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Banque & assurances

Trader

Le trader est un négociateur de valeurs engagées par une banque, une société de bourse ou d’investissement. Financier, analyste économique, il anticipe les fluctuations boursières afin d’engendrer des profits.
Fonctions :
Le métier de trader est une activité professionnelle liée aux échanges internationaux. Elle consiste à gérer du risque financier en jouant sur des écarts de cours, le plus souvent à court terme.
C’est un métier stressant et à haut risque. En effet, le trading demande une réactivité permanente puisqu’il faut décider en temps réel de l’achat ou de la vente d’actions, de devises, d’obligations ou d’options. Concrètement, le trader doit acheter aux uns pour revendre à d’autres.
Pour y parvenir, il est armé de plusieurs téléphones, de fax, de micro-ordinateurs qui délivrent des informations en temps réel et permettent de surveiller l’évolution et les fluctuations des marchés internationaux.
Il jauge et apprécie les risques, fixe ou propose parfois le prix des produits et négocie, minute par minute, les transactions : achat ou vente.
Il possède une très bonne maîtrise du fonctionnement de l’économie, jongle avec les modèles mathématiques les plus sophistiqués, les statistiques et l’informatique, sans oublier une parfaite connaissance de l’anglais. Le trader a également des compétences administratives et d’excellentes notions de gestion.
Il est résistant physiquement et nerveusement car les salles de marchés (ou front office) dans lesquelles il travaille sont toujours en effervescence même si elles sont moins bruyantes qu’autrefois.
Le trader travaille dans des salles de marché et toutes ses opérations sont vérifiées par le middle office puis par le back office. Il peut également s’installer à son compte s’il opère comme day trader (achat et vente de multitude d’actions dans une journée).
Les journées de travail sont longues puisque l’ouverture des bourses des marchés internationaux se succèdent tout au long de la journée (Tokyo, Frankfort, Paris, Londres , New York).
En général, il travaille dans les grandes villes, où sont implantées les bourses de valeurs, les grandes entreprises, les sociétés de bourse, les banques, etc.
Formation :
Le trader a au minimum un bac + 5 complété idéalement par un 3ème cycle en finance et des stages comme assistant trader.
– Diplôme d’école de commerce ou de gestion spécialité finance
– Diplôme d’IEP, spécialité finance,
– Diplôme d’école d’ingénieur avec une formation complémentaire en finance,
– Masters professionnels : banque, finance, gestion, mathématique, statistique, droit ou économie (master techniques financières et bancaires )
– Mastère spécialisé (MS) en finance.

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Directeur d’agence

Le directeur d’agence est un manager puisque c’est à la fois un financier, un commercial, un animateur d’équipe et un gestionnaire. Il est à la tête d’une équipe avec laquelle il développe l’activité de l’agence dans son secteur géographique.
Fonctions :
Le directeur d’agence bancaire prend part à la définition des objectifs de la banque pour laquelle il travaille (le siège central). Son but est d’accroître le volume, la qualité et la rentabilité de l’ensemble des prestations de l’agence en veillant constamment à la maîtrise des risques.
Le directeur a la responsabilité globale de l’activité de l’agence bancaire. Il doit remplir des objectifs et appliquer des politiques définies par sa direction. Il supervise et contrôle l’activité commerciale des chargés de clientèle qui composent son équipe.
Il a également la responsabilité d’un portefeuille de clients professionnels ou de particuliers et participe pour une grande part à l’activité de l’agence. Il organise son activité et celle de ses collaborateurs.
Dynamisme, pragmatisme, capacité d’encadrement, d’animation et rigueur administrative sont des atouts nécessaires pour réussir dans cette fonction. C’est un poste qui demande un grand investissement personnel.
Formation :
Ce poste est le plus souvent atteint par promotion interne après une dizaine d’années d’expérience dans une banque de réseau.
Toutefois les formations bancaires (Institut technique des banques – CNAM), mais aussi les diplômes d’écoles supérieures de commerce (ESC) sont appréciés et permettent d’accéder rapidement à la fonction de responsable d’agence.

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gestionnaire de patrimoine

Le gestionnaire de patrimoine conseille et réalise des placements financiers pour des clients généralement fortunés. Après un premier bilan de leur situation fiscale et patrimoniale, il les aide à placer au mieux leur argent en fonction de leurs attentes.
Fonctions :
Le gestionnaire de patrimoine intervient le plus souvent auprès de clients qui disposent d’un capital relativement conséquent. En effet, pour les clients moins fortunés ce rôle est assuré par le conseiller financier.
Le gestionnaire du patrimoine effectue dans un premier temps un bilan patrimonial et fiscal de son client : liquidités disponibles et placements en cours (assurance vie, PEA, actions…), salaire et rentrées d’argent, patrimoine immobilier, situation familiale et matrimoniale, montant des impôts…
Puis il s’entretient avec lui de ses attentes et projets : souhaite t-il faire fructifier activement son capital ou plutôt le faire évoluer tout en le sécurisant ? Est-il prêt à faire des placements à risque ? Souhaite t-il plutôt assurer sa famille, financer les études de ses enfants, prévoir sa retraite ou souhaite t-il mener de front tous ses objectifs ?
En fonction des souhaits de son client, le gestionnaire de patrimoine fait un certain nombre de préconisations. Il détaille les contraintes juridiques et fiscales de chaque placement et fait une projection des gains espérés. Puis il négocie avec les organismes les conditions de réalisation et suit l’exécution des ordres de placement. Son rôle consiste ensuite à optimiser le patrimoine qui lui est confié sur le long cours.
Pour cela, il suit les réglementations fiscales, les cours de marché, l’évolution de l’immobilier, l’actualité économique et financière, les événements éventuels qui peuvent impacter son client et propose des réajustements et arbitrages si nécessaires.
Assurant une veille pointue sur toutes ces questions, le conseiller de patrimoine doit être à l’écoute, réactif et d’une grande disponibilité notamment lors des périodes charnières (déclaration d’impôt…). Diplomate et fin pédagogue, il doit être capable de s’adapter à chaque client, des plus néophytes en matière de placements jusqu’aux plus aguerris. Efficace et performant, judicieux dans ses conseils, son objectif et de fidéliser sa clientèle.
Le gestionnaire de patrimoine est généralement salarié d’une banque, d’une société d’assurances. Suivant les établissements, les gestionnaires de patrimoine sont rattachés aux agences locales ou dépendant d’une direction spécialisée. Il peut également travailler pour le compte d’un cabinet de gestion de patrimoine. Quelques uns exercent en libéral. A noter, certaines professions (notaires, experts comptables, avocats… ) se sont ouverts à la gestion de patrimoine pour s’assurer de nouvelles fonctions et clientèles.
Cette profession a le vent en poupe compte tenu de la complexité croissante des règles juridiques et fiscales, de la diversité des produits financiers.
Formation :
A la fois très technique et commercial, le métier de conseiller de patrimoine nécessite une formation de niveau bac + 5 et plus en gestion du patrimoine, droit ou finance :
– diplôme d’ESC – école supérieure de commerce,
– diplôme d’IAE – institut d’administration des entreprises,
– master en gestion du patrimoine,
– DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion),
– MS (mastère spécialisé) en gestion de patrimoine et gestion privée.

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conseiller en microcrédit

Le conseiller en microcrédit est envoyé par une importante ONG dans les pays en voie de développement. Il mène des actions spécifiques pour accorder de petits prêts sur un projet précis.
fonctions
Le conseiller en microcrédit alloue à des personnes démunies ou sans emploi des microcrédits. Ceux-ci sont destinés à générer des revenus.
Ouvrir une petite cantine, créer un atelier de réparation, construire un hangar, monter une petite manufacture, installer un poulailler, une petite entreprise de transport, ouvrir une école…les projets doivent être viables. Le demandeur doit pouvoir rembourser son prêt.
Le conseiller en microcrédit évalue le projet et s’assure du bien fondé, de la faisabilité, de la volonté du ou des demandeurs.
Il discute avec eux de leurs droits et responsabilités, les aide à s’organiser, donne des conseils de gestion.
Le conseiller en microcrédit coordonne l’ensemble du programme entre l’organisme prêteur (ONG ou banque) et assure le suivi des remboursements.
En plus de ses compétences en finance, le conseiller en microcrédit doit faire preuve de discernement et savoir prendre de la distance par rapport à la réalité rencontrée.
formation
Selon le degré de responsabilité du poste occupé, les formations s’échelonnent de bac + 2 à bac + 5.
Etudes courtes
– BTS banque,
– BTS NRC négociation relation client,
– BTS Muc management des unités commerciales,
– DUT TC techniques de commercialisation.

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collecteur de fonds

Le collecteur de fonds mobilise des moyens financiers indispensables aux actions humanitaires et de solidarité. Il s’adresse à différentes institutions et utilise les méthodes du marketing pour rassembler de l’argent. Ce métier est aussi appelé fundraiser.
fonctions
Le collecteur de fonds pour des projets humanitaires et de solidarité identifie des donateurs potentiels pour les sensibiliser aux actions et programmes de son ONG ou de son association.
Il s’agit d’institutions ou d’organismes publics, de grandes entreprises et de particuliers généreux.
Le collecteur de fonds conçoit et définit les besoins. Il prospecte et enrichit des bases de données. Il sélectionne les cibles et choisit la méthode qui convient le mieux.
Courrier, mailing électronique, démarchage téléphonique, liste de diffusion, approche de terrain…tous les moyens sont bons pour inciter au don.
Si les méthodes relèvent de la gestion et du marketing direct, il est coutume de parler de marketing social pour cette fonction. En effet, récolter de l’argent ne se fait pas sans éthique.
Le collecteur obéit à une déontologie qui doit lui permettre de décrocher des donateurs tout en respectant l’esprit et la philosophie de son association.
Le collecteur de fonds représente ainsi l’image de son ONG ou de son association. Les techniques de communication sont donc mises en œuvre : campagne d’information, publicité, évènementiel, témoignages, scénographie…
Rigueur, diplomatie mais aussi sens de la persuasion sont des qualités indispensables.
Formation
Selon le degré de responsabilité dans la fonction, les formations vont de bac + 2 à bac +5.

Formations courtes
– BTS Muc (management des unités commerciales),
– BTS NRC (négociation et relation client),
– BTS banque,
– BTS communication,
– DUT techniques de commercialisation.

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chief data offcier

Le chief data officer, ou directeur des données, est un nouveau métier du Big data. C’est un cadre dirigeant qui participe au pilotage la stratégie globale de l’entreprise. A ce titre, il se situe au carrefour des différents services : marketing, communication, RH, ingénierie, qualité…
fonctions
Le chief data officer, ou CDO ou directeur de la stratégie digitale, a pour fonction de faciliter l’accès aux données et repérer parmi toutes les informations disponibles les plus importantes à extraire pour des prises de décisions optimales de son entreprise.

Pour cela, il s’appuie sur une méthodologie devant retenir des éléments objectifs, particulièrement de type statistique.

Le CDO assume une fonction transversale afin d’acquérir la meilleure connaissance de son entreprise, qu’elle soit de services, de process, de métiers, d’enjeux business. Il est donc au cœur des sujets.

Le chief data officer s’assure que les informations recueillies en interne comme en externe sont fiables, cohérentes entre elles et permettent un traitement ouvrant aux décisions adaptées.

Les responsabilités qui sont les siennes en matière de qualité et de cohérence des données se situent à la rencontre de différentes fonctions : contrôleur de gestion, directeur informatique (DSI), responsables des activités opérationnelles et des fonctions supports.

Il travaille aussi en relation avec d’autres spécialistes comme le data scientist ou l’analyste web.

Le chief data officer possède une grande qualité d’écoute, de pédagogie et de communication.
Formation
Les formations au Big data se mettent en place à bac+5, bac+6.

– Master data mining & knowledge management Lyon 2 et UPMC Paris ; master degree in Multimedia and Data Management Nantes ;

– Ecoles d’ingénieurs, de commerce, gestion, marketing, management et de statistiques…

– Mastère spécialisé (MS) Big data gestion et analyses des données massives Télécom-Paristech ; MS Big data analyse, management et valorisation responsable *

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chargé de clientèle

Dans un établissement financier, le chargé de clientèle bancaire développe et gère un type de clientèle : artisans, commerçants, professions libérales, particuliers… Il assure le suivi des comptes de cette clientèle et étend son portefeuille clients.
Fonctions :
Selon la taille de l’agence, le chargé de clientèle bancaire est plus ou moins spécialisé. Au sein de petites structures, il peut être à la fois en charge d’une clientèle de particuliers et de professionnels (restaurateurs, commerçants…) et de PME.
La clientèle grande entreprise est traitée au sein des agences importantes par des chargés de clientèle « grands comptes ».

Le chargé de clientèle doit rechercher de nouveaux clients et leur vendre des produits bancaires (placements boursiers, comptes épargne, prêts, crédits, assurances vie…) .
Son action commerciale est fondée sur la réalisation d’objectifs annuels révisés périodiquement. Ainsi, il doit atteindre des volumes très précis également en termes de gestion de comptes en ligne. Le chargé de clientèle joue aussi un rôle essentiel de conseils auprès de ses clients pour la mise en œuvre de leurs projets et de leur portefeuille.

Cette dimension conseil prend une part de plus en plus importante dans l’exercice quotidien du métier. Pour les ouvertures de comptes comme pour le montage des dossiers de crédit, l’analyse de la situation du client réclame de plus en plus de rigueur.
Pour les chargés de clientèle « entreprises », il s’agit d’effectuer une analyse financière des sociétés concernées comportant l’étude des bilans, l’appréciation des compétences du dirigeant et l’analyse de l’environnement de l’entreprise.

Qualités nécessaires : bonnes facultés de jugement, rigueur, sens commercial, capacités d’autonomie et de décision.
Si le chargé de clientèle occupe une fonction typiquement bancaire, il existe au sein d’autres établissements financiers (société de crédit, affacturage…), des postes d’attachés commerciaux présentant des similitudes.
Formation
Selon le type de clientèle, le niveau requis varie de bac + 2 à bac + 5. Pour une clientèle de particuliers, un niveau bac+2/3 suffit. En revanche, pour la gestion de portefeuilles de grandes entreprises, mieux vaut viser un bac + 5 (master pro) dans le secteur de la banque et de la finance.
Niveau bac + 2
– BTS : banque, conseiller de clientèle (particuliers) ; négociation et relation client (NRC) ; management des unités commerciales (MUC),
– DUT : techniques de commercialisation (TC) ; gestion des entreprises et des administrations option gestion et management des organisations (GEA GMO),
– DEUST banques : organismes financiers et de prévoyance (Ecole d’économie à l’Université d’Auvergne),
Niveau bac + 3
– Licence pro assurance, banque, finance spécialités : chargé de clientèle de particuliers en banque assurances, conseiller – gestionnaire de clientèle, conseiller gestionnaire de clientèle sur le marché des particuliers,
– bachelor responsable de clientèle banque, finance, assurance (ISTEF),
Niveau bac + 5
– Master pro dans le domaine de la banque et de la finance,
– Diplôme d’école de commerce.

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caissier

Le caissier ou la caissière encaisse le montant des marchandises achetées par les clients d’un magasin. La nature des tâches qu’il effectue dépend de la structure et de la taille du magasin qui l’emploie, des produits proposés. Il remplit un rôle d’information auprès de la clientèle.
Fonctions :
Dans une grande surface ou un libre service, le caissier (ou caissière ou hôte de caisse) reçoit le matin un fonds de caisse qui va lui permettre de rendre la monnaie.
Il accueille les clients lorsqu’ils ont choisi leurs produits. Il fait défiler les articles (ou utilise un pistolet flasheur quand ils sont trop volumineux) devant un lecteur optique afin que les prix correspondant aux codes barres soient enregistrés par la caisse enregistreuse. Il peut être aussi assister les clients lors de l’utlisation des caisses automatiques de plus en plus présentes dans les grandes surfaces.
Dans les très petits magasins qui ne possèdent pas ces systèmes, le caissier, qui est souvent vendeur, tape manuellement les prix ou les références des produits sur la caisse.
Le caissier perçoit cette somme en espèces, en chèque ou en carte de crédit. Il rend la monnaie et remet un ticket de caisse au client. Parfois, il remplit lui-même les sacs des clients.
En fin de journée ou en cours selon l’état de la caisse, il vérifie que le montant de la recette correspond aux ventes effectuées et en rend compte au responsable des caisses. Il tient un « journal de caisse ».
Dans les petits et moyens magasins ainsi que dans les cafétérias, il est souvent polyvalent : lorsqu’il ne travaille pas à la caisse, il range la marchandise en rayon, étiquette les produits, sert les clients ou fait le ménage.
Le caissier travaille seul dans un petit magasin et par équipe dans les grandes surfaces. Il est constamment assis face à sa machine dans un environnement souvent bruyant et parfois il peut avoir à faire à des clients difficiles. Il est placé sous la responsabilité du chef de caisse, du directeur ou du gérant du magasin.
Dans les hypermarchés, le caissier exerce souvent à temps partiel, 5 à 6 heures par jour. Il travaille le samedi et certains jours fériés. Il fait des heures supplémentaires en période de fêtes et travaille parfois jusqu’à 21 h ou 22 h. Il a droit à 2 jours de congé par semaine qui ne sont pas obligatoirement à la suite l’un de l’autre.
Les employeurs exigent une présentation impeccable et fournissent généralement une tenue de travail.
A savoir : le terme de caissier est quelquefois utilisé dans le secteur de la banque/assurance.
Formation :
En fonction des spécialités plusieurs CAP de vente existent :
– CAP employé de vente : option produits alimentaires, option produits d’équipement courant, option services à la clientèle, option produits de librairie papeterie-presse,
– CAP d’employé de commerce multispécialités,
– Bac pro technicien conseil vente en alimentation, options produits alimentaires ou vins et spiritueux,
– Bac pro technicien conseil vente en animalerie,
– bac pro technicien conseil vente en en produits de jardin.
Tous les bacs pro du commerce ou de la vente favorisent une carrière évolutive dans le domaine de la distribution.
Tous ces diplômes peuvent se préparer en apprentissage. Certains établissements exigent le niveau 3e minimum et un diplôme de vente. En général, les établissements ménagent quelques jours de formation à leurs employés recrutés. Quelques hypermarchés exigent le niveau bac pro commerce pour embaucher.

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analyste financier

L’analyste financier est un conseiller. Il étudie des sociétés cotées en bourse pour les évaluer. Il scrute les informations issues des banques de données de la finance ou de la presse. Il intervient sur les marchés.
Fonctions :
L’analyste financier procède à l’évaluation des sociétés sous tous leurs aspects : rentabilité, ressources humaines, restructurations à opérer…
Il rencontre régulièrement les responsables de la communication financière, les directeurs financiers, directeurs généraux des sociétés du secteur qu’il étudie.
Quand il intervient sur les marchés, il peut conseiller les vendeurs de la salle des marchés qui répercutent ses conseils à leurs clients afin de mieux orienter leurs ordres d’achat ou de vente.
S’il travaille dans une banque, il peut exercer un rôle de conseil aux gestionnaires de portefeuilles sur l’opportunité d’effectuer tel ou tel placement. Dans les deux cas, il suit de très près les salles de marchés.
Quand il travaille dans le cadre de rachats d’entreprises ou de conseil aux dirigeants en place, il effectue des études beaucoup plus approfondies.

Les analystes financiers se partagent entre des analystes « purs », environ 40 %, et des gestionnaires de portefeuilles. Un tiers des analystes exerce dans les sociétés de bourse, un autre tiers dans les banques et le dernier tiers dans divers secteurs comme les bureaux d’études indépendants.
La quasi-totalité des analystes exerce en région parisienne, au sein d’un siège social.
Le métier est aujourd’hui très féminisé.
Formation :
L’analyse financière requiert des bases théoriques solides en droit, économie, marketing et finance. Le niveau bac + 5 est exigé.

Les formations se font, soit dans les écoles de commerce, soit à l’université.
– Diplôme d’école de commerce et de gestion, spécialité finance.
– Diplôme d’ingénieur complété par une spécialisation finance.
– Diplôme d’IEP, spécialités économie, finance.
– Masters professionnels : finance d’entreprise et des marchés; finance d’entreprise; banque et finance ; macroéconomie monétaire et bancaire; gestion de portefeuille Paris est ;
5 : banque et ingénierie financière ; analyse financière internationale, techniques financières…

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Agent général d’assurances

À la tête d’une agence d’assurance, l’agent général est mandaté par une société d’assurances qui lui apporte un soutien commercial, mais dont il n’est pas salarié. Il vend et gère des produits d’assurance. Sa fonction de conseiller est primordiale.
Fonctions :
L’agent général d’assurances est un travaileur indépendant. Il organise librement son agence, qui a pignon sur rue, mais exerce son métier en cohérence avec la société mandante de son agence (contrairement au courtier d’assurance qui lui n’est lié à aucune compagnie particulière).
Ses activités essentielles consistent à conseiller ses clients (professionnels et particuliers) après avoir établi un diagnostic des risques pour lesquels ils souhaitent être assurés. Il propose les garanties adaptées à ces risques et rédige les contrats qui précisent dans les moindres détails les tenants et aboutissants des obligations des parties.
Il suit l’évolution de la situation personnelle ou professionnelle de ses clients afin d’adapter en conséquence telle ou telle clause des contrats. En cas de sinistre, il procède au versement des indemnités prévues dans les contrats et mandate un expert si besoin est.
L’agent général peut aussi être spécialisé dans la prévoyance et la gestion de patrimoine pour des clients à hauts revenus.
Il administre et gère son entreprise en toute autonomie, recrute, forme et anime lui-même son équipe de collaborateurs, qui peut compter un conseiller en assurances-finance dont la mission est de prospecter de nouveaux clients dans un secteur géographique donné. Si 80% des agents généraux ont au moins un salarié, seuls 3% d’entre eux en compte au moins 5.Il développe aussi des actions marketing et des programmes de fidélisation de clientèle.
L’agent général exerce un métier de bureau, donc le plus souvent sédentaire, mais il lui arrive d’aller sur le terrain, en clientèle. Il détermine lui-même ses horaires de travail.
Si le métier recrute, il ne le fait que par la reprise de clientèle(coût 16 000 € en moyenne).
Formation :
Une fois choisi par la compagnie d’assurances, l’agent général d’assurance suit une formation “maison” d’environ 600 heures. A l’issue de cette dernière, il obtient la carte professionnelle, sésame indispensable pour exercer.
Différents cursus techniques et professionnels préparent aux métiers de l’assurance, principalement après un bac S, ES, voire L ou STMG. Une expérience dans le domaine est une condition siné qua non pour accéder au métier.
Au niveau bac + 2 :
– BTS assurance,
– BTS NRC (négociation et relation client),
– BTS MUC (management des unités commerciales),
– DEUST banques : organismes financiers et de prévoyance (Ecole d’économie à l’Université d’Auvergne),
– DUT CJ (carrières juridiques),
– DUT TC (techniques de commercialisation) + stage.

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Banque & assurances ressources humaines

Actuaire

L’actuaire est un haut technicien de l’assurance. Il réalise des études économiques, financières et statistiques pour mettre au point des contrats. Il évalue les risques, les coûts et la rentabilité. Il fixe les tarifs et suit les résultats d’exploitation.
Fonctions :
L’actuaire joue un rôle majeur dans la décision d’accepter un contrat, de partager les risques en co-assurance ou de réassurer le risque auprès d’une autre compagnie d’assurances.
Il négocie ces diverses procédures avec les chargés d’études, courtiers, agents généraux et les partenaires des sociétés concurrentes.
Il intervient dans la gestion financière des cotisations placées en épargne. Il recherche et centralise les données, élabore et présente les résultats des analyses sous forme de tableaux, barèmes, formules.
L’actuaire travaille le plus souvent au siège d’une compagnie d’assurances, avec des déplacements auprès des réseaux d’exploitation. La plupart des activités basées sur des calculs impliquent l’utilisation des outils informatiques et des logiciels les plus spécialisés.
Outre ces activités techniques, l’actuaire a des responsabilités d’encadrement.
L’organisation de son travail s’effectue en toute autonomie. Il opère dans les sociétés d’assurances, les caisses de retraite et de prévoyance, les sociétés de bourse, les institutions financières, les services d’études économiques des banques et des grandes entreprises.
Formation
Après un bac S, les formations sont à dominante mathématique, statistique et économique. Le niveau bac + 5 est le minimum requis pour travailler en tant qu’actuaire.

Neuf formations initiales sont reconnues par l’Institut des actuaires et donnent accès au statut d’Actuaire Associé de l’Institut des actuaires : l’ISFA, l’ISUP, l’Université de Strasbourg, l’EURIA, l’Université Paris Dauphine, l’ENSAE, l’ESSEC, le Collège des Ingénieurs, le Cnam.