;
• manipuler les différentes technologies nécessaire (javascript, html, css…);
• veiller à la compatibilité entre les différents navigateurs (Safari, Internet Explorer, Mozilla Firefox…) ;
• apporter un point de vue et un savoir-faire lors de la phase de préparation du projet ;
• assister les collaborateurs (infographistes, développeurs) afin de les guider dans les meilleurs choix de formats.
QUALITÉS REQUISES
Une très grande polyvalence dans la maîtrise des différents langages liés à la création d’un site internet (infographie, programmation, traitement des médias), est la qualité première que se doivent de posséder celles et ceux qui envisagent de s’orienter vers le métier d’intégrateur web. Souvent amené à travailler sur différents projets en même temps, l’intégrateur web doit également démontrer une très bonne organisation et une très grande rigueur dans son travail. Autonome, ce professionnel du web n’en sera pas moins pour autant en relation avec d’autres collaborateurs. Une écoute et des qualités relationnelles pour pouvoir partager les compétences sur un seul et unique projet, seront évidemment indispensables pour réussir dans le métier. Créatif et minutieux à propos de l’esthétique d’un site internet, l’intégrateur web doit enfin être capable de s’adapter à des changements imprévus et faire preuve d’une grande souplesse, le tout avec une certaine rapidité d’exécution.
INTÉGRATEUR WEB : CARRIÈRE / POSSIBILITÉ D’ÉVOLUTION :
Recrutés avant tout sur leurs expériences et réalisations antérieures plus que sur le titre d’un diplôme, les intégrateurs web les plus polyvalents pourront exercer leurs compétences au sein d’agences web ou pour une SSII. Simple exécutant à ses débuts, l’intégrateur web peut ensuite évoluer vers la conception de modèles de pages, voire sur l’ergonomie ou le design général du site internet créé. Les métiers du développement, de la conception, du conseil ou de la production s’ouvriront à lui après quelques années d’expérience, tout comme le métier de webmaster.
DEVENIR INTÉGRATEUR WEB : FORMATION NÉCESSAIRE
Un diplôme de niveau Bac+2 se présente comme le minimum nécessaire pour pouvoir prétendre accéder au poste d’intégrateur web. Les BTS ou DUT du secteur informatique font alors figure de première formation, qu’il convient de compléter avec des compétences sur les logiciels liés à la création de sites internet et sur les logiciels d’infographie. A un niveau Bac+3, des licences professionnelles comme « Concepteur intégrateur web et multimédia », permettent de construire de solides bases à l’exercice du métier.