Présents à l’hôpital dans tous les services, les infirmiers et les infirmières dispensent les soins prescrits par les médecins. Les conditions de travail sont réputées difficiles. Les infirmiers travaillent aussi en cabinet libéral. Le diplôme d’Etat d’infirmier est obligatoire pour exercer la profession.
Fonctions :
Au sein de l’hôpital, l’infirmier et l’infirmière sont un maillon important de l’équipe médicale. Il doit être capable d’apporter son concours à l’élaboration d’un diagnostic.
Il procède aux soins spécifiques et d’hygiène nécessités par l’état de santé du malade : prise de la tension et de la température, pose de pansements, prélèvements sanguins et injections, préparation et distribution des médicaments, préparation du patient pour le bloc opératoire…
L’infirmier assure également des tâches administratives : suivi des dossiers médicaux…
Il fait le lien entre le malade et le milieu hospitalier. Il se doit d’être à l’écoute, de rencontrer les familles, d’assurer un accompagnement et un suivi psychologique. Le métier est éprouvant physiquement et psychologiquement.
L’organisation du travail implique une présence permanente auprès des malades. Le travail de nuit et pendant le week-end est une des caractéristiques du métier.
Si 85 % des infirmiers travaillent en hôpital, établissement public ou privé, certains ouvrent un cabinet en libéral (2 000 à 3 000 par an) d’autres exercent dans les établissements scolaires, dans des structures de médecine du travail ou d’autres types de structures (maisons de retraite, centres de réadaptation, centres anticancéreux ou de soins palliatifs…).
Le métier est très féminisé : 87 % des infirmiers sont des femmes.
Formation
Les instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI) sont le passage obligé pour suivre une formation et entamer une carrière. Les IFSI préparent en 3 ans le diplôme d’Etat d’infirmier. Il y a près de 350 IFSI en France.
L’admission se fait sur concours. Le nombre de places mises au concours est fixé chaque année par le ministère de la Santé (pour 2016-2017 : 30 997 postes).
Chaque IFSI organise son concours ; il est donc possible de s’inscrire dans plusieurs IFSI.
Pour se présenter au concours d’entrée, il faut avoir 17 ans et être titulaire d’un baccalauréat (S, ST2S, ES …) ou d’un titre équivalent. Le concours comprend 2 épreuves écrites et un oral de 30 mn.
La formation se compose d’enseignements théoriques et de stages cliniques pratiques.
En dernière année, le futur infirmier présente et soutient un mémoire devant un jury. Le DE d’infirmier est reconnu au niveau licence (bac + 3).
Il est conseillé de préparer le concours : dans un lycée, dans certains Ifsi, dans des prépas privées. Les coûts de scolarité évoluent de la gratuité à 4 000 €.
A noter : les auxiliaires de puériculture et les aides soignants ayant 3 ans d’expérience peuvent se présenter à un examen d’admission spécifique et bénéficier d’une dispense de certains modules de formation.
Les infirmiers de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur doivent en sus passer un concours d’entrée pour intégrer la fonction publique d’Etat. Il comprend une épreuve orale d’admissibilité et une épreuve orale d’admission. Il est organisé par les recteurs d’académie et les vice-recteurs.
Infirmier / Infirmière de bloc opératoire
L’infirmière de bloc opératoire intervient avant, pendant et après une opération. Elle prépare le matériel, assiste le patient et joue le rôle d’instrumentiste du chirurgien pendant l’intervention. Elle est également présente en salle de réveil.
Fonctions :
L’infirmier ou l’infirmière de bloc opératoire travaille sous la responsabilité du chirurgien et d’un cadre infirmier. Ses activités et gestes techniques peuvent se décliner en trois phases.
Avant une opération, elle prépare la salle, la ventile et vérifie le matériel en fonction de l’intervention avant de le mettre en place : matériel endoscopique, ampli, microscope, colonne vidéo…
Elle change les filtres à eau destinée au lavage chirurgical des mains, puis accueille le patient et l’installe sur la table d’opération. Elle habille ensuite le chirurgien de sa tenue stérile.
Pendant l’intervention, elle module les intensités du matériel, assiste le chirurgien dans tous ses gestes techniques et ouvre boîtes et sachets après contrôle des témoins de stérilisation.
À ce stade, sa collaboration avec le médecin et l’infirmière anesthésiste est primordiale : elle effectue le comptage des compresses, vérifie le niveau des liquides, transcrit les résultats des mesures et rédige fiches postopératoires et feuilles de bactériologie.
Après l’opération, l’infirmière achemine les pièces anatomiques au laboratoire, évacue les containers de linge souillé et veille au nettoyage du bloc selon le protocole : son rôle est important dans l’hygiène des locaux et la prévention des infections nosocomiales. Enfin, elle assure la transmission avec l’équipe de relève.
Profil :
L’infirmière de bloc opératoire opère debout, très souvent dans l’urgence et le stress, et selon des horaires irréguliers liés au tableau de service et qui n’excluent pas le travail de nuit.
Formation
Une infirmière spécialisée en bloc opératoire est d’abord une diplômée d’État formée dans un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) en 3 ans après un baccalauréat.
La spécialisation bloc opératoire n’est accessible qu’après 2 ans de pratique professionnelle et une formation de 18 mois débouchant sur la qualification IBODE (infirmier bloc opératoire diplômé d’État, également accessible aux sages-femmes).
La formation permet d’acquérir un savoir essentiel sur les techniques chirurgicales, l’environnement technologique des blocs opératoires, les matériels et matériaux utilisés lors des actes invasifs et des interventions chirurgicales, l’hygiène en bloc opératoire et secteurs associés.
Infirmier / Infirmière anesthésiste
L’infirmière anesthésiste travaille sous la responsabilité de l’anesthésiste, dont elle est la plus proche collaboratrice au bloc opératoire. Pendant l’intervention, elle contrôle notamment le matériel d’anesthésie. Ensuite, elle surveille la réanimation.
Fonctions :
L’infirmier anesthésiste ou IADE intervient dans tous les sites de soins où l’on pratique une anesthésie : bloc opératoire, radiologie interventionnelle, salle de surveillance postopérationnelle, service d’accueil d’urgence…
Dans tous ces lieux d’intervention médicale ou chirurgicale, il respecte un protocole établi par le médecin anesthésiste réanimateur. Il est seule habilité, sous le contrôle de ce dernier, à appliquer les actes techniques très délicats que sont une anesthésie générale, une anesthésie locorégionale et une réanimation postopératoire.
En salle d’opération, elle accueille le patient et prépare le matériel d’anesthésie. Elle seconde le médecin spécialisé pendant la durée de l’anesthésie, puis assiste au réveil de l’opéré, avec qui elle reste en salle de surveillance post interventionnelle.
En cas de douleurs postopératoires, c’est elle qui intervient avec les techniques anesthésiantes adaptées.
Par ailleurs, les transports sanitaires sont réalisés en priorité avec la présence d’une infirmière anesthésiste. Elle participe également à l’évaluation des soins infirmiers en anesthésie.
Le métier exige une bonne résistance à la fatigue et au stress, ainsi qu’un sens aigu du travail en équipe.
Enfin, les infirmières anesthésistes sont obligatoirement inscrites à l’Ordre national des infirmiers.
Formation :
Pour être infirmière anesthésiste, il faut être titulaire du DEIA (diplôme d’État d’infirmier anesthésiste).
Ce DE se prépare en 2 ans dans une trentaine d’établissements recrutant sur concours. Il est reconnu au niveau master.
Le concours d’entrée est ouvert exclusivement aux infirmières et aux sages-femmes ayant 2 ans de pratique professionnelle. Il comprend une admissibilité écrite et une épreuve d’amission orale.
La préparation du DEIA se compose d’enseignements théoriques, pratiques et de stages : 700 heures, 70 semaines de stages. Un travail d’intérêt professionnel est présenté en fin de 2e année.
Gynécologue
Le gynécologue-obstétricien est un spécialiste de la physiologie de la femme, de son appareil génital, de la grossesse et de l’accouchement et de ses suites. Sexualité, contraception et dépistage du cancer font partie de ses domaines d’intervention.
Fonctions :
Le gynécologue accompagne et contrôle la grossesse de la femme enceinte, lors de visites régulières. Il surveille le développement de l’embryon, puis du fœtus, et l’impact de ce dernier sur la future maman.
Il s’assure notamment que le col de l’utérus reste bien fermé, et pratique des examens du fœtus pour détecter des risques de malformation. Il peut proposer si besoin un examen génétique par prélèvement de liquide amniotique.
Après quelques mois de grossesse, le gynécologue peut observer le sexe du bébé à l’aide d’une échographie. S’il est obstétricien (chirurgie) dans un service hospitalier ou une clinique, il supervisera l’accouchement, souvent pratiqué par une sage-femme. Au moindre problème, il intervient : péridurale (anesthésie locale), incision du périnée, césarienne… Il surveille également les conséquences de l’accouchement sur la santé de la mère.
Au-delà de l’accouchement, le gynécologue suit toutes les étapes de la vie de la femme : sexualité, contraception, ligature des trompes… En tant que spécialiste de la lutte contre la stérilité, il peut aussi recourir à des méthodes de procréation assistée.
Sur le plan de la prévention, c’est encore le gynécologue qui surveille le col de l’utérus et les ovaires, pour y détecter la moindre anomalie, et qui interprète les mammographies pour dépister un éventuel cancer du sein.
Formation
En tant que médecin, le gynécologue a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– Pace (1ère année commune aux études de santé) : moins de 20% des étudiants réussissent le concours,
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages. Au programme : sémiologie, physiologie, anatomie et des matières optionnelles.
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) sanctionnée par le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master,
– ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
Les spécialités “gynécologie médicale” et “gynécologie-obstétrique” font l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en gynécologie. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.
Ergothérapeute
L’ergothérapeute est un rééducateur qui s’occupe de personnes souffrant d’un handicap moteur ou neuropsychologique. L’ergothérapie est fondée sur l’exercice d’une activité artistique ou manuelle. Objectif : récupérer de l’autonomie.
Fonctions :
Après avoir analysé le handicap de la personne, l’ergothérapeute apporte les aides techniques nécessaires à l’autonomie de la personne : aménagement du mobilier, communication, habillage, hygiène, alimentation.
Pour ce faire, il peut utiliser des mises en situation d’activité ou de travail proches de la vie quotidienne, devenant ainsi une sorte d’interface entre la personne handicapée et son environnement. Il peut aussi concevoir et réaliser l’appareillage qui facilitera l’accès à l’autonomie de la personne.
L’ergothérapeute travaille avec tous les publics : enfants, adultes, personnes âgées. Il intervient sur prescription médicale au sein d’équipes interdisciplinaires dans les services de neurologie, de traumatologie, de rhumatologie, de psychiatrie ou de pédiatrie des hôpitaux.
Il exerce aussi dans les centres de rééducation et de réadaptation, les structures médico-sociales, les centres de post-cure et les établissements pour personnes âgées.
En dehors du secteur paramédical, les ergothérapeutes peuvent travailler avec des spécialistes en design industriel, mobilier, en ergonomie, avec des consultants en marketing ou encore des urbanistes pour réfléchir à une meilleure prise en compte des handicapés dans l’espace public.
Ils peuvent intervenir dans le processus de conception de produits industriels à usage domestique (ascenseurs, sanitaires).
Dans le même esprit, les assurances sollicitent les ergothérapeutes dans le cadre d’expertises pour évaluer un préjudice subi et déterminer les indemnités des personnes handicapées après un accident.
Formation
Obligatoire pour exercer, le diplôme d’Etat (DE) d’ergothérapeute est difficile à décrocher. La sélection à l’entrée des écoles est sévère. Même si un bac toute filière permet de se présenter aux concours des écoles, les bacs S ou ST2S sont recommandés.
Pour ceux qui ne possèdent pas le bac, une expérience professionnelle de 5 ans est demandée pour se présenter au concours.
Le concours comprend des épreuves de biologie et de physique, de français et des tests psychotechniques.
Les études durent 3 ans (équivalent à une licence).
Directeur d’établissement médical
Le directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social (DESSMS) appartiennent à la fonction publique hospitalière (catégorie A). Il exerce sa fonction dans les établissements publics de santé.
Fonctions :
Le directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social (DESSMS) exerce ses fonctions dans les maisons de retraite publiques, les établissements publics départementaux d’aide sociale à l’enfance, les établissements publics pour personnes handicapées ou inadaptées, les centres d’hébergement et de réinsertion sociale publics ou enfin dans les établissements publics de santé ne comportant pas de service de chirurgie, d’obstétrique ou d’hospitalisation sous contrainte.
Le directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social (DESSMS) assume, en liaison avec le conseil d’administration, la responsabilité générale du bon fonctionnement de l’établissement.
Il assure la gestion des ressources humaines, financières et économiques de l’établissement.
Il s’occupe aussi de définir les stratégies d’avenir de l’établissement, il élabore et coordonne la mise en œuvre de projets. Il assure également une fonction de coordination.
Il assure enfin une fonction de communication. Le directeur d’établissement sanitaire et social est le représentant institutionnel de l’établissement.
Formation :
Trois concours sont proposés : externe, interne, 3ème concours. Comme pour la plupart des concours, il faut être de nationalité française, jouir de ses droits civiques, être en position régulière au regard du service national, remplir les conditions d’aptitude physique exigées.
Pour le concours externe, il faut être au minimum, titulaire d’une licence de préférence juridique ou économique, être diplômé d’IEP ou être docteur en pharmacie, médecine ou être vétérinaire…Attention : les candidats sont plutôt de niveau bac + 5.
Pour le concours interne, il faut être fonctionnaire ou agent de l’État ou de la fonction publique hospitalière et justifier de quatre ans au moins de services publics.
Le troisième concours est ouvert aux personnes justifiant durant au moins huit années d’un ou plusieurs mandats ou activités reconnus pour accéder à cette fonction.
Les concours comprennent des épreuves écrites d’admissibilité et des épreuves orales d’admission. Après réussite au concours, la formation se déroule sur 24 mois, en alternance.
Diététicien / Diététicienne
Spécialiste de la nutrition, le diététicien est un professionnel du secteur paramédical dont la mission est préventive autant que curative. Il prévient les risques cardio-vasculaires, évite les surcharges de poids, apprend à bien s’alimenter.
Description métier
Le travail du diététicien, souvent une diététicienne, varie en fonction des personnes qu’il a en charge et du secteur dans lequel il pratique.
Attention : ne pas confondre le diététicien avec le nutritionniste qui est un médecin spécialisé.
En établissement de soins, il assure le suivi des patients et intervient tout au long de la chaîne alimentaire, depuis l’achat des aliments jusqu’à l’évaluation des repas en passant par l’élaboration des menus.
A l’hôpital, le diététicien a un rôle spécifique. En collaboration avec le médecin et le cuisinier, le diététicien détermine plusieurs catégories de menus : menus “normaux” destinés aux patients dont la thérapie ne nécessite aucune précaution alimentaire particulière ; menus adaptés pour ceux qui suivent un régime spécifique (régime sans sel, hypocalorique…).
Pour ces derniers, il précise, pour chaque ration alimentaire, les quantités des différents types d’aliments, leur répartition dans la journée, les aliments à exclure, les modes de cuisson, leur présentation (haché, mixé…). Le diététicien s’occupe également des menus du personnel de l’hôpital.
Formation
Deux diplômes (accessibles après un bac S ou ST2S) permettent d’accéder à la profession de diététicien :
– BTS diététique,
– DUT génie biologique, spécialisation diététique.
Dermatologue
Le dermatologue est le médecin spécialiste de la peau, des ongles et du cuir chevelu. Toutes les affections cutanées sont de son ressort : acné, verrues, mais aussi brûlures, IST, cancers… Il peut accomplir par ailleurs des actes chirurgicaux.
Fonctions :
L’acné chez l’adolescent(e), l’eczéma, le psoriasis, les kystes cutanés, les verrues, les grains de beauté suspects, l’herpès buccal ou génital, les démangeaisons, l’urticaire ou encore la couperose… Ces pathologies, les plus courantes, sont traitées directement au cabinet du dermatologue.
Les diagnostics qu’il délivre, les traitements qu’il prescrit et les examens plus approfondis qu’il recommande de faire à l’hôpital, en service spécialisé, concernent toutes les catégories d’âge, du nourrisson au vieillard.
Mais le dermatologue rencontre aussi des cas plus graves : brûlures profondes, suites d’accidents, cancers cutanés par exemple, mais aussi IST graves, car le dermatologue est aussi vénérologue. Les manifestations cutanées des infections sexuellement transmissibles font donc partie de son champ d’intervention. Quand une opération est nécessaire, il opère dans un cadre hospitalier, son cabinet n’étant équipé que pour de petits actes chirurgicaux.
À l’hôpital ou en cabinet, le dermato a souvent des horaires très chargés (recevoir une quarantaine de patients par jour n’est pas rare), ce qui s’explique notamment par le tassement actuel du nombre de spécialistes en dermatologie.
Profil :
Dans cette spécialité, l’écoute du patient est particulièrement vitale, dans la mesure où des signes cutanés peuvent être parfois les symptômes d’une pathologie générale, psychologique notamment : anxiété, stress, dépression…
Par ailleurs, les actes chirurgicaux que le dermato est amené à pratiquer (opération au laser, par exemple) nécessitent une grande dextérité manuelle.
Formation :
En tant que médecin, le dermatologue a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– Paces (1ère année commune aux études de santé) : moins de 20% des étudiants réussissent le concours,
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages. Au programme : sémiologie, physiologie, anatomie et des matières optionnelles. Sanctionnées par le DFGSM (diplôme de formation générale en sciences médicales) de niveau licence,
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) sanctionnée par le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master,
– ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
La spécialité dermatologie fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en cardiologie. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.
Chirurgien-dentiste / Chirurgienne-dentiste
Le chirurgien-dentiste s’occupe médicalement de la bouche, des dents, des gencives et des maxillaires. Il soulage, répare et veille aussi à l’esthétique du sourire. Il traite les caries et les infections plus graves de la cavité buccale. Il pose des prothèses.
Fonctions :
Grâce à son savoir-faire et à son équipement, c’est-à-dire un plateau technique, le chirurgien-dentiste soigne caries, granulomes et autres abcès dentaires. Il dévitalise et détartre les dents.
Pour établir son diagnostic, il peut faire des radiographies. Il intervient avec minutie pour tailler ou reconstituer une dent. Il pose des prothèses dentaires totales ou partielles comme les bridges, couronnes, dents sur pivot.
Auparavant, il fait des moulages de la bouche du patient afin de faire préparer des prothèses chez le prothésiste dentaire. Il peut opérer des interventions chirurgicales sur le maxillaire par exemple. Enfin, il prescrit des traitements sur ordonnance.
Pour soigner grands et petits, outre son habileté technique et sa dextérité, il doit faire preuve d’écoute, de tact et de psychologie.
Si le chirurgien-dentiste est spécialisé en orthodontie, il suit les patients sur une longue durée pour redresser les dents et ajuster l’articulation des mâchoires.
Le chirurgien-dentiste conseil à la Sécurité sociale exerce un rôle de contrôle et de prévention. Dans tous les cas, pour pouvoir exercer, les chirurgiens-dentistes doivent être titulaires du diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire et inscrits à l’ordre national des chirurgiens-dentistes.
Profil :
Le métier est physiquement pénible en raison de la position de travail, moitié debout, moitié assis et bras tendus. L’effort d’attention est aussi permanent.
Formation :
Pour exercer le métier de chirurgien-dentiste, il faut être titulaire d’un diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire. Les études s’effectuent à l’université. Elles durent 6 ans dont une première année commune aux études de santé (Paces). Elles sont organisées en 3 cycles.
Le premier cycle se déroule sur 3 ans. Le passage de la 1ère à la 2e année est subordonné à la réussite d’un concours très sélectif
Le 2e cycle d’études odontalgiques (DCEO) se déroule sur 2 ans.
Le 3e cycle comprend un cycle court d’un an ou un cycle long de trois ans. Le cycle court (6e année) concerne les étudiants qui se destinent à l’exercice libéral. Ils soutiennent une thèse et se voient délivrés le diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire. Le cycle long (de 3 ou 4 ans) commence par le concours de l’internat.
L’internat permet d’obtenir, en plus du diplôme d’Etat en chirurgie dentaire, un DES (diplôme d’études spécialisées) Il existe trois spécialités : orthodontie, chirurgie orale, médecine bucco-dentaire.
Chirurgien / Chirurgienne
Le chirurgien est un docteur en médecine qui exerce une spécialité hyper technique. Il pratique des interventions physiques sur des tissus corporels, répare des traumatismes graves, corrige des malformations, soigne des infections, retire des organes malades…
Fonctions :
Le chirurgien est un spécialiste qui pratique des interventions chirurgicales (opérations) qui peuvent concerner toutes les parties du corps : tumeurs, fractures, organes défectueux, hémorragies, transplantations, etc.
Après avoir fait réaliser des examens préliminaires, le chirurgien décide, en accord avec le patient et les autres professionnels de santé (sauf en cas d’urgence), s’il faut opérer ou non, à la suite de quoi il définit le mode d’intervention opératoire.
Le cœur de métier du chirurgien a pour cadre le bloc opératoire (ou « salle d’op » aseptisée) d’un centre hospitalier ou d’une clinique. Durant l’intervention, qui peut durer plusieurs heures en fonction de l’opération, il est entouré de toute une équipe de spécialistes : anesthésistes, infirmières de bloc opératoire, réanimateurs.
Ses gestes opératoires exigent une immense minutie, une habileté manuelle, un sang-froid et une résistance physique et nerveuse hors du commun.
Après l’intervention, c’est encore le chirurgien qui prescrit les soins post opératoires, les traitements et les médicaments à administrer à l’opéré.
Dans la mesure où il peut avoir à faire face à des urgences, le chirurgien participe à un système d’astreinte afin d’être disponible immédiatement. Ainsi, ses semaines sont souvent très chargées.
Compte tenu de l’extrême technicité du métier le chirurgien peut se spécialiser dans un domaine bien précis : neurochirurgie, urologie, obstétrique, orthopédie, chirurgie plastique.
Formation
En tant que médecin, le chirugien a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– Paces (1ère année commune aux études de santé) : moins de 20% des étudiants réussissent le concours,
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages. Au programme : sémiologie, physiologie, anatomie et des matières optionnelles. Sanctionnées par le DFGSM (diplôme de formation générale en sciences médicales) de niveau licence,
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) sanctionnée par le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master,
– ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
La spécialité chirurgie fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine. Possibilité de poursuivre ensuite vers un DESC (diplôme d’études de spécialités complémentaires) en 2 ans pour affiner encore sa spécialité. Une dizaine d’orientations sont possibles : chirurgie infantile, chirurgie orthopédique et traumatologie, chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, urologie, chirurgie vasculaire, chirurgie viscérale et digestive…
En outre, parce que ce métier exige la maîtrise de très hautes technologies dont les perfectionnements sont constants, le chirurgien continuera de se former tout au long de sa vie professionnelle.
Cardiologue
Le cardiologue est un médecin spécialisé dans les maladies du cœur ou cardio-vasculaires : insuffisance cardiaque, hypertension artérielle, infarctus du myocarde, troubles du rythme cardiaque, embolie pulmonaire, problèmes de circulation sanguine…
Fonctions
Pour assurer le dépistage d’éventuelles maladies du cœur, le cardiologue doit établir un diagnostic.
Pour cela, il interroge d’abord son patient : a-t-il des douleurs dans la poitrine, des essoufflements, des palpitations, une présence de diabète ou autre facteur de risques ?
Il ausculte ensuite le cœur et les poumons, prend le pouls, mesure la tension artérielle, et se livre à des tests et des examens : épreuve d’effort physique (pour étudier les variations et les éventuelles anomalies du rythme cardiaque), électrocardiographie (pour enregistrer l’activité électrique du cœur), mesure de la capacité respiratoire, électrocardiogramme…
Ensuite, le cardiologue analyse les résultats de ces examens, qui lui permettront de prescrire un traitement médicamenteux, de délivrer des consignes de prévention, de conseiller un régime alimentaire adapté, ou encore des examens complémentaires dans un centre spécialisé, voire un acte chirurgical.
Profil :
Comme dans beaucoup de spécialités médicales, les techniques d’investigation évoluent vite. Le cardiologue doit donc actualiser ses connaissances en permanence. Par ailleurs, ses horaires sont souvent très chargés, sans compter d’éventuelles astreintes ou gardes nocturnes notamment si le cardiologue exerce en milieu hospitalier.
Formation :
En tant que médecin, le cardiologue a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– Paces (1ère année commune aux études de santé) : moins de 20% des étudiants réussissent le concours,
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages. Au programme : sémiologie, physiologie, anatomie et des matières optionnelles. Sanctionnées par le DFGSM (diplôme de formation générale en sciences médicales) de niveau licence,
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) sanctionnée par le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master,
– ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
La spécialité cardiologie et maladies vasculaires fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en cardiologie. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.
Brancardier / Brancardière
Le brancardier est un agent des services hospitaliers chargé du transport et de l’accompagnement des malades à l’intérieur des centres de soins (hôpital, clinique, maternité) contrairement à l’ambulancier, qui les transporte hors des établissements.
Fonctions :
Le brancardier déplace et accompagne les malades à l’intérieur d’un établissement hospitalier, dans les meilleures conditions possibles.
Pour cela, il sait choisir le meilleur mode de transport en fonction de l’état de santé du patient : fauteuil roulant avec potence, chariot-brancard, brancard-lit… Il est responsable de l’entretien de son matériel.
Le brancardier aide les malades à s’installer sur le brancard et, au besoin, les déplace ou les porte lui-même. Il doit donc connaître les gestes de premiers secours, mais aussi les techniques de manutention.
Profil :
Lors de la conduite d’un patient d’un lieu à un autre (radiologie, consultation, bloc opératoire, chambre…), le brancardier assure également la transmission du dossier médical et le transfert des affaires personnelles du patient.
Parfois, il transporte aussi des prélèvements (sang, urine…) entre les services et les laboratoires d’analyses. Dans certains cas, il porte également les résultats des analyses.
Il organise son activité en fonction du planning des soins, mais aussi à la demande urgente d’un service. Pour la programmation et la préparation des transferts d’un service à un autre, il travaille donc en étroite collaboration avec les différentes équipes médicales.
Le brancardier doit veiller à la sécurité des patients tout en effectuant le transport dans les temps. Il sait créer une relation de confiance pour rassurer le patient et son entourage et il doit aussi savoir maîtriser des patients agités.
Ce métier exige donc une bonne résistance physique et morale.
Formation :
Le métier de brancardier est accessible sans diplôme, mais l’AFGSU1 (attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 1) et la reconnaissance de l’aptitude physique au port des charges sont obligatoires. Un agent de service hospitalier peut exercer les fonctions de brancardier.
Après recrutement, chaque établissement hospitalier organise sa propre formation interne sous la surveillance de médecins.
Auxiliaire de puériculture
L’auxiliaire de puériculture s’occupe d’enfants bien portants ou malades. Elle peut exercer en centre d’accueil permanent, aux consultations d’une PMI, en crèche, au domicile de l’enfant, en maternité ou dans un service hospitalier.
Fonctions :
En maternité ou dans un service hospitalier, l’auxiliaire de puériculture (AP) donne les soins ordinaires aux nouveau-nés ou aux enfants en bas âge.
Elle les pèse, les mesure, les change, fait leur toilette et prépare les biberons. Elle conseille aussi les mères dans les soins les plus courants. Enfin, c’est elle qui assure l’entretien de la chambre de l’enfant et du matériel utilisé.
Une auxiliaire de puériculture qui travaille en établissement hospitalier est appelée à travailler de jour comme de nuit, et doit assurer des gardes les week-ends et jours fériés. Elle est souvent debout et travaille dans le bruit (pleurs, cris…).
Dans les PMI (centres de protection maternelle et infantile), l’auxiliaire de puériculture assiste aux consultations données par le médecin. Elle accueille les enfants, les pèse et les mesure. Elle tient les dossiers à jour et conseille les parents. Elle veille aussi à assurer la propreté du matériel et des locaux.
En PMI, les horaires sont fixes : de 8h-9h à 17h-18h.
En crèche ou en halte-garderie, l’auxiliaire de puériculture est responsable d’un groupe de 5 à 8 enfants bien portants, âgés de 3 mois à 3 ans. Ses activités suivent le rythme des enfants : elle les change, les fait manger ou apprend aux plus grands à manger seuls, à marcher, à devenir propres. Elle organise également des jeux et des activités d’éveil.
En crèche ou en halte-garderie, les horaires de travail sont réguliers, mais décalés : à partir de 7h jusqu’à 19h.
Quel que soit son lieu d’exercice, l’auxiliaire de puériculture doit faire preuve à la fois de responsabilité et de douceur auprès des enfants. Elle est membre d’une équipe placée sous le contrôle d’un responsable : puéricultrice, éducatrice de jeunes enfants, infirmière…
Formation :
Pour devenir auxiliaire de puériculture, il faut être titulaire du DEAP (diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture).
Le diplôme se compose de 1 435 h d’enseignements théoriques et cliniques, en IFAP (institut de formation d’auxiliaire de puériculture) sur 17 semaines soit 595h. Un stage de 24 semaines (840h) complète la formation.
Une soixantaine d’établissements publics préparent à ce diplôme.
L’entrée s’effectue sur concours. Pour se présenter au concours, il faut avoir 17 ans minimum à la date d’entrée en formation. Aucun diplôme n’est exigé, mais il faut réussir trois épreuves de sélection (deux épreuves écrites d’admissibilité + épreuve orale d’admission). Les épreuves portent sur le programme de l’ancien BEP carrières sanitaires et sociales : biologie, nutrition, alimentation…
Audioprothésiste
L’audioprothésiste est un technicien professionnel de santé. Il conçoit, réalise et adapte des prothèses auditives destinées à des patients malentendants ou sourds. L’audioprothésiste opère sur prescription du médecin oto-rhino-laryngologiste. Exerce principalement en libéral.
Fonctions :
Agissant sur prescription médicale l’audioprothésiste prend connaissance des examens médicaux réalisés au préalable. La consultation débute par une série de tests : tests aux diapasons, d’orientation, aux bruits usuels, à la voix, tests de réaction… Ils ont pour finalité l’évaluation de la perte auditive du patient, du degré de surdité et de la nature des sons à restituer.
En fonction des résultats, du mode de vie du patient et de ses moyens financiers, l’audioprothésiste choisit la prothèse la plus adaptée. Il prend l’empreinte de l’oreille et fabrique des embouts à partir du moulage du conduit auditif réalisé. Il monte, règle et, s’il le faut, répare la prothèse car il doit assurer le suivi de l’appareillage et contrôler la qualité de la correction du handicap auditif.
Sa fonction est aussi pédagogique. Il explique et apprend au patient et à son entourage le fonctionnement de l’appareil : réglage, positionnement, entretien.
S’il exerce en mode libéral, il gère son fichier son fichier clients et son stock de matériel technique.
Profil :
Ce métier exige patience et grande capacité de communication. Préparer psychologiquement un patient à accepter une prothèse n’est pas toujours évident.
Formation :
Pour exercer le métier d’audioprothésiste, il faut être titulaire du diplôme d’État (DE) correspondant au métier.
Le DE d’audioprothésiste se prépare en 3 ans. Le concours d’entrée dans les établissements est ouvert aux titulaires du bac S. De nombreux candidats admis ont effectué une ou deux années de médecine, de pharmacie, d’optique ou ont suivi une prépa privée.
Le programme des études est orienté vers les mathématiques et les sciences physiques mais aussi l’anatomie, l’audiométrie et, bien sûr, les pathologies de l’audition et l’épidémiologie de la surdité.
Une cinquantaine de semaines de stage en hôpital ou en cabinet privé spécialisé sont comprises dans la scolarité
Assistante dentaire / Assistant dentaire
L’assistant dentaire – presque toujours une assistante – remplit une double fonction : secrétariat et gestion du cabinet dentaire ; aide technique et matérielle au chirurgien-dentiste lors des interventions.
Fonctions :
En tant que secrétaire et gestionnaire du cabinet, l’assistante dentaire répond au téléphone, fixe et prend les rendez-vous, accueille les patients, les introduit dans la salle d’attente.
Elle remplit et met à jour les dossiers des patients au fur et à mesure de leurs visites et de l’avancée de leur traitement que ce soit via un logiciel adapté ou via un dossier papier. Dans ce dernier cas, son travail de classement des dossiers médicaux est important.
Elle suit les dossiers de prise en charge par la Sécurité sociale et participe aussi à la gestion des stocks de matériel (pansements, compresses…) et de médicaments.
Elle veille à l’entretien et de l’hygiène des locaux (cabinet et salle d’attente), qui lui incombent souvent en dehors des heures d’ouverture du cabinet.
L’autre aspect du travail de l’assistante dentaire est plus technique et proprement médical puisqu’elle assiste et accompagne les actes médicaux et chirurgicaux du praticien.
Elle installe le patient et prépare les plateaux sur lesquels sont disposés les instruments qu’elle a préalablement stérilisés pour les mettre à la disposition immédiate du dentiste, à l’instant précis où il en a besoin.
Elle effectue généralement les préparations (pansements, ciments, amalgames), développe et classe les clichés radiographiques pratiqués par le dentiste. Après chaque intervention, l’assistante stérilise et range les instruments.
Enfin, comme presque tous les chirurgiens-dentistes travaillent avec des ateliers de prothésistes, l’assistante dentaire joue aussi un rôle d’interface technique et gestionnaire entre le prothésiste et le praticien commanditaire.
Profil :
Pour ce métier sont donc requises des qualités relationnelles et une bonne maîtrise des outils informatiques de gestion.
Dans l’immense majorité des cas, le métier s’exerce au sein d’un cabinet de chirurgien-dentiste opérant seul ou en groupe, à titre libéral. Les horaires sont ceux du cabinet, y compris, en général, le samedi.
Des structures collectives assurant des consultations dentaires utilisent également les services d’assistantes. Une tenue professionnelle (blouse blanche) est le plus souvent de rigueur, de même que le port de gants en latex lors des manipulations d’instruments.
Formation :
Pour exercer la profession d’assistante dentaire, il faut obtenir un certificat de qualification.
– titre d’assistant dentaire, homologué au niveau bac, dont la possession est obligatoire pour exercer le métier. Au programme, entre autres : pathologies dentaires, immunologies et notions d’informatique.
Ce titre se prépare en alternance dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Il faut avoir 18 ans et avoir donc trouver un employeur, être titulaire du DNB ou d’un diplôme équivalent (qualification d’aide dentaire, formation de 12 mois après le brevet ou une classe de 3ème validée). Des épreuves d’aptitude et un entretien de motivation précèdent l’entrée en formation.
Le bac pro accompagnement, soins et services à la personne et le bac techno SMS (sciences médico-sociales) sont bien indiqués pour cette préparation, bien que le bac ne soit pas nécessaire pour l’inscription.
La formation dure 18 mois.
Animalier de laboratoire
L’animalier de laboratoire travaille pour la recherche médicale, pharmaceutique et biologique qui utilise des animaux pour expérimentation. Il veille sur la santé, la nourriture, la propreté et le confort des animaux. Il participe à la préparation des expériences.
Fonctions :
L’animalier de laboratoire effectue toutes les tâches qui ont pour objectif la gestion, la sélection et l’entretien de la collection d’animaux que possède un laboratoire de recherche médicale ou pharmaceutique.
Il s’agit la plupart du temps de rats, de souris, de lapins, hamsters ou cochons d’Inde. Parfois il peut s’agir d’insectes, de poissons ou d’oiseaux ou dans le domaine agroalimentaire d’abeilles, par exemple.
L’animalier assure le nourrissage des animaux, les soins les plus courants pré et post opératoires et veille à leur reproduction. Il pratique aussi des prises de sang sur des spécimens vivants. Il change les litières, entretient les enclos, cages ou aquariums pour une hygiène parfaite.
Profil :
Pour ce faire des qualités d’observation du comportement animal sont essentielles pour exercer ce métier.
L’animalier de laboratoire doit apprendre à ne pas trop s’attacher aux animaux dont il a la charge. Chaque animal est destiné à être objet d’expériences. L’animalier de laboratoire participe aux autopsies sur les animaux morts pour examiner leurs tissus après des essais de produits, par exemple.
Il veille globalement à la conformité de l’animalerie imposée par la réglementation et doit prévenir sa hiérarchie s’il constate que des animaux subissent des souffrances inutiles.
Dans les animaleries de laboratoires de recherche médicale ou pharmaceutique, les horaires de travail sont généralement réguliers et non décalés. Une tenue de travail type blouse blanche est de rigueur.
Formation :
Pour devenir animalier de laboratoire, le Bac pro TEA – technicien en expérimentation animale est particulièrement approprié. Cette formation est proposée dans un nombre très restreint d’établissements.
Possibilité de poursuivre ensuite vers un BTSA productions animales ou un BTSA Anabiotec – Analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques pour gagner en responsabilité.
Anesthésiste-réanimateur
Le médecin anesthésiste-réanimateur endort le patient avant une opération chirurgicale. Ensuite, il surveille l’état de son patient pendant toute la durée de son opération, puis à son réveil. Il intervient enfin pour atténuer les douleurs postopératoires.
Fonctions :
L’anesthésiste-réanimateur est un médecin qui intervient avant, pendant et après toute opération chirurgicale qui nécessite une anesthésie générale ou locorégionale.
Lors d’une consultation préopératoire, il évalue l’état général du patient, choisit la technique d’anesthésie la plus appropriée et rassure le patient. Son rôle psychologique à cette étape est loin d’être négligeable.
En « salle d’op », en cas d’anesthésie générale, l’anesthésiste applique un masque diffusant un gaz à effet instantané ou injecte un antalgique par intraveineuse.
En cours d’intervention, et en liaison étroite avec le chirurgien, il utilise un matériel ultrasophistiqué (électrodes, moniteur, défibrillateur, appareil de mesure d’oxygène dans le sang, neurostimulateur…) pour surveiller l’état du patient, et intervenir si nécessaire. Pendant toute cette phase dite de sécurisation de l’intervention, l’anesthésiste est lui-même assisté par un infirmier anesthésiste.
Profil :
L’anesthésiste contrôle la réanimation de l’opéré en salle de réveil, puis assure le suivi postopératoire.
A côté des interventions ou opérations programmées, le métier se pratique aussi dans l’urgence (accidents, intoxications, situations critiques…). Dans ce cas, le médecin anesthésiste doit intervenir avec sang frois et rapidité pour comprendre l’origin edu ou des problèmes et mettre en place les techniques de réanimation appropriée..
Formation :
En tant que médecin, l’anesthésiste-réanimateur a franchi toutes les étapes du cursus des études de médecine : Paces (première année commune aux études de santé) concours, 2e, 3e, 4e, 5e et 6e années de médecine.
Après ces six années de formation “de base”, le futur praticien passe les épreuves classantes nationales (ECN, internat) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
La spécialité anesthésie-réanimation fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en anesthésie-réanimation. Après le DES et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.
Ambulancier
L’ambulancier est à la fois un auxiliaire sanitaire et un transporteur spécialisé. Il est responsable du confort et de la santé du malade qu’il transporte. S’il véhicule un blessé, il doit savoir faire fonctionner des appareils d’assistance médicale.
Fonctions :
L’ambulancier effectue le transport des blessés et des malades au moyen d’un véhicule spécialement adapté.
Transporteur spécialisé et auxiliaire sanitaire, l’ambulancier est au service du patient : il l’aide à se rendre jusqu’à la voiture, au besoin en le transportant sur un brancard.
Le conducteur ambulancier est capable de surveiller l’état du malade ou du blessé en utilisant au besoin des appareils d’assistance médicale. A l’arrivée il doit savoir transmettre au personnel soignant les informations dont il dispose sur l’état du patient.
Il doit, en plus de la conduite, assurer la tenue des divers documents administratifs (hospitaliers, Sécurité sociale…), l’établissement des dossiers, la perception de la recette, avoir une bonne connaissance des principaux itinéraires à emprunter, même si son véhicule est doté d’un GPS. Il peut être appelé à conduire des véhicules type fourgon s’il possède les permis C ou D.
Par définition, il n’est jamais seul. Dans un véhicule, il y a deux ambulanciers présents : l’un d’entre eux doit être obligatoirement titulaire du certificat diplôme d’Etat d’ambulancier (DEA), l’autre est souvent un auxiliaire ambulancier second d’équipage.
Formation :
Le diplôme d’Etat d’ambulancier (DEA) est obligatoire pour exercer ce métier. Si le niveau de la classe de 3ème pour se présenter aux épreuves de sélection est un minimum, beaucoup de candidats sont titulaires du bac.
La possession d’un permis de conduire de plus de 3 ans, d’une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’une ambulance, d’un certificat médical de vaccinations et de formation aux gestes et soins d’urgence (AFGSU) niveau 1 sont exigés pour se présenter aux épreuves d’admission dans les établissements qui préparent au diplôme d’Etat. Au préalable un stage d’orientation de 140 heures dans une société d’ambulance est obligtoire (sauf pour les auxiliaires ayant exercés plus d’un mois, ou les sapeurs pompiers de Paris ou Marseille ayant exercés 3 ans).
La sélection comporte une épreuve d’admissibilité comprenant un stage de découverte de 140 heures et une épreuve écrite (français et arithmétique) et une épreuve d’admission consistant en un entretien avec un jury.
A savoir : les titulaires du bac ou d’un diplôme du secteur sanitaire ou social de type CAP sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité. Les candidats ayant exercé, à la date des épreuves, les fonctions d’auxiliaire ambulancier pendant une durée continue d’au moins un an durant les 5 dernières années sont dispensés de l’épreuve orale d’admission.
La préparation au diplôme d’Etat d’ambulancier est assurée par des centres agréés par le ministère la Santé.
La formation est payante. Elle peut être prise en charge dans le cadre de la formation continue. Elle dure de 2 à 4 mois, à temps complet ou partiel (630 h d’enseignement théorique et clinique en institut et en stage chez un transporteur habilité).
Aide-soignant
Sous la responsabilité de l’infirmier, l’aide-soignant s’occupe de l’hygiène et veille au confort physique et moral des malades. Il travaille principalement en hôpital mais aussi dans des centres communaux ou associatifs de santé.
Fonctions :
Surveiller le malade, prendre sa température ou son pouls, l’aider à se lever, se laver, à s’habiller et à marcher sont les activités quotidiennes de l’aide-soignant.
Il est responsable de la propreté de l’environnement du malade. Il refait les lits, nettoie la chambre et procède à la désinfection des lieux. Il doit respecter des règles d’hygiène très strictes.
Le soutien psychologique qu’il apporte aux malades est important. Également en contact avec les familles, il peut apporter conseil et réconfort. Attentif à toute modification de l’état des patients, il transmet ses observations à l’équipe de soins. Il est placé sous la responsabilité directe d’une infirmière.
L’aide-soignant participe également à la distribution des plateaux repas. Il installe les patients et les aide éventuellement à manger.
Profil :
Le plus souvent debout, il doit porter ou soutenir les patients. Il est nécessaire d’être en bonne condition physique pour exercer ce métier.
L’aide-soignant travaille les week-ends et les jours fériés par roulement. Le travail de nuit est fréquent.
Il travaille dans différents lieux : hôpitaux, cliniques, centres de rééducation, maisons de retraite, de convalescence, centres d’accueil pour handicapés, services d’hospitalisation ou de maintien à domicile des personnes âgées.
Il peut s’agir soit d’établissements privés, soit d’établissements dépendant de l’État ou des collectivités territoriales.
Formation :
Le diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) est obligatoire. L’admission dans les écoles a lieu sur concours sans condition de diplôme ou par le biais de la validation des acquis de l’expérience (VAE).
Plusieurs écoles y préparent. Elles sont payantes. Leurs tarifs varient et la formation dure 10 mois. Pour se présenter au concours, il faut avoir 17 ans.
Le concours se compose d’une épreuve écrite d’admissibilité et d’une épreuve orale d’admission.
Sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité :
– les candidats titulaires du bac ou d’un diplôme reconnu équivalent ;
– les candidats titulaires d’un titre ou d’un diplôme du secteur sanitaire ou social reconnu au niveau CAP délivré en formation initiale ou continue ;
– les candidats ayant suivi une 1e année d’études d’infirmier et n’ayant pas été admis en 2e année ;
– les candidats titulaires d’un diplôme étranger permettant l’accès aux études universitaires de ce pays.
Ces candidats sont dispensés par ailleurs de certains modules de formation.
L’admission définitive est prononcée après présentation des certificats médicaux et de vaccination exigés.
Agent thermal
L’agent thermal ou hydrothérapeute accueille le curiste ou le client dans une unité de soins ou un centre de bien être et exécute au quotidien les soins prescrits ou souscrits à l’aide des éléments du milieu thermal (eau douce, gazeuse ou de mer, boues, algues…) pour traiter des maladies ou réaliser des soins esthétiques ou de bien être.
Fonctions :
L’agent thermal exécute des soins prescrits par un médecin spécialisé pour un curiste ou un malade.
Pour commencer, il vérifie le contenu de la prescription et informe le curiste sur le déroulement de ses soins, qui peuvent concerner plusieurs pathologies : rhumatologie, voies respiratoires, dermatologie, phlébologie, neurologie…
Les activités de l’agent thermal recouvrent diverses opérations : assurer une cure de boisson, surveiller des sudations en étuve, appliquer des compresses d’eau ou de boues thermales, procéder à des bains de vapeur (avec ou sans douches, avec ou sans boues…), à des jets sous pression.
Il procède aux différents types de douches : filiforme, à forte pression, douche buccale ou cutanée sur cicatrice… Il installe le curiste pour le soin, surveille le minuteur, lui fournit de quoi se sécher, nettoie le matériel puis installe le curiste suivant.
Il peut aussi participer à des soins réalisés par des professionnels de santé : massages à sec ou sous l’eau, lavages et drainages des sinus, rééducation mictionnelle, sophrologie, relaxation… En fin de journée, il nettoie les locaux à fond et doit parfois remettre des comptes-rendus d’activité.
Profil
L’agent thermal, qui travaille en liaison avec d’autres professionnels de santé, doit avoir un sens du contact tout particulier vu sa relation directe avec le public, les curistes et les malades.
Il opère presque toujours debout dans des locaux fermés, chauds et humides, vêtu de tenues adaptées : blouse blanche, peignoir, maillot de bain, chaussures antidérapantes.
Les horaires sont réguliers mais l’activité peut se dérouler par roulement., les fins de semaine et les jours fériés. Quoiqu’il en soit une bonne résistance physique est indispensable car l’agent thermal exerce le plus souvent en station debout.
Un agent thermal travaille dans l’un des 150 établissements de cure ou de thalassothérapie présents dans de très nombreuses régions de France. Il s’agit parfois d’un emploi saisonnier.
Formation :
Une formation initiale relative aux soins du corps, à la santé et aux activités corporelles est une bonne base pour accéder au métier. Elles s’échelonnent du niveau CAP au bac +2 :
– CQP hydrotechnicien,
– CQP agent thermal,
-Titre agent d’accompagnement en station thermale et en centre de maintien en forme,
-Titre agent polyvalent thermal et/ou en centre de bien-être,
-Titre hydrobalnéologue,
-DU pratique des soins en hydrothérapie (Thonon les Bains)
A noter : des formations privées (payantes) comme praticien spa ou hydrobalnéologue sont aussi possibles.