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Santé

Cardiologue

Le cardiologue est un médecin spécialisé dans les maladies du cœur ou cardio-vasculaires : insuffisance cardiaque, hypertension artérielle, infarctus du myocarde, troubles du rythme cardiaque, embolie pulmonaire, problèmes de circulation sanguine…
Fonctions
Pour assurer le dépistage d’éventuelles maladies du cœur, le cardiologue doit établir un diagnostic.
Pour cela, il interroge d’abord son patient : a-t-il des douleurs dans la poitrine, des essoufflements, des palpitations, une présence de diabète ou autre facteur de risques ?
Il ausculte ensuite le cœur et les poumons, prend le pouls, mesure la tension artérielle, et se livre à des tests et des examens : épreuve d’effort physique (pour étudier les variations et les éventuelles anomalies du rythme cardiaque), électrocardiographie (pour enregistrer l’activité électrique du cœur), mesure de la capacité respiratoire, électrocardiogramme…
Ensuite, le cardiologue analyse les résultats de ces examens, qui lui permettront de prescrire un traitement médicamenteux, de délivrer des consignes de prévention, de conseiller un régime alimentaire adapté, ou encore des examens complémentaires dans un centre spécialisé, voire un acte chirurgical.
Profil :
Comme dans beaucoup de spécialités médicales, les techniques d’investigation évoluent vite. Le cardiologue doit donc actualiser ses connaissances en permanence. Par ailleurs, ses horaires sont souvent très chargés, sans compter d’éventuelles astreintes ou gardes nocturnes notamment si le cardiologue exerce en milieu hospitalier.
Formation :
En tant que médecin, le cardiologue a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– Paces (1ère année commune aux études de santé) : moins de 20% des étudiants réussissent le concours,
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages. Au programme : sémiologie, physiologie, anatomie et des matières optionnelles. Sanctionnées par le DFGSM (diplôme de formation générale en sciences médicales) de niveau licence,
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) sanctionnée par le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master,
– ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
La spécialité cardiologie et maladies vasculaires fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en cardiologie. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.

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Brancardier / Brancardière

Le brancardier est un agent des services hospitaliers chargé du transport et de l’accompagnement des malades à l’intérieur des centres de soins (hôpital, clinique, maternité) contrairement à l’ambulancier, qui les transporte hors des établissements.
Fonctions :
Le brancardier déplace et accompagne les malades à l’intérieur d’un établissement hospitalier, dans les meilleures conditions possibles.
Pour cela, il sait choisir le meilleur mode de transport en fonction de l’état de santé du patient : fauteuil roulant avec potence, chariot-brancard, brancard-lit… Il est responsable de l’entretien de son matériel.
Le brancardier aide les malades à s’installer sur le brancard et, au besoin, les déplace ou les porte lui-même. Il doit donc connaître les gestes de premiers secours, mais aussi les techniques de manutention.
Profil :
Lors de la conduite d’un patient d’un lieu à un autre (radiologie, consultation, bloc opératoire, chambre…), le brancardier assure également la transmission du dossier médical et le transfert des affaires personnelles du patient.
Parfois, il transporte aussi des prélèvements (sang, urine…) entre les services et les laboratoires d’analyses. Dans certains cas, il porte également les résultats des analyses.
Il organise son activité en fonction du planning des soins, mais aussi à la demande urgente d’un service. Pour la programmation et la préparation des transferts d’un service à un autre, il travaille donc en étroite collaboration avec les différentes équipes médicales.
Le brancardier doit veiller à la sécurité des patients tout en effectuant le transport dans les temps. Il sait créer une relation de confiance pour rassurer le patient et son entourage et il doit aussi savoir maîtriser des patients agités.
Ce métier exige donc une bonne résistance physique et morale.
Formation :
Le métier de brancardier est accessible sans diplôme, mais l’AFGSU1 (attestation de formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 1) et la reconnaissance de l’aptitude physique au port des charges sont obligatoires. Un agent de service hospitalier peut exercer les fonctions de brancardier.
Après recrutement, chaque établissement hospitalier organise sa propre formation interne sous la surveillance de médecins.

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Auxiliaire de puériculture

L’auxiliaire de puériculture s’occupe d’enfants bien portants ou malades. Elle peut exercer en centre d’accueil permanent, aux consultations d’une PMI, en crèche, au domicile de l’enfant, en maternité ou dans un service hospitalier.
Fonctions :
En maternité ou dans un service hospitalier, l’auxiliaire de puériculture (AP) donne les soins ordinaires aux nouveau-nés ou aux enfants en bas âge.
Elle les pèse, les mesure, les change, fait leur toilette et prépare les biberons. Elle conseille aussi les mères dans les soins les plus courants. Enfin, c’est elle qui assure l’entretien de la chambre de l’enfant et du matériel utilisé.
Une auxiliaire de puériculture qui travaille en établissement hospitalier est appelée à travailler de jour comme de nuit, et doit assurer des gardes les week-ends et jours fériés. Elle est souvent debout et travaille dans le bruit (pleurs, cris…).
Dans les PMI (centres de protection maternelle et infantile), l’auxiliaire de puériculture assiste aux consultations données par le médecin. Elle accueille les enfants, les pèse et les mesure. Elle tient les dossiers à jour et conseille les parents. Elle veille aussi à assurer la propreté du matériel et des locaux.
En PMI, les horaires sont fixes : de 8h-9h à 17h-18h.
En crèche ou en halte-garderie, l’auxiliaire de puériculture est responsable d’un groupe de 5 à 8 enfants bien portants, âgés de 3 mois à 3 ans. Ses activités suivent le rythme des enfants : elle les change, les fait manger ou apprend aux plus grands à manger seuls, à marcher, à devenir propres. Elle organise également des jeux et des activités d’éveil.
En crèche ou en halte-garderie, les horaires de travail sont réguliers, mais décalés : à partir de 7h jusqu’à 19h.
Quel que soit son lieu d’exercice, l’auxiliaire de puériculture doit faire preuve à la fois de responsabilité et de douceur auprès des enfants. Elle est membre d’une équipe placée sous le contrôle d’un responsable : puéricultrice, éducatrice de jeunes enfants, infirmière…
Formation :
Pour devenir auxiliaire de puériculture, il faut être titulaire du DEAP (diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture).
Le diplôme se compose de 1 435 h d’enseignements théoriques et cliniques, en IFAP (institut de formation d’auxiliaire de puériculture) sur 17 semaines soit 595h. Un stage de 24 semaines (840h) complète la formation.
Une soixantaine d’établissements publics préparent à ce diplôme.
L’entrée s’effectue sur concours. Pour se présenter au concours, il faut avoir 17 ans minimum à la date d’entrée en formation. Aucun diplôme n’est exigé, mais il faut réussir trois épreuves de sélection (deux épreuves écrites d’admissibilité + épreuve orale d’admission). Les épreuves portent sur le programme de l’ancien BEP carrières sanitaires et sociales : biologie, nutrition, alimentation…

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Audioprothésiste

L’audioprothésiste est un technicien professionnel de santé. Il conçoit, réalise et adapte des prothèses auditives destinées à des patients malentendants ou sourds. L’audioprothésiste opère sur prescription du médecin oto-rhino-laryngologiste. Exerce principalement en libéral.
Fonctions :
Agissant sur prescription médicale l’audioprothésiste prend connaissance des examens médicaux réalisés au préalable. La consultation débute par une série de tests : tests aux diapasons, d’orientation, aux bruits usuels, à la voix, tests de réaction… Ils ont pour finalité l’évaluation de la perte auditive du patient, du degré de surdité et de la nature des sons à restituer.
En fonction des résultats, du mode de vie du patient et de ses moyens financiers, l’audioprothésiste choisit la prothèse la plus adaptée. Il prend l’empreinte de l’oreille et fabrique des embouts à partir du moulage du conduit auditif réalisé. Il monte, règle et, s’il le faut, répare la prothèse car il doit assurer le suivi de l’appareillage et contrôler la qualité de la correction du handicap auditif.
Sa fonction est aussi pédagogique. Il explique et apprend au patient et à son entourage le fonctionnement de l’appareil : réglage, positionnement, entretien.
S’il exerce en mode libéral, il gère son fichier son fichier clients et son stock de matériel technique.
Profil :
Ce métier exige patience et grande capacité de communication. Préparer psychologiquement un patient à accepter une prothèse n’est pas toujours évident.
Formation :
Pour exercer le métier d’audioprothésiste, il faut être titulaire du diplôme d’État (DE) correspondant au métier.
Le DE d’audioprothésiste se prépare en 3 ans. Le concours d’entrée dans les établissements est ouvert aux titulaires du bac S. De nombreux candidats admis ont effectué une ou deux années de médecine, de pharmacie, d’optique ou ont suivi une prépa privée.
Le programme des études est orienté vers les mathématiques et les sciences physiques mais aussi l’anatomie, l’audiométrie et, bien sûr, les pathologies de l’audition et l’épidémiologie de la surdité.
Une cinquantaine de semaines de stage en hôpital ou en cabinet privé spécialisé sont comprises dans la scolarité

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Assistante dentaire / Assistant dentaire

L’assistant dentaire – presque toujours une assistante – remplit une double fonction : secrétariat et gestion du cabinet dentaire ; aide technique et matérielle au chirurgien-dentiste lors des interventions.
Fonctions :
En tant que secrétaire et gestionnaire du cabinet, l’assistante dentaire répond au téléphone, fixe et prend les rendez-vous, accueille les patients, les introduit dans la salle d’attente.
Elle remplit et met à jour les dossiers des patients au fur et à mesure de leurs visites et de l’avancée de leur traitement que ce soit via un logiciel adapté ou via un dossier papier. Dans ce dernier cas, son travail de classement des dossiers médicaux est important.
Elle suit les dossiers de prise en charge par la Sécurité sociale et participe aussi à la gestion des stocks de matériel (pansements, compresses…) et de médicaments.
Elle veille à l’entretien et de l’hygiène des locaux (cabinet et salle d’attente), qui lui incombent souvent en dehors des heures d’ouverture du cabinet.

L’autre aspect du travail de l’assistante dentaire est plus technique et proprement médical puisqu’elle assiste et accompagne les actes médicaux et chirurgicaux du praticien.
Elle installe le patient et prépare les plateaux sur lesquels sont disposés les instruments qu’elle a préalablement stérilisés pour les mettre à la disposition immédiate du dentiste, à l’instant précis où il en a besoin.
Elle effectue généralement les préparations (pansements, ciments, amalgames), développe et classe les clichés radiographiques pratiqués par le dentiste. Après chaque intervention, l’assistante stérilise et range les instruments.

Enfin, comme presque tous les chirurgiens-dentistes travaillent avec des ateliers de prothésistes, l’assistante dentaire joue aussi un rôle d’interface technique et gestionnaire entre le prothésiste et le praticien commanditaire.
Profil :
Pour ce métier sont donc requises des qualités relationnelles et une bonne maîtrise des outils informatiques de gestion.

Dans l’immense majorité des cas, le métier s’exerce au sein d’un cabinet de chirurgien-dentiste opérant seul ou en groupe, à titre libéral. Les horaires sont ceux du cabinet, y compris, en général, le samedi.
Des structures collectives assurant des consultations dentaires utilisent également les services d’assistantes. Une tenue professionnelle (blouse blanche) est le plus souvent de rigueur, de même que le port de gants en latex lors des manipulations d’instruments.
Formation :
Pour exercer la profession d’assistante dentaire, il faut obtenir un certificat de qualification.
– titre d’assistant dentaire, homologué au niveau bac, dont la possession est obligatoire pour exercer le métier. Au programme, entre autres : pathologies dentaires, immunologies et notions d’informatique.
Ce titre se prépare en alternance dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Il faut avoir 18 ans et avoir donc trouver un employeur, être titulaire du DNB ou d’un diplôme équivalent (qualification d’aide dentaire, formation de 12 mois après le brevet ou une classe de 3ème validée). Des épreuves d’aptitude et un entretien de motivation précèdent l’entrée en formation.
Le bac pro accompagnement, soins et services à la personne et le bac techno SMS (sciences médico-sociales) sont bien indiqués pour cette préparation, bien que le bac ne soit pas nécessaire pour l’inscription.
La formation dure 18 mois.

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Animalier de laboratoire

L’animalier de laboratoire travaille pour la recherche médicale, pharmaceutique et biologique qui utilise des animaux pour expérimentation. Il veille sur la santé, la nourriture, la propreté et le confort des animaux. Il participe à la préparation des expériences.
Fonctions :
L’animalier de laboratoire effectue toutes les tâches qui ont pour objectif la gestion, la sélection et l’entretien de la collection d’animaux que possède un laboratoire de recherche médicale ou pharmaceutique.
Il s’agit la plupart du temps de rats, de souris, de lapins, hamsters ou cochons d’Inde. Parfois il peut s’agir d’insectes, de poissons ou d’oiseaux ou dans le domaine agroalimentaire d’abeilles, par exemple.
L’animalier assure le nourrissage des animaux, les soins les plus courants pré et post opératoires et veille à leur reproduction. Il pratique aussi des prises de sang sur des spécimens vivants. Il change les litières, entretient les enclos, cages ou aquariums pour une hygiène parfaite.
Profil :
Pour ce faire des qualités d’observation du comportement animal sont essentielles pour exercer ce métier.
L’animalier de laboratoire doit apprendre à ne pas trop s’attacher aux animaux dont il a la charge. Chaque animal est destiné à être objet d’expériences. L’animalier de laboratoire participe aux autopsies sur les animaux morts pour examiner leurs tissus après des essais de produits, par exemple.
Il veille globalement à la conformité de l’animalerie imposée par la réglementation et doit prévenir sa hiérarchie s’il constate que des animaux subissent des souffrances inutiles.
Dans les animaleries de laboratoires de recherche médicale ou pharmaceutique, les horaires de travail sont généralement réguliers et non décalés. Une tenue de travail type blouse blanche est de rigueur.
Formation :
Pour devenir animalier de laboratoire, le Bac pro TEA – technicien en expérimentation animale est particulièrement approprié. Cette formation est proposée dans un nombre très restreint d’établissements.
Possibilité de poursuivre ensuite vers un BTSA productions animales ou un BTSA Anabiotec – Analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques pour gagner en responsabilité.

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Anesthésiste-réanimateur

Le médecin anesthésiste-réanimateur endort le patient avant une opération chirurgicale. Ensuite, il surveille l’état de son patient pendant toute la durée de son opération, puis à son réveil. Il intervient enfin pour atténuer les douleurs postopératoires.
Fonctions :
L’anesthésiste-réanimateur est un médecin qui intervient avant, pendant et après toute opération chirurgicale qui nécessite une anesthésie générale ou locorégionale.
Lors d’une consultation préopératoire, il évalue l’état général du patient, choisit la technique d’anesthésie la plus appropriée et rassure le patient. Son rôle psychologique à cette étape est loin d’être négligeable.
En « salle d’op », en cas d’anesthésie générale, l’anesthésiste applique un masque diffusant un gaz à effet instantané ou injecte un antalgique par intraveineuse.
En cours d’intervention, et en liaison étroite avec le chirurgien, il utilise un matériel ultrasophistiqué (électrodes, moniteur, défibrillateur, appareil de mesure d’oxygène dans le sang, neurostimulateur…) pour surveiller l’état du patient, et intervenir si nécessaire. Pendant toute cette phase dite de sécurisation de l’intervention, l’anesthésiste est lui-même assisté par un infirmier anesthésiste.
Profil :
L’anesthésiste contrôle la réanimation de l’opéré en salle de réveil, puis assure le suivi postopératoire.
A côté des interventions ou opérations programmées, le métier se pratique aussi dans l’urgence (accidents, intoxications, situations critiques…). Dans ce cas, le médecin anesthésiste doit intervenir avec sang frois et rapidité pour comprendre l’origin edu ou des problèmes et mettre en place les techniques de réanimation appropriée..
Formation :
En tant que médecin, l’anesthésiste-réanimateur a franchi toutes les étapes du cursus des études de médecine : Paces (première année commune aux études de santé) concours, 2e, 3e, 4e, 5e et 6e années de médecine.
Après ces six années de formation “de base”, le futur praticien passe les épreuves classantes nationales (ECN, internat) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
La spécialité anesthésie-réanimation fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en anesthésie-réanimation. Après le DES et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.

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Ambulancier

L’ambulancier est à la fois un auxiliaire sanitaire et un transporteur spécialisé. Il est responsable du confort et de la santé du malade qu’il transporte. S’il véhicule un blessé, il doit savoir faire fonctionner des appareils d’assistance médicale.
Fonctions :
L’ambulancier effectue le transport des blessés et des malades au moyen d’un véhicule spécialement adapté.
Transporteur spécialisé et auxiliaire sanitaire, l’ambulancier est au service du patient : il l’aide à se rendre jusqu’à la voiture, au besoin en le transportant sur un brancard.
Le conducteur ambulancier est capable de surveiller l’état du malade ou du blessé en utilisant au besoin des appareils d’assistance médicale. A l’arrivée il doit savoir transmettre au personnel soignant les informations dont il dispose sur l’état du patient.
Il doit, en plus de la conduite, assurer la tenue des divers documents administratifs (hospitaliers, Sécurité sociale…), l’établissement des dossiers, la perception de la recette, avoir une bonne connaissance des principaux itinéraires à emprunter, même si son véhicule est doté d’un GPS. Il peut être appelé à conduire des véhicules type fourgon s’il possède les permis C ou D.

Par définition, il n’est jamais seul. Dans un véhicule, il y a deux ambulanciers présents : l’un d’entre eux doit être obligatoirement titulaire du certificat diplôme d’Etat d’ambulancier (DEA), l’autre est souvent un auxiliaire ambulancier second d’équipage.
Formation :
Le diplôme d’Etat d’ambulancier (DEA) est obligatoire pour exercer ce métier. Si le niveau de la classe de 3ème pour se présenter aux épreuves de sélection est un minimum, beaucoup de candidats sont titulaires du bac.
La possession d’un permis de conduire de plus de 3 ans, d’une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’une ambulance, d’un certificat médical de vaccinations et de formation aux gestes et soins d’urgence (AFGSU) niveau 1 sont exigés pour se présenter aux épreuves d’admission dans les établissements qui préparent au diplôme d’Etat. Au préalable un stage d’orientation de 140 heures dans une société d’ambulance est obligtoire (sauf pour les auxiliaires ayant exercés plus d’un mois, ou les sapeurs pompiers de Paris ou Marseille ayant exercés 3 ans).
La sélection comporte une épreuve d’admissibilité comprenant un stage de découverte de 140 heures et une épreuve écrite (français et arithmétique) et une épreuve d’admission consistant en un entretien avec un jury.
A savoir : les titulaires du bac ou d’un diplôme du secteur sanitaire ou social de type CAP sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité. Les candidats ayant exercé, à la date des épreuves, les fonctions d’auxiliaire ambulancier pendant une durée continue d’au moins un an durant les 5 dernières années sont dispensés de l’épreuve orale d’admission.
La préparation au diplôme d’Etat d’ambulancier est assurée par des centres agréés par le ministère la Santé.
La formation est payante. Elle peut être prise en charge dans le cadre de la formation continue. Elle dure de 2 à 4 mois, à temps complet ou partiel (630 h d’enseignement théorique et clinique en institut et en stage chez un transporteur habilité).

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Santé

Aide-soignant

Sous la responsabilité de l’infirmier, l’aide-soignant s’occupe de l’hygiène et veille au confort physique et moral des malades. Il travaille principalement en hôpital mais aussi dans des centres communaux ou associatifs de santé.
Fonctions :
Surveiller le malade, prendre sa température ou son pouls, l’aider à se lever, se laver, à s’habiller et à marcher sont les activités quotidiennes de l’aide-soignant.
Il est responsable de la propreté de l’environnement du malade. Il refait les lits, nettoie la chambre et procède à la désinfection des lieux. Il doit respecter des règles d’hygiène très strictes.
Le soutien psychologique qu’il apporte aux malades est important. Également en contact avec les familles, il peut apporter conseil et réconfort. Attentif à toute modification de l’état des patients, il transmet ses observations à l’équipe de soins. Il est placé sous la responsabilité directe d’une infirmière.
L’aide-soignant participe également à la distribution des plateaux repas. Il installe les patients et les aide éventuellement à manger.

Profil :
Le plus souvent debout, il doit porter ou soutenir les patients. Il est nécessaire d’être en bonne condition physique pour exercer ce métier.
L’aide-soignant travaille les week-ends et les jours fériés par roulement. Le travail de nuit est fréquent.
Il travaille dans différents lieux : hôpitaux, cliniques, centres de rééducation, maisons de retraite, de convalescence, centres d’accueil pour handicapés, services d’hospitalisation ou de maintien à domicile des personnes âgées.
Il peut s’agir soit d’établissements privés, soit d’établissements dépendant de l’État ou des collectivités territoriales.
Formation :
Le diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) est obligatoire. L’admission dans les écoles a lieu sur concours sans condition de diplôme ou par le biais de la validation des acquis de l’expérience (VAE).
Plusieurs écoles y préparent. Elles sont payantes. Leurs tarifs varient et la formation dure 10 mois. Pour se présenter au concours, il faut avoir 17 ans.
Le concours se compose d’une épreuve écrite d’admissibilité et d’une épreuve orale d’admission.
Sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité :
– les candidats titulaires du bac ou d’un diplôme reconnu équivalent ;
– les candidats titulaires d’un titre ou d’un diplôme du secteur sanitaire ou social reconnu au niveau CAP délivré en formation initiale ou continue ;
– les candidats ayant suivi une 1e année d’études d’infirmier et n’ayant pas été admis en 2e année ;
– les candidats titulaires d’un diplôme étranger permettant l’accès aux études universitaires de ce pays.
Ces candidats sont dispensés par ailleurs de certains modules de formation.
L’admission définitive est prononcée après présentation des certificats médicaux et de vaccination exigés.

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Agent thermal

L’agent thermal ou hydrothérapeute accueille le curiste ou le client dans une unité de soins ou un centre de bien être et exécute au quotidien les soins prescrits ou souscrits à l’aide des éléments du milieu thermal (eau douce, gazeuse ou de mer, boues, algues…) pour traiter des maladies ou réaliser des soins esthétiques ou de bien être.
Fonctions :
L’agent thermal exécute des soins prescrits par un médecin spécialisé pour un curiste ou un malade.
Pour commencer, il vérifie le contenu de la prescription et informe le curiste sur le déroulement de ses soins, qui peuvent concerner plusieurs pathologies : rhumatologie, voies respiratoires, dermatologie, phlébologie, neurologie…
Les activités de l’agent thermal recouvrent diverses opérations : assurer une cure de boisson, surveiller des sudations en étuve, appliquer des compresses d’eau ou de boues thermales, procéder à des bains de vapeur (avec ou sans douches, avec ou sans boues…), à des jets sous pression.
Il procède aux différents types de douches : filiforme, à forte pression, douche buccale ou cutanée sur cicatrice… Il installe le curiste pour le soin, surveille le minuteur, lui fournit de quoi se sécher, nettoie le matériel puis installe le curiste suivant.
Il peut aussi participer à des soins réalisés par des professionnels de santé : massages à sec ou sous l’eau, lavages et drainages des sinus, rééducation mictionnelle, sophrologie, relaxation… En fin de journée, il nettoie les locaux à fond et doit parfois remettre des comptes-rendus d’activité.
Profil
L’agent thermal, qui travaille en liaison avec d’autres professionnels de santé, doit avoir un sens du contact tout particulier vu sa relation directe avec le public, les curistes et les malades.
Il opère presque toujours debout dans des locaux fermés, chauds et humides, vêtu de tenues adaptées : blouse blanche, peignoir, maillot de bain, chaussures antidérapantes.
Les horaires sont réguliers mais l’activité peut se dérouler par roulement., les fins de semaine et les jours fériés. Quoiqu’il en soit une bonne résistance physique est indispensable car l’agent thermal exerce le plus souvent en station debout.
Un agent thermal travaille dans l’un des 150 établissements de cure ou de thalassothérapie présents dans de très nombreuses régions de France. Il s’agit parfois d’un emploi saisonnier.
Formation :
Une formation initiale relative aux soins du corps, à la santé et aux activités corporelles est une bonne base pour accéder au métier. Elles s’échelonnent du niveau CAP au bac +2 :
– CQP hydrotechnicien,
– CQP agent thermal,
-Titre agent d’accompagnement en station thermale et en centre de maintien en forme,
-Titre agent polyvalent thermal et/ou en centre de bien-être,
-Titre hydrobalnéologue,
-DU pratique des soins en hydrothérapie (Thonon les Bains)
A noter : des formations privées (payantes) comme praticien spa ou hydrobalnéologue sont aussi possibles.

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Santé

Agent de stérilisation

Récupérer, laver, stériliser, décontaminer, désinfecter tous les instruments et linges utilisés dans les établissements de soins (hôpitaux, cliniques, blocs opératoires, maisons de retraites, de cure) telles sont les missions d’un agent de stérilisation.
Fonctions :
L’agent de stérilisation récupère et trie le matériel à stériliser. Avant la stérilisation elle-même il le lave, le sèche. Il assure le fonctionnement d’un autoclave qui est un appareil à fermeture hermétique pour réaliser sous pression une stérilisation à la vapeur. Il en valide les cycles.
Il reconstitue les plateaux opératoires après avoir conditionné le matériel médicochirurgical et les pansements. Le pliage et le linge à stériliser est aussi de sa compétence. De même que le nettoyage des locaux. Il livre dans les services le matériel traité.
Pour ces tâches, l’agent respecte des protocoles opératoires d’hygiène et de sécurité. Il choisit des produits adaptés à chaque traitement en fonction du matériel concerné. Il évalue l’état du matériel de stérilisation et signale les problèmes éventuels.
Profil :
L’agent de stérilisation organise son activité en fonction des urgences et représente un lien avec les services de soins et médico-techniques. Il est en relation avec le responsable de l’hygiène et de la sécurité, avec la pharmacie de l’établissement et les sociétés de maintenance des autoclaves.
Cet agent travaille souvent dans un milieu chaud et humide. En principe, ses horaires sont réguliers mais sont soumis à un roulement en fonction d’un tableau de service ou d’urgences.
Formation :
Les établissements de santé recrutent des agents possédant un diplôme de niveau CAP ou bac pro avec des options maintenance et entretien des locaux ou options à caractère sanitaire ou social :
niveau CAP
– CAP APH – agent de propreté et d’hygiène,
– CAP assistant technique en milieu familial et collectif,
– titre agent de stérilisation en milieu hospitalier (GIP FCIP CAFOC, Greta 92).
niveau Bac
– Bac pro HPS – hygiène, propreté, stérilisation,

Certains agents de stérilisation sont déjà titulaires du DEAS (diplôme d’Etat d’aide-soignant) ou du BP (brevet professionnel) de préparateur en pharmacie.
Dans la fonction publique hospitalière le recrutement s’effectue sur concours des agents de service hospitalier (ASH).

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Santé

L’acupuncteur

L’acupuncteur est un médecin spécialiste de la médecine traditionnelle chinoise. Il soulage et traite les maux physiques et psychologiques à l’aide de fines aiguilles implantées à la surface de la peau.
Fonctions :
L’acupuncteur est avant tout un médecin qui a choisi de ce spécialiser dans la pratique de l’acupuncture. A l’aide de finies aiguilles qu’il insère sous la peau, il stimule des points physiologiques (tissus sous-cutanés ou muqueuses) du corps pour traiter des problèmes et des pathologies tant psychiques que psychiques. Stress, insomnie, hypertension, allergie, tendinite, arthrose, rhumatisme, entorse, troubles digestifs, troubles du sommeil, maux de la grossesse.. le panel de ses interventions est large.
Il peut aussi avoir recours à des rayons lumineux, du courant électrique ou de la chaleur pour effectuer ces traitements.
Profil :
Avant chaque séance, le praticien effectue un diagnostic puis procède à des observations et contrôles. Patient et à l’écoute de ses patients afin de bien cibler la source de leurs problèmes, il doit aussi faire preuve d’une grande précision lors de la manipulation des aiguilles. Souvent debout, le praticien doit avoir une bonne santé physique.
L’acupuncture est considéré comme une médecine alternative. Elle permet d’apporter une réponse différente à des problèmes de santé fréquents et invalidants.
L’acupuncteur travaille en libéral le plus souvent. Il peut être également salarié au sein de cabinets de chiropratique, de cliniques ou de cabinets de santé.
Formation
Après l’obtention du doctorat d’Etat de docteur en médecine, le médecin se spécialise pour obtenir la capacité médicale d’acupuncture (durée 2 ans).

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MÉTIERS Santé

Santé

Les métiers de la santé ne connaissent pas la crise de l’emploi. A l’hôpital et dans les cabinets de certaines régions, les besoins sont même criants. L’accès à ces professions reste néanmoins très sélectif. Prévoir une concurrence drastique pour rejoindre les études médicales et, dans une moindre mesure, les écoles du paramédical. Force de travail et motivation sont indispensables pour faire sa place dans un univers qui allie expertise et qualités humaines.
Formation
Le secteur de la santé offre d’importantes perspectives d’avenir : 200 métiers différents peuvent être exercés à l’hôpital, en clinique, en maison de retraite, en cabinet de ville…

Il y en a donc pour tous les goûts : que vous souhaitiez faire des études longues ou courtes, être proche des patients ou pas, travailler à l’hôpital ou en cabinet de ville. Certains métiers sont assez bien connus, d’autres un peu moins, certains pas du tout : néanmoins, tous sont indispensables et concourent à la bonne prise en charge des patients.