Le gynécologue-obstétricien est un spécialiste de la physiologie de la femme, de son appareil génital, de la grossesse et de l’accouchement et de ses suites. Sexualité, contraception et dépistage du cancer font partie de ses domaines d’intervention.
Fonctions :
Le gynécologue accompagne et contrôle la grossesse de la femme enceinte, lors de visites régulières. Il surveille le développement de l’embryon, puis du fœtus, et l’impact de ce dernier sur la future maman.
Il s’assure notamment que le col de l’utérus reste bien fermé, et pratique des examens du fœtus pour détecter des risques de malformation. Il peut proposer si besoin un examen génétique par prélèvement de liquide amniotique.
Après quelques mois de grossesse, le gynécologue peut observer le sexe du bébé à l’aide d’une échographie. S’il est obstétricien (chirurgie) dans un service hospitalier ou une clinique, il supervisera l’accouchement, souvent pratiqué par une sage-femme. Au moindre problème, il intervient : péridurale (anesthésie locale), incision du périnée, césarienne… Il surveille également les conséquences de l’accouchement sur la santé de la mère.
Au-delà de l’accouchement, le gynécologue suit toutes les étapes de la vie de la femme : sexualité, contraception, ligature des trompes… En tant que spécialiste de la lutte contre la stérilité, il peut aussi recourir à des méthodes de procréation assistée.
Sur le plan de la prévention, c’est encore le gynécologue qui surveille le col de l’utérus et les ovaires, pour y détecter la moindre anomalie, et qui interprète les mammographies pour dépister un éventuel cancer du sein.
Formation
En tant que médecin, le gynécologue a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– Pace (1ère année commune aux études de santé) : moins de 20% des étudiants réussissent le concours,
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages. Au programme : sémiologie, physiologie, anatomie et des matières optionnelles.
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) sanctionnée par le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master,
– ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
Les spécialités “gynécologie médicale” et “gynécologie-obstétrique” font l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en gynécologie. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.
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