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Logistique & transport

Dispatcheur

Le dispatcheur est un organisateur de transports. C’est un spécialiste de la logistique. Il supervise et contrôle l’acheminement en amont et la livraison des marchandises avec le souci de la meilleure rentabilité possible.
fonctions:
Selon les entreprises, on désigne le dispatcheur sous les termes de directeur d’exploitation, chef de camionnage ou de trafic.
Dans l’une entreprise de transport, il étudie l’ordre de l’expéditeur qui a fabriqué la marchandise à transporter : destinations, délais de livraison, distances, conditions de circulation, tonnages, valeur du fret, sécurité, coûts, etc.
L’aller comme le retour doivent être pris en considération. En effet, rien n’est plus coûteux qu’un transport à vide.
Tous les éléments recueillis, il opte pour le matériel de transport le plus adapté et transmet ses propositions à l’expéditeur.
Le dispatcheur est aussi un négociateur. Il tient compte de tous les paramètres financiers de l’opération pour dégager une rentabilité suffisante pour le transporteur.
En tant que planificateur, il distribue ensuite le travail de ramassage/acheminement aux chauffeurs. Il supervise ou établit lui-même les documents administratifs, sur ordinateur, liés à l’opération : numéro de la commande, coordonnées du chauffeur, itinéraire, désignation du matériel de transport. Il contrôle le suivi de l’opération.
Grâce aux moyens modernes de communication (portable, satellite et GPS), il peut suivre sur son ordinateur la position du fret au cours du trajet.
Le dispatcheur exerce dans un bureau. L’importance des contacts avec l’extérieur exige une disponibilité adaptée aux impératifs de chaque situation. L’utilisation des outils informatiques est, bien sûr, permanente.
C’est vraiment un gestionnaire d’équipe aux nerfs solides dans un secteur ou la capacité d’improvisation devant l’inattendu et l’urgence font partie du quotidien.
A prévoir : horaires élastiques.
Métiers voisins : dispatcheur-régulateur ou dispatcheur-répartiteur dans une service de secours ou de santé (pompier, ambulance SOS médecin…) ; dans une société de courses (coursier, taxi).
Formation:
Ce métier est devenu très technique et demande une compétence pointue en gestion, organisation et logistique. Les niveaux bac pro, ou BTS sont de plus en plus exigés pour débuter :
– Bac pro logistique,
– Bac pro transport,
– BTS transport et prestations logistiques,
– DUT gestion logistique et transport,

– Licences pro (bac+3 à l’université) : logistique de distribution , logistique et qualité

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Logistique & transport

Horairiste

Garant de la fluidité du trafic ferroviaire, l’horairiste planifie la circulation des trains sur le réseau ferré national. Méticuleux et précis, il élabore des grilles horaires millimétrées.
fonctions:
15 à 20 000 trains par jour, 6 millions de trains par an… le ballet de tous ces trains sur les voies ferrées est organisé par l’horairiste.
Ce dernier a en charge la conception et l’adaptation du plan de circulation des trains qui recense minute par minute le trafic ferroviaire. Chaque planification de train correspond à un sillon.
De multiples éléments entrent dans son analyse : les travaux prévisionnels ou occasionnels suite à des incidents ou accidents, le type de locomotives (diesel, électrique), le type de voies (rapides ou normales, à sens unique ou à double sens), le poids du train, l’inclinaison des voies, la disponibilité du sillon… Tous ces paramètres sont saisis au sein de logiciels qui permettent d’élaborer ensuite des schémas complexes.
En amont de la circulation des trains, l’horairiste définit aussi les temps de parcours, les temps d’arrêt en gare…
L’horairiste doit avoir le sens de l’organisation et de la rigueur car le travail est très pointu, tous les trains étant interdépendants les uns par rapport aux autres.
La SNCF emploie environ 700 horairistes. Ils sont employés soit au sein de la direction de la production des sillons du bureau horaires national à Paris ou au sein des bureaux horaires régionaux.
Formation
Après une formation initiale de niveau bac + 2 puis son recrutement par l’ONCF, l’horairiste suit une formation interne dispensée par l’ONCF qui lui permet d’apprendre les règles de gestion et d’organisation ferroviaire.

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Logistique & transport

Ingénieur aéronautique

L’ingénieur aéronautique s’intéresse essentiellement aux avions, hélicoptères et autres engins volants civils ou militaires comme les drones. Il les conçoit, les expérimente, les construit, les entretient et les commercialise.
Description métier
L’ingénieur aéronautique, selon sa fonction et l’entreprise qui l’emploie (fabrication, motoriste, équipementier) présente différents profils. Par exemple :

– L’ingénieur bureau d’études poursuit des activités d’ingénierie (études, essais, développement logiciel…) pour la conception et le développement d’un ensemble ou d’une partie du produit (fuselage, cockpit) ) ou d’un système (radio-transmission, radar),
– L’ingénieur mécanicien conçoit les pièces mécaniques. Il s’occupe de cellules d’avion, de voilures, de tuyères pour les réacteurs ou de trains d’atterrissage.
– L’ingénieur en aérodynamique conçoit et évalue le comportement aérodynamique des divers composants d’un moteur,
– L’ingénieur recherche et développement structures définit, évalue et valide de nouvelles solutions techniques pour réaliser des structures générant des gains de masse, de coûts, de fabrication et de maintenance et rédige le cahier des charges.
– L’ingénieur essais détermine les procédures nécessaires pour mettre au point ou améliorer un produit. Il procède à des tests et analyse les résultats.
– L’ingénieur piste avion est responsable de l’ensemble des travaux à réaliser sur un avion. Il travaille en liaison avec l’ingénieur essai et l’ingénieur mécanicien.
Études :
Pour devenir ingénieur aéronautique, il faut obtenir un diplôme de niveau bac + 5 (master ou diplôme d’ingénieur).

Les écoles d’ingénieurs généralistes avec options aéronautique (Centrale, Ensta ParisTech, EPF…) ou plus spécialisées (Enac, Isae Supaéro, Isae Ensma, Ipsa, Estaca..) proposent des formations pointues.
Il y a différents niveaux d’accès aux écoles d’ingénieurs : un grand nombre d’écoles recrutent sur concours très sélectifs après deux ans de classes prépa scientifique MP (maths-physique), PC (physique-chimie), PSI (physique et sciences de l’ingénieur) ou PT (physique-technologie) pour trois ans d’études. Des accès après bac+2 (BTS/DUT) sont possibles sur dossier, concours et entretien.

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Edition & journalisme

Chef de projet numérique édition

Le chef de projet numérique est le spécialiste des technologies au service de l’édition numérique. Il conçoit et gère les productions numériques d’un éditeur multimédia : sites internet, DVD, manuels numériques, encyclopédies en ligne…
fonctions
Le chef de projet numérique édition travaille en lien permanent avec les services édition et fabrication d’une maison d’édition numérique, sous la responsabilité du directeur multimédia. Il peut être accompagné d’un assistant pour des projets d’envergure.
Il peut être amené à travailler sur tous types de produits éditoriaux : albums jeunesse, ouvrages documentaires, production littéraire au format poche ou en grand format, jeux éducatifs ou grand public…
Le chef de projet numérique commence par rédiger un cahier des charges qui contient des story-boards détaillés et toutes les spécifications fonctionnelles du projet. Ensuite, il coordonne le travail de tous les acteurs du projet et assure le suivi des productions, tout en respectant les budgets et les plannings.
C’est lui également qui contrôle la préparation et l’intégration technique des différents médias : textes, images, sons, animations…
Il supervise ensuite toutes les phases de tests. Il rédige des comptes rendus et fait des rapports réguliers (“reporting”) auprès du directeur multimédia.
Le chef de projet numérique doit avoir une bonne connaissance des environnements numériques (supports, systèmes d’exploitation, formats des fichiers, marché des applications et des e-books…) et savoir maîtriser des logiciels multimédias (Photoshop, Dreamweaver…).
Pour exercer ce métier, capacité à travailler en équipe avec des acteurs très différents, rigueur, organisation et sens de la communication sont indispensables.
Formation
De nombreuses formations peuvent mener au métier de chef de projet numérique.
Bac + 2 :
– BTS édition ;
– BTS réalisation de produits imprimés et plurimédia option A productions graphiques options B productions imprimées,
– DUT IC – information-communication option métiers du livre ;
– BTS SIO – services informatiques aux organisations (+ formation en édition) ;
– DUT informatique (+ formation en édition)…
Bac + 3 :
– licence pro management de projets en communication et industries graphiques ;
– licence pro concepteur et intégrateur web et mobiles
Bac + 5 :
– master pro conduite de projets, métiers du livre et du multimédia

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Edition & journalisme

chef d’atelier des industries graphiques

Textes imprimés, design, logos, emballages, illustrations, responsable de la fabrication de produits de communication.Il tient compte de la quantité, de la qualité, des délais et des coûts de production.
Fonctions:
Cadre technique, on le rencontre aussi bien en imprimerie de labeur (affiches, revues, imprimés publicitaires…), que dans la presse (journaux, hebdomadaires).
Le chef d’atelier des industries graphiques travaille en relation directe avec le directeur technique ou le chef d’entreprise.
Selon la taille de la structure, il est en charge de l’encadrement, de la gestion administrative et de la production. Il dispose d’un dossier de fabrication contenant les informations relatives aux procédés, aux quantités, à la qualité et aux délais de production graphique.
Le chef d’atelier contrôle le bon déroulement du traitement des différents dossiers clients. Il fixe le niveau d’exigence à respecter en fonction du devis de la commande. A chaque opération, il analyse et contrôle le produit réalisé.
Le chef d’atelier travaille aussi dans un bureau. Il peut avoir des horaires réguliers ou décalés (équipe du matin ou du soir).
Chargé d’encadrer le personnel de maîtrise et ouvrier, il organise le travail et les équipes en fonction des objectifs de production et cherche à optimiser le fonctionnement du parc machines.
Le chef de fabrication est son principal interlocuteur. Il collabore aussi avec différents services de l’entreprise : ventes, personnel, entretien, approvisionnements.
Animateur et chef d’équipe, il se doit d’avoir le sens des relations humaines. Il est également en contact avec les clients, notamment au moment de la signature des bons à tirer (BAT).
Ses connaissances techniques sont importantes. Il maîtrise l’ensemble des techniques de production, ainsi que les différentes étapes de la chaîne graphique.
Il doit suivre l’évolution des logiciels informatiques utilisés en imprimerie et dans le domaine de l’image afin d’anticiper les changements. Sa maîtrise de la gestion lui permet de maîtriser les coûts.
Formation
Le BTS est un niveau indispensable. On y accède après un bac S ou STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués). Des bacs professionnels peuvent aussi être une étape dans l’acquisition des techniques modernes du graphisme :
– bac pro réalisation de produits imprimés et plurimédia option A productions graphiques option B production imprimées,
– bac pro artisanat et métiers d’art option communication visuelle multimédia,
– BTS études de réalisation d’un projet de communication option A études de réalisation de produits plurimédia option B études de réalisation de produits imprimés
– BTS design graphique option A communication et médias imprimés, option B communication numérique.

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Logistique & transport

ingénieur automobile

Cet ingénieur intervient à tous les stades de la construction automobile : conception, production, contrôle qualité… Les ingénieurs automobile peuvent donc occuper diverses fonctions dans la chaine de fabrication.
Description métier
L’ingénieur automobile est présent de la conception à la commercialisation en passant par la production.

Son rôle est de coordonner les recherches, adapter les méthodes pour optimiser la conception des véhicules, garantir la production et favoriser la vente.

Il y a plusieurs types d’ingénieurs automobile :

L’ingénieur d’études est responsable de la conception et du développement d’un élément particulier d’un véhicule : moteur, boite de vitesse, carrosserie…

L’ingénieur méthodes est chargé, à la suite du de la mise au point du produit, de mettre en œuvre les moyens pour le fabriquer (process, outillage, ergonomie…) ;

L’ingénieur qualité conçoit, définit, organise et met en œuvre les différentes procédures garantissant la qualité du produit (respect du cahier des charges, contrôle des normes, environnement).

L’ingénieur de maintenance est une personne ressource qui assure le lien entre son entreprise, les constructeurs et les équipementiers. Il est tourné sur l’après-vente.

L’ingénieur logistique occupe un poste stratégique dans une usine d’assemblage ou de production de pièces détachées : planification des livraisons, emballage, type de camion, rationalisation des transports…

L’ingénieur styliste ou designer automobile bénéficie d’un statut à part. Promoteur de l’image du constructeur, il dessine les nouvelles lignes de voitures (prototype, compétition) tout en tenant compte des contraintes techniques et marketing.
Études / Formation pour devenir Ingénieur automobile
Pour devenir ingénieur, la meilleure voie reste la formation en école d’ingénieurs à bac +5 mais le métier dans ses différentes fonctions et aussi accessible par la voie universitaire à bac + 5 également.

Ecoles d’ingénieurs
Il y a différents niveaux d’accès aux écoles d’ingénieurs :
Un grand nombre d’écoles recrutent sur concours très sélectifs après deux ans de classes prépa scientifique MP (maths-physique), PC (physique-chimie), PSI (physique et sciences de l’ingénieur) ou PT (physique-technologie) pour trois ans d’études.
Des accès après bac+2 (BTS/DUT) sont possibles sur dossier, concours et/ou entretien.

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Logistique & transport MÉTIERS

Logistique & transport

La logistique est souvent liée aux activités des transporteurs chargés de livrer et de stocker de la marchandise. Aujourd’hui et depuis dix ans, la plupart des grande entreprises – dans l’industrie mais aussi les services, la banque, l’humanitaire – ont créé leur direction logistique. Son rôle ? Organiser et gérer au mieux tous les flux de produits, de déchets, de matières premières ou d’informations qui transitent dans l’entreprise. Et éviter les retards, les ruptures de stocks, les problèmes de coordination et autres qui provoquent souvent d’énormes pertes d’argent !

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Hôtellerie et tourisme

Hôtesse de l’air / Steward

Hôtesse de l’air ou steward accueillent les passagers à bord de l’avion avant de s’assurer de la sécurité et du bon déroulement du vol. En cabine, ils servent les voyageurs, les informent et veillent à leur confort et à leur sécurité.
Fonctions:
L’hôtesse et le steward sont des personnels navigants commerciaux (PNC). Ils veillent au bien-être et à la sécurité des passagers, sous la responsabilité du commandant de bord.

Avant d’accueillir les passagers à bord, ils contrôlent avec soin le bon fonctionnement des appareils et des équipements de la cabine (emplacement des gilets, état des toboggans, chemin lumineux…).

Durant le vol, ils rappellent aux voyageurs le respect des consignes de sécurité et leur présentent les équipements de sauvetage.

Ils sont aussi chargés d’assurer le maximum de confort aux passagers : ils répondent avec amabilité et patience aux demandes et aux attentes en les rassurant en cas de turbulences ou prennent soin d’une personne malade, par exemple.
Ils informent les voyageurs sur le déroulement du vol. Ils assurent un service de bord, servent les plateaux repas et les rafraîchissements et proposent des produits duty free sur les vols vers l’étranger.
Ils s’occupent de l’approvisionnement, de gérer les stocks et de tenir les livres de comptes. Ils font aussi du petit rangement.

Maitrise de soi, sens psychologique, résistance physique et nerveuse sont des qualités indispensables pour exercer ce métier.
Outre ces qualités, élocution, présentation, courtoisie, sens du service et du contact sont aussi nécessaires, sans oublier la pratique d’une ou plusieurs langues étrangères.
Enfin, il faut intégrer d’autres paramètres : horaires de travail décalés et irréguliers, décalages horaires, changements brusques de climat, station debout prolongée et une vie personnelle peu stable.
Les compagnies aériennes qui recrutent assurent elles-mêmes la formation de leur personnel navigant. Elles organisent des journées de sélection (tests écrits, et psychotechniques, entretiens…).
Formation
Les conditions d’embauche varient d’une compagnie à l’autre, chacune définissant ses propres critères. Néanmoins, certaines conditions sont requises chez la plupart :
– avoir le niveau bac (en réalité les candidats ont souvent un bac +2),
– parler un anglais courant (TOEIC 720 validé depuis moins de 24 mois) plus une seconde langue si possible,
– être ressortissant de l’Union européenne et plus de 18 ans,
– savoir nager,

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Hôtellerie et tourisme

Hôtesse d’accueil

L’hôtesse d’accueil renseigne et oriente les visiteurs ou les clients. Aux missions d’accueil proprement dites s’ajoutent souvent des tâches de réception téléphonique ou de secrétariat. Beaucoup d’emplois sont à temps partiels ou saisonniers.
Fonctions:
Si la fonction essentielle d’une hôtesse d’accueil est la réception et l’information du public, ses missions peuvent être très diverses suivant les lieux ou entreprises où elle exerce.
En entreprise, elle oriente les visiteurs dans les locaux, les dirige vers les services compétents, répond aux demandes d’information, effectue des réservations de taxi. Elle joue également très souvent le rôle de standardiste, tout en assumant des tâches de secrétariat (classement, traitement de texte, mise à jour de fichiers).
Dans les foires et les salons (hôtesse d’accueil dans l’événementiel), en plus de l’accueil, elle remplit fréquemment une fonction de démonstratrice ou d’interprète.
Dans les structures touristiques (offices de tourisme, villages de vacances…), elle incite le public à séjourner dans la région, l’informe sur les hébergements, le patrimoine touristique, les animations culturelles et peut effectuer elle-même les réservations d’hôtels ou de spectacles.
Dans l’hôtellerie, c’est elle qui prend en charge les arrivées et les départs, réserve les chambres et donne des renseignements touristiques.
Dans les aéroports, elle est chargée de l’accueil au sol et de l’embarquement des passagers.
Enfin, dans l’administration (mairies, ministères…), elle guide les visiteurs dans leurs démarches et les aide dans la rédaction de formulaires.
Dans tous les cas, certaines qualités de base sont exigées : excellente présentation, goût du contact, résistance nerveuse, maîtrise d’au moins une langue étrangère et, bien sûr, courtoisie à toute épreuve.
Souvent, les hôtesses sont recrutées le temps d’un salon ou d’une saison. Mais des postes stables existent dans les entreprises et les magasins.
A savoir : hôtesse d’accueil n’est que très rarement un emploi à vie. Il faut donc prévoir des possibilités de reconversion.

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Hôtellerie et tourisme

Directeur de restaurant

Salarié ou propriétaire de son établissement le directeur d’un restaurant encadre, coordonne et contrôle le personnel et l’ensemble des services indispensables au fonctionnement quotidien de l’établissement : salle, cuisine, cave, vestiaire, office, communication, réservation…
Fonctions:
Le travail quotidien d’un directeur de restaurant est évidemment fonction de la nature, de l’importance et du statut de l’établissement.
Ce dernier peut faire partie d’une chaîne ou être totalement indépendant. Des points communs existent néanmoins.
Le directeur de restaurant est un administrateur, un gestionnaire, un technicien et un communicant. Sa relation avec la clientèle est fondamentale.
Il supervise le travail en cuisine même s’il le délègue à un chef cuisinier. En accord avec ce dernier il gère les approvisionnements au jour le jour et la tenue des stocks de la cave avec le sommelier.
La bonne marche d’un établissement dépend beaucoup de la bonne entente du directeur/gérant et du chef cuisinier. Quand le chef de cuisine est le propriétaire de l’établissement, il doit savoir déléguer.
Aménagements des lieux et fourniture de linge font partie de son travail d’organisation, de même que le recrutement du personnel, sa formation, la mise au point des plannings et la distribution du travail en salle.
Il peut avoir à négocier et à organiser des réceptions dans son établissement et même à l’extérieur s’il accepte des prestations en extra.
C’est à la fois un travail de bureau et de vérification sur le terrain de la bonne marche des choses : cuisine, salle, cave, office.
Les déplacements chez les fournisseurs sont monnaie courante. Comme toujours dans la restauration, les horaires de travail sont décalés.

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Hôtellerie et tourisme

Directeur d’hôtel / Directrice d’hôtel

Le directeur d’hôtel est un chef d’entreprise. Il gère et administre, le personnel, les finances, le matériel et l’accueil des clients. Il assure la promotion de son hôtel, cherche à obtenir le meilleur taux d’occupation tout au long de l’année.
Fonctions:
Les établissements hôteliers peuvent être de nature tellement diverse qu’il y a directeur d’hôtel et… directeur d’hôtel. La vie professionnelle d’un directeur de palace parisien ou cannois n’a que peu de rapport avec l’emploi du temps d’un directeur d’hôtel de quartier. Quelques points communs existent néanmoins.
Il gère et dirige un établissement dans le cadre d’un budget. Il prend les décisions d’investissement, organise l’approvisionnement en fournitures et équipements, commande les travaux d’aménagements nécessaires. Il effectue la comptabilité ou la supervise.
Sa responsabilité concerne aussi la promotion et la communication de l’établissement. Le directeur assure le recrutement, la formation, l’animation du personnel.
Dans les grands hôtels, il délègue l’organisation du travail quotidien à des cadres spécialisés. Dans des hôtels de moindre dimension, il arrive souvent que le directeur assume en personne les réservations et l’accueil des clients.
Il négocie et travaille avec les agences de voyages et les responsables des sites touristiques de sa région. À ce titre sa tâche d’information de la clientèle est à ne pas négliger.
Quelle que soit l’importance de l’établissement, le directeur exerce un emploi qui exige une disponibilité quasi permanente.
Les horaires sont irréguliers car soumis aux desiderata de la clientèle. Dans le domaine hôtelier dimanches et jours fériés sont par définition travaillés. Des pics d’horaires de travail sont à prévoir durant certaines périodes liées aux congés.
Le directeur doit alors envisager des renforcements en personnel saisonnier.
Formation:
Ce métier est accessible à des professionnels expérimentés de l’hôtellerie. Cependant une formation initiale spécialisée peut être exigée dans certaines chaînes d’établissements.
On peut noter les formations de base suivantes :
– Bac technologique hôtellerie,
– BTS HR – hôtellerie-restauration, option A mercatique et gestion hôtelière,
– BTS responsable de l’hébergement,
– BTS MUC (management des unités commerciales),
– BTS assistant de gestion PME-PMI,
– DUT techniques de commercialisation.

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Hôtellerie et tourisme

Cuisinier / Cuisinière

Le cuisinier réalise les plats qui seront servis aux clients. Mais en cuisine, il existe toute une hiérarchie, du commis au chef de partie et chef de cuisine. Il peut aussi officier dans la restauration collective.
Fonctions:
Le cuisinier prépare les plats présentés au menu. Pour cela, il épluche et émince les légumes, vide, flambe les volailles, prépare les viandes, cuit les fonds de tarte, mijote les sauces..
Le rôle du cuisinier en chef commence au marché où il détermine les quantités à acheter, négocie les prix et vérifie la qualité des produits.
Certaines préparations sont réalisées à l’avance (assemblage, surgelés), d’autres sont cuisinées maison, au moment du service. Les plats sont présentés avec soin. Le cuisinier fait preuve d’un certain sens artistique : on mange d’abord avec les yeux .
A la fin du service, il faut nettoyer et tout remettre en place en cuisine.
Le cuisinier travaille seul ou en équipe (brigade) sous la responsabilité d’un chef de cuisine. Il est le plus souvent debout, dans la chaleur sans réel contact avec la clientèle, sauf dans les très grands restaurants ou… dans les restaurants en libre-service.
L’organisation en cuisine est très hiérarchisée : commis, cuisinier, chef de partie, second de cuisine, chef de cuisine.
Il faut porter un vêtement de travail, pantalon, veste et toque. Le respect de règles d’hygiène très strictes est de rigueur.
Le cuisinier peut travailler dans différents types d’entreprises : restaurants (généralement de petite taille), brasseries, traiteurs, restaurants de collectivité (écoles, hôpitaux, cantines d’entreprise, maisons de retraite), entreprises assurant la restauration à bord des moyens de transport, centres et villages de vacances…
Le caractère artisanal du métier ne se maintient que s’il opère dans le cadre d’un restaurant traditionnel.
Études:
Les formations sont les suivantes :
– CAP cuisine,
– CAP APR – agent polyvalent de restauration,
– Bac professionnel cuisine,
– Bac techno STHR (sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration),
– MC cuisinier en desserts de restaurant,
– MC art de la cuisine allégée
– BP cuisinier (pour les personnes déjà dans la vie active),
– BP arts de la cuisine,
– BTS hôtellerie restauration option art culinaire, arts de la table et du service.
Ces diplômes se préparent à plein temps dans des lycées professionnels publics ou en écoles privées. La majorité des établissements proposent des formations en alternance avec un contrat de professionnalisation. Ils peuvent aussi se préparer en apprentissage.

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Hôtellerie et tourisme

Commissaire de bord

Le commissaire de bord a la responsabilité de tout ce qui concerne la réception, l’hébergement, la restauration et la distraction des passagers d’un paquebot de croisière ou d’un car-ferry, seules embarcations où ce métier existe au sens strict.
Fonctions:
Le commissaire de bord supervise l’équipe chargée d’accueillir les passagers ou les touristes, pour quelques heures à bord d’un ferry ou pour plusieurs jours s’il s’agit d’un paquebot de croisière ou pour une traversée transocéanique.
Vérification des billets de voyage, conduite vers les cabines, information sur les services offerts à bord et sur les activités proposées aux passagers, rappel des consignes de sécurité à respecter, telles sont ses missions.
Le commissaire est également responsable de la partie restauration, du bar et des salles de restaurant : service des boissons et des repas, distribution des journaux et revues.
Tout ce qui concerne le confort des passagers et de l’équipage lui incombe donc, y compris l’organisation des divertissements lors des croisières.
Le commissaire de bord ne travaille donc jamais seul, puisqu’il dirige en permanence une équipe de professionnels : hôtesses, garçons de bar, cuisiniers, boulangers, musiciens…
En cas d’urgence, il est responsable de la sécurité des passagers. Le métier implique donc un contact constant avec le public, d’excellentes aptitudes à la communication et une bonne résistance au stress. Faire face à des réclamations ou à des incidents est son lot quotidien. Par ailleurs, la pratique de plusieurs langues étrangères est indispensable.
À bord, les horaires de travail n’existent pas au sens propre. C’est pourquoi le temps de travail est basé sur une alternance de périodes de navigation et de périodes de congés : en croisière (de 1 à 3 mois d’embarquement), un mois de navigation donne droit à quelque 25 jours de repos à terre ; sur les car-ferries (distances et durées plus courtes), 7 jours de navigation alternent avec 7 jours de congé.
A savoir : il existe aussi des commissaires de bord dans l’aéronautique.
Études:
Les compagnies maritimes recrutent des commissaires de bord à tous les niveaux de diplômes issus du secteur hôtellerie-restauration et procèdent ensuite à une formation spécifique à la politique de l’entreprise.
Même si les Ecoles nationales supérieures maritimes (ENSM) ne forment plus spécifiquement de commissaire de bord marin, une formation d’officier de la marine marchande (sur concours à bac+2) reste avantageux.

– MC accueil-réception et organisateur de réception (après un bac techno ou pro),
– Bac pro commercialisation et services en restauration,
– Bac sciences et techniques de l’hotellerie et de la restauration – STHR

– BTS HR – hôtellerie-restauration (très indiqué),
– BTS responsable d’hébergement,
– licence pro, bachelor ou master en hôtellerie restauration pour acquérir des compétences en management.

Les formations d’écoles spécialisées et de commerce sont aussi très appréciées.

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Hôtellerie et tourisme

Commis de cuisine

Le commis de cuisine, jeune débutant qui démarre sa carrière dans la cuisine, participe à la préparation d’une ou plusieurs parties du menu ou de la carte d’un restaurant, sous le contrôle d’un cuisinier.
Fonctions:
Le commis de cuisine rassemble les ingrédients nécessaires à la préparation des plats d’un restaurant. Il prépare à l’avance tout ce qui peut l’être : il épluche et émince les légumes, réduit les sauces, garnit les fonds de tarte…
Il réalise aussi des plats simples (hors-d’œuvre, potages, légumes, desserts…). Il surveille la cuisson et réchauffe les plats surgelés. Il peut aussi découper les viandes froides et la charcuterie. Ensuite, il dispose les mets sur un plat et les transmet au personnel de la salle.
Le commis de cuisine est également chargé de l’entretien de la cuisine : il nettoie les ustensiles et les plans de travail, il balaie et lave le sol…
En l’absence de plongeur ou de machine, c’est le commis de cuisine qui lave la vaisselle et range le matériel. Selon le type d’établissement où il travaille, il réalise tout ou partie de ces tâches.
Le commis de cuisine travaille seul ou en équipe, toujours debout, dans la chaleur et les odeurs de cuisine. Il n’a généralement pas de contact avec la clientèle, sauf dans les restaurants en libre-service.
Il porte un vêtement de travail (pantalon, veste et toque) et doit respecter des règles d’hygiène très strictes.
Le commis de cuisine peut travailler dans différents types d’entreprises : restaurants, entreprises de restauration à bord des moyens de transport, traiteurs, restaurants de collectivité (écoles, hôpitaux, cantines, maisons de retraite…), centres et villages de vacances…
Pour exercer ce métier, il faut avoir de la patience et une bonne résistance physique et psychologique. L’organisation en brigade est très hiérarchisée. Elle nécessite le sens de la discipline.
À noter : le nombre d’emplois saisonniers étant important, le commis de cuisine peut changer de lieu et de région de travail d’un contrat à l’autre.
Études:
Si on peut encore trouver un emploi sans diplôme en se formant auprès d’un patron, ou en ayant déjà une peite expérience, il est conseillé de se former :
– CAP cuisine,
– CAP restaurant,
– CAP APR (agent de restauration rapide),
– CQP commis de cuisine.
Pour évoluer, le commis pourra passer un bac professionnel cuisine ou commercialisation et services en restauration. Le BP cuisinier (pour les personnes déjà dans la vie active) est aussi indiqué.
Ces diplômes se préparent à plein temps dans des lycées professionnels publics ou en écoles privées. La majorité des établissements proposent des formations en alternance avec un contrat de professionnalisation. Ils peuvent aussi se préparer en apprentissage.

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Hôtellerie et tourisme

Chef de comptoir

Le chef de comptoir est à la fois un homme d’équipe et un vendeur. Outre ses aptitudes à l’organisation, il a le sens commercial, le goût du contact et des connaissances techniques indispensables.
Fonctions:
Le chef de comptoir renseigne, conseille, réserve et émet les billets de transport. Et doit motiver les agents de comptoir placés sous sa responsabilité. Il supervise les ventes.
L’anglais est dans sa pratique quotidienne une nécessité à laquelle vient s’ajouter une autre langue qui lui est souvent demandée. Une bonne présentation doit pouvoir parfaire le tout. Il exerce en agence de voyages ou dans une compagnie de transports.

Il doit réaliser un certains nombre d’autres tâches comme la réponse ou le renseignement téléphonique, la réponse aux courriers, la recherche d’informations, le suivi de dossiers…

Il peut également vendre des services qui sont de la compétence du forfaitiste : produits proposés au catalogue de l’agence ou aider le client à trouver le voyage qu’il attend. Dans tous les cas, il lui faut trouver les bons arguments.
Avec les technologies de l’nformation, le métier évolue : services en lignes, diversification des produits…
Études :
Du bac à Bac+2 :
– bac pro accueil-relation clients et usagers,
– bac pro vente (prospection-négociation-suivi de clientèle),
– MC (mention complémentaire) télébilletterie et services voyages (un an après le bac),
– bac techno STMG (sciences et technologies du management et de la gestion),
– bac série générale (ES, S, L),
– BTS tourisme,
– BTS NRC (négociation relation client),
– DUT TC techniques de commercialisation.

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Hôtellerie et tourisme

Chargé d’accueil en office de tourisme

Le ou la chargé(e) d’accueil en office du tourisme reçoit les touristes pour les informer et leur proposer le meilleur séjour possible. Hébergement, restauration, spectacles, musique, sport, musée…, il remplit sa mission avec enthousiasme. Il est la vitrine de sa ville ou de sa région.
Fonctions:
Le ou la chargé(e) d’accueil en office de tourisme est bien souvent la première personne que les touristes et les vacanciers rencontrent. La première impression d’une ville, d’une contrée ou d’une région !

Il les informe sur les « choses à voir » dans le coin, le monument ou la fête locale à ne pas manquer, les visites guidées, les artisans d’art et les exposants de produits régionaux. Il n’ y a pas de question sans réponse !

Listes d’hôtels, « petits restos »…, le chargé d’accueil sait donner les bonnes informations et délivrer les bons conseils, voire les bons tuyaux. Il procède, selon les cas, à des réservations et oriente les visiteurs selon leurs souhaits et leur budget.

Le chargé d’accueil en office de tourisme délivre aussi de la documentation, des brochures, renvoie sur un ou des sites web.

Il est aussi gestionnaire (classement, commande de documentation, billetterie) et un bon organisateur de son espace ; on doit avoir envie d’entrer dans l’office de tourisme !

Pour bien assurer la promotion des originalités et des intérêts de sa ville, le chargé d’accueil doit connaître à fond sa zone d’action.

Amabilité, patience, sens du contact, très bonne présentation, maîtrise des outils informatiques, sont indispensables. Parler une ou plusieurs langues étrangères est obligatoire.

Les horaires sont fixes mais le travail du samedi voire du dimanche et les jours de vacances nationales sont à savoir.
Études
Les emplois dans le tourisme se sont professionnalisés. Les places sont chères et le niveau de formation requis monte.

– bac pro ARCU – accueil relation client, usagers,
– bac pro SAPAT – services aux personnes et aux territoires,
– MC (mention complémentaire) accueil-réception en 1 an après le bac,
– BTS tourisme,
– BTS MUC – management des unités commerciales,
– BTS NRC – négociation relation client,
– DUT TC – techniques de commercialisation,
– DUT carrières sociales, option gestion urbaine orientation développement touristique

Catégories
Hôtellerie et tourisme

Charcutier-traiteur

Le charcutier traiteur prépare et vend de la viande ainsi que des produits à base de volaille, de gibier, de poisson. Il cuisine des plats chauds ou froids. Il réalise des buffets pour des réceptions.
Fonctions:
Un charcutier-traiteur s’apparente, sur certains points, au métier de cuisinier. En effet, il doit maîtriser les méthodes de conservation et l’art culinaire dans son ensemble.
Les entreprises s’adaptent aux besoins des consommateurs en offrant toutes sortes de produits élaborés, des spécialités du terroir, du prêt à consommer, des plats livrés à domicile, des préparations conviviales et festives. Dans ce métier, il est possible d’exercer des emplois de fabrication ou à la vente
Qu’il soit patron d’un petit commerce familial, employé de grande surface ou de l’industrie agroalimentaire, un charcutier-traiteur a une activité fatigante. Il travaille en position debout et le plus souvent dans le froid. Il doit aussi porter les carcasses de viande, utiliser les machines comme le broyeur, le fumoir, le mélangeur.
La préparation des plats cuisinés s’effectue en laboratoire et nécessite une connaissance des appareils de cuisson et de réfrigération pour respecter l’hygiène nécessaire.
Qu’il soit artisan ou salarié, un charcutier-traiteur a de longues journées de travail.
Études / Formation pour devenir Charcutier-traiteur
Plusieurs diplômes professionnels :
– CAP charcutier-traiteur,
– CAP cuisinier,
– MC employé traiteur,
– BP (brevet professionnel) charcutier-traiteur,
– BP cuisinier,
– BP, arts de la cuisine
– CQP (certificat de qualification professionnelle organisé par la branche) traiteur-organisateur de réception,
– Bac pro boucher-charcutier-traiteur,
– bac pro cuisine,
– BM (brevet des métiers) charcutier traiteur.

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Hôtellerie et tourisme

Billettiste

Le billettiste effectue des réservations, établit des billets d’avion ou de train. Il travaille avec des bases de données : horaires des avions, des trains, hôtels et chambres disponibles. Avec la vente en ligne ce métier risque de tomber en désuétude.
Fonctions:
Le billettiste passe le plus clair de son temps les yeux rivés sur son écran d’ordinateur, en ligne ou au téléphone.
Le métier a subi la loi d’internet mais a su s’adapter.
C’est un métier sédentaire. Les billettistes et agents de comptoir n’ont pas à se déplacer dans le cadre de leur pratique professionnelle.
Les fonctions du billettiste varient selon le lieu de travail et le type d’entreprise.
En agence de voyage, les tâches d’un billettiste sont plus variées et peuvent rejoindre les activités d’agent de comptoir qui est directement en relation avec la clientèle. Dans les grosses agences, le billettiste peut être spécialisé sur l’international et ne vendre, par exemple, que des billets « classes affaires ».
Chez un grand tour-opérateur, le billettiste émet les titres de transport commandés auprès du service de réservation. On trouve également des billettistes dans des agences de transport.
L’agent de réservation est une variante du billettiste. Il s’occupe de réserver toutes sortes de prestations (voitures, spectacles, hôtels…).

Précision et rigueur dans l’utilisation de l’informatique sont indispensables. La pratique de l’anglais courant est obligatoire.

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Hôtellerie et tourisme

Bagagiste groom

Les bagagistes, grooms, chasseurs et portiers sont les employés du hall des hôtels. Ils participent tous à l’accueil de la clientèle. Ces postes n’existent que dans les hôtels de grand standing et de luxe.
Fonctions:
Les employés du hall des hôtels de luxe sont à la disposition de la clientèle à laquelle ils rendent de nombreux services au cours de son séjour : port des bagages, courses, appel de taxis, distribution du courrier.
En fonction de l’organisation du travail et de l’importance de l’hôtel, ils sont spécialisés dans une seule tâche et portent un nom différent.

Le bagagiste porte les bagages et fait visiter les chambres.

Le groom ouvre les portes pour laisser passer les clients. Il est en même temps le coursier de l’hôtel. Il transmet des messages aux clients et pour ce faire, doit les retrouver rapidement tout en restant discret. C’est lui également qui actionne les ascenseurs.

Le chasseur peut effectuer des courses à l’extérieur de l’hôtel pour le compte des clients. Il doit posséder le permis de conduire.

Le voiturier gare les voitures des clients et les amène devant les portes de l’hôtel à chacun de leur déplacement. Il conduit les voitures au garage et effectue divers travaux d’entretien (lavage, vidange, graissage…). C’est lui qui se charge également d’appeler les taxis pour transporter les clients à l’aéroport ou en ville.

D’autres employés du hall effectuent des réservations pour des spectacles, des restaurants, des transports. D’une manière générale, ils veillent au confort et au bien-être des clients.
Les employés du hall parlent une ou plusieurs langues étrangères. Ils travaillent en équipe, sous la direction du concierge (responsable de l’accueil). Ils exercent leur activité uniquement dans les hôtels trois, quatre ou cinq étoiles.

Debout, en relation constante avec les clients, ils portent un uniforme réglementé par l’établissement. La durée légale du travail est de 37 h (39 heures dans les entreprises de plus de 20 salariés) voire 41 heures par semaine selon la taille de l’établissement.

Le travail est organisé par roulement. L’employé du hall peut devoir travailler le dimanche et les jours fériés. Les contrats saisonniers sont fréquents dans certaines régions.

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Hôtellerie et tourisme

Animateur de club de vacances

L’animateur de club prend en charge les vacanciers durant leur séjour. Il suscite l’ambiance, encadre des groupes lors de sorties, anime un dîner ou chauffe la piste de danse… Il est animateur généraliste ou sportif.
Fonctions:
L’animateur de club de vacances travaille dans un village de vacances, un hôtel club, une station verte, un parc de loisir, à la plage, à la neige, en France ou à l’étranger.
L’animateur travaille en permanence. Sa disponibilité est pratiquement totale. Il a tout au plus un jour de repos par semaine. Quel que soit son statut, il a généralement plusieurs tâches à accomplir du matin au soir. Préparer un spectacle ne dispense pas de l’organisation des cours de danse ou de la gymnastique aquatique l’après-midi.
L’animateur est multipostes avec la même consigne : la satisfaction du client, en lui évitant tout souci. Il est aussi le lien avec le personnel administratif. Côtoyant une clientèle internationale, il parle une ou plusieurs langues dont l’anglais.
Attention : le terme GO (gentil organisateur) est propre au Club Méditerranée. Chez d’autres voyagistes, on parle plus volontiers d’animateur ou d’animateur spécialisé, voire d’animateur sportif…
L’animateur généraliste, touche-à-tout et généreux, a un vrai talent d’organisateur. Il lui est de plus en plus demandé d’avoir une spécificité technique, artistique ou sportive.
L’animateur sportif, quant à lui, est d’abord recruté pour ses compétences sportives, même si le facteur humain est pris en compte pour le recrutement.
On compte aujourd’hui autant d’hommes que de femmes exerçant ce métier. Recruté sur contrat à durée déterminée (CDD) pour 4 à 9 mois, l’animateur n’est jamais sûr d’être repris pour la saison suivante. Il doit renouveler sa demande d’emploi auprès des directions du personnel chaque année.
Études:
Tous les diplômes de l’animation socio-éducative ou sportive comme le BAFA, le BAFD pour s’occuper d’enfants ou le BPJEPS pour les activités sportives sont recommandés ou peuvent être pris en compte lors de l’embauche.