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Santé

Agent de stérilisation

Récupérer, laver, stériliser, décontaminer, désinfecter tous les instruments et linges utilisés dans les établissements de soins (hôpitaux, cliniques, blocs opératoires, maisons de retraites, de cure) telles sont les missions d’un agent de stérilisation.
Fonctions :
L’agent de stérilisation récupère et trie le matériel à stériliser. Avant la stérilisation elle-même il le lave, le sèche. Il assure le fonctionnement d’un autoclave qui est un appareil à fermeture hermétique pour réaliser sous pression une stérilisation à la vapeur. Il en valide les cycles.
Il reconstitue les plateaux opératoires après avoir conditionné le matériel médicochirurgical et les pansements. Le pliage et le linge à stériliser est aussi de sa compétence. De même que le nettoyage des locaux. Il livre dans les services le matériel traité.
Pour ces tâches, l’agent respecte des protocoles opératoires d’hygiène et de sécurité. Il choisit des produits adaptés à chaque traitement en fonction du matériel concerné. Il évalue l’état du matériel de stérilisation et signale les problèmes éventuels.
Profil :
L’agent de stérilisation organise son activité en fonction des urgences et représente un lien avec les services de soins et médico-techniques. Il est en relation avec le responsable de l’hygiène et de la sécurité, avec la pharmacie de l’établissement et les sociétés de maintenance des autoclaves.
Cet agent travaille souvent dans un milieu chaud et humide. En principe, ses horaires sont réguliers mais sont soumis à un roulement en fonction d’un tableau de service ou d’urgences.
Formation :
Les établissements de santé recrutent des agents possédant un diplôme de niveau CAP ou bac pro avec des options maintenance et entretien des locaux ou options à caractère sanitaire ou social :
niveau CAP
– CAP APH – agent de propreté et d’hygiène,
– CAP assistant technique en milieu familial et collectif,
– titre agent de stérilisation en milieu hospitalier (GIP FCIP CAFOC, Greta 92).
niveau Bac
– Bac pro HPS – hygiène, propreté, stérilisation,

Certains agents de stérilisation sont déjà titulaires du DEAS (diplôme d’Etat d’aide-soignant) ou du BP (brevet professionnel) de préparateur en pharmacie.
Dans la fonction publique hospitalière le recrutement s’effectue sur concours des agents de service hospitalier (ASH).

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Santé

L’acupuncteur

L’acupuncteur est un médecin spécialiste de la médecine traditionnelle chinoise. Il soulage et traite les maux physiques et psychologiques à l’aide de fines aiguilles implantées à la surface de la peau.
Fonctions :
L’acupuncteur est avant tout un médecin qui a choisi de ce spécialiser dans la pratique de l’acupuncture. A l’aide de finies aiguilles qu’il insère sous la peau, il stimule des points physiologiques (tissus sous-cutanés ou muqueuses) du corps pour traiter des problèmes et des pathologies tant psychiques que psychiques. Stress, insomnie, hypertension, allergie, tendinite, arthrose, rhumatisme, entorse, troubles digestifs, troubles du sommeil, maux de la grossesse.. le panel de ses interventions est large.
Il peut aussi avoir recours à des rayons lumineux, du courant électrique ou de la chaleur pour effectuer ces traitements.
Profil :
Avant chaque séance, le praticien effectue un diagnostic puis procède à des observations et contrôles. Patient et à l’écoute de ses patients afin de bien cibler la source de leurs problèmes, il doit aussi faire preuve d’une grande précision lors de la manipulation des aiguilles. Souvent debout, le praticien doit avoir une bonne santé physique.
L’acupuncture est considéré comme une médecine alternative. Elle permet d’apporter une réponse différente à des problèmes de santé fréquents et invalidants.
L’acupuncteur travaille en libéral le plus souvent. Il peut être également salarié au sein de cabinets de chiropratique, de cliniques ou de cabinets de santé.
Formation
Après l’obtention du doctorat d’Etat de docteur en médecine, le médecin se spécialise pour obtenir la capacité médicale d’acupuncture (durée 2 ans).

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MÉTIERS Santé

Santé

Les métiers de la santé ne connaissent pas la crise de l’emploi. A l’hôpital et dans les cabinets de certaines régions, les besoins sont même criants. L’accès à ces professions reste néanmoins très sélectif. Prévoir une concurrence drastique pour rejoindre les études médicales et, dans une moindre mesure, les écoles du paramédical. Force de travail et motivation sont indispensables pour faire sa place dans un univers qui allie expertise et qualités humaines.
Formation
Le secteur de la santé offre d’importantes perspectives d’avenir : 200 métiers différents peuvent être exercés à l’hôpital, en clinique, en maison de retraite, en cabinet de ville…

Il y en a donc pour tous les goûts : que vous souhaitiez faire des études longues ou courtes, être proche des patients ou pas, travailler à l’hôpital ou en cabinet de ville. Certains métiers sont assez bien connus, d’autres un peu moins, certains pas du tout : néanmoins, tous sont indispensables et concourent à la bonne prise en charge des patients.

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Banque & assurances

Trader

Le trader est un négociateur de valeurs engagées par une banque, une société de bourse ou d’investissement. Financier, analyste économique, il anticipe les fluctuations boursières afin d’engendrer des profits.
Fonctions :
Le métier de trader est une activité professionnelle liée aux échanges internationaux. Elle consiste à gérer du risque financier en jouant sur des écarts de cours, le plus souvent à court terme.
C’est un métier stressant et à haut risque. En effet, le trading demande une réactivité permanente puisqu’il faut décider en temps réel de l’achat ou de la vente d’actions, de devises, d’obligations ou d’options. Concrètement, le trader doit acheter aux uns pour revendre à d’autres.
Pour y parvenir, il est armé de plusieurs téléphones, de fax, de micro-ordinateurs qui délivrent des informations en temps réel et permettent de surveiller l’évolution et les fluctuations des marchés internationaux.
Il jauge et apprécie les risques, fixe ou propose parfois le prix des produits et négocie, minute par minute, les transactions : achat ou vente.
Il possède une très bonne maîtrise du fonctionnement de l’économie, jongle avec les modèles mathématiques les plus sophistiqués, les statistiques et l’informatique, sans oublier une parfaite connaissance de l’anglais. Le trader a également des compétences administratives et d’excellentes notions de gestion.
Il est résistant physiquement et nerveusement car les salles de marchés (ou front office) dans lesquelles il travaille sont toujours en effervescence même si elles sont moins bruyantes qu’autrefois.
Le trader travaille dans des salles de marché et toutes ses opérations sont vérifiées par le middle office puis par le back office. Il peut également s’installer à son compte s’il opère comme day trader (achat et vente de multitude d’actions dans une journée).
Les journées de travail sont longues puisque l’ouverture des bourses des marchés internationaux se succèdent tout au long de la journée (Tokyo, Frankfort, Paris, Londres , New York).
En général, il travaille dans les grandes villes, où sont implantées les bourses de valeurs, les grandes entreprises, les sociétés de bourse, les banques, etc.
Formation :
Le trader a au minimum un bac + 5 complété idéalement par un 3ème cycle en finance et des stages comme assistant trader.
– Diplôme d’école de commerce ou de gestion spécialité finance
– Diplôme d’IEP, spécialité finance,
– Diplôme d’école d’ingénieur avec une formation complémentaire en finance,
– Masters professionnels : banque, finance, gestion, mathématique, statistique, droit ou économie (master techniques financières et bancaires )
– Mastère spécialisé (MS) en finance.

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Banque & assurances

Directeur d’agence

Le directeur d’agence est un manager puisque c’est à la fois un financier, un commercial, un animateur d’équipe et un gestionnaire. Il est à la tête d’une équipe avec laquelle il développe l’activité de l’agence dans son secteur géographique.
Fonctions :
Le directeur d’agence bancaire prend part à la définition des objectifs de la banque pour laquelle il travaille (le siège central). Son but est d’accroître le volume, la qualité et la rentabilité de l’ensemble des prestations de l’agence en veillant constamment à la maîtrise des risques.
Le directeur a la responsabilité globale de l’activité de l’agence bancaire. Il doit remplir des objectifs et appliquer des politiques définies par sa direction. Il supervise et contrôle l’activité commerciale des chargés de clientèle qui composent son équipe.
Il a également la responsabilité d’un portefeuille de clients professionnels ou de particuliers et participe pour une grande part à l’activité de l’agence. Il organise son activité et celle de ses collaborateurs.
Dynamisme, pragmatisme, capacité d’encadrement, d’animation et rigueur administrative sont des atouts nécessaires pour réussir dans cette fonction. C’est un poste qui demande un grand investissement personnel.
Formation :
Ce poste est le plus souvent atteint par promotion interne après une dizaine d’années d’expérience dans une banque de réseau.
Toutefois les formations bancaires (Institut technique des banques – CNAM), mais aussi les diplômes d’écoles supérieures de commerce (ESC) sont appréciés et permettent d’accéder rapidement à la fonction de responsable d’agence.

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Banque & assurances

gestionnaire de patrimoine

Le gestionnaire de patrimoine conseille et réalise des placements financiers pour des clients généralement fortunés. Après un premier bilan de leur situation fiscale et patrimoniale, il les aide à placer au mieux leur argent en fonction de leurs attentes.
Fonctions :
Le gestionnaire de patrimoine intervient le plus souvent auprès de clients qui disposent d’un capital relativement conséquent. En effet, pour les clients moins fortunés ce rôle est assuré par le conseiller financier.
Le gestionnaire du patrimoine effectue dans un premier temps un bilan patrimonial et fiscal de son client : liquidités disponibles et placements en cours (assurance vie, PEA, actions…), salaire et rentrées d’argent, patrimoine immobilier, situation familiale et matrimoniale, montant des impôts…
Puis il s’entretient avec lui de ses attentes et projets : souhaite t-il faire fructifier activement son capital ou plutôt le faire évoluer tout en le sécurisant ? Est-il prêt à faire des placements à risque ? Souhaite t-il plutôt assurer sa famille, financer les études de ses enfants, prévoir sa retraite ou souhaite t-il mener de front tous ses objectifs ?
En fonction des souhaits de son client, le gestionnaire de patrimoine fait un certain nombre de préconisations. Il détaille les contraintes juridiques et fiscales de chaque placement et fait une projection des gains espérés. Puis il négocie avec les organismes les conditions de réalisation et suit l’exécution des ordres de placement. Son rôle consiste ensuite à optimiser le patrimoine qui lui est confié sur le long cours.
Pour cela, il suit les réglementations fiscales, les cours de marché, l’évolution de l’immobilier, l’actualité économique et financière, les événements éventuels qui peuvent impacter son client et propose des réajustements et arbitrages si nécessaires.
Assurant une veille pointue sur toutes ces questions, le conseiller de patrimoine doit être à l’écoute, réactif et d’une grande disponibilité notamment lors des périodes charnières (déclaration d’impôt…). Diplomate et fin pédagogue, il doit être capable de s’adapter à chaque client, des plus néophytes en matière de placements jusqu’aux plus aguerris. Efficace et performant, judicieux dans ses conseils, son objectif et de fidéliser sa clientèle.
Le gestionnaire de patrimoine est généralement salarié d’une banque, d’une société d’assurances. Suivant les établissements, les gestionnaires de patrimoine sont rattachés aux agences locales ou dépendant d’une direction spécialisée. Il peut également travailler pour le compte d’un cabinet de gestion de patrimoine. Quelques uns exercent en libéral. A noter, certaines professions (notaires, experts comptables, avocats… ) se sont ouverts à la gestion de patrimoine pour s’assurer de nouvelles fonctions et clientèles.
Cette profession a le vent en poupe compte tenu de la complexité croissante des règles juridiques et fiscales, de la diversité des produits financiers.
Formation :
A la fois très technique et commercial, le métier de conseiller de patrimoine nécessite une formation de niveau bac + 5 et plus en gestion du patrimoine, droit ou finance :
– diplôme d’ESC – école supérieure de commerce,
– diplôme d’IAE – institut d’administration des entreprises,
– master en gestion du patrimoine,
– DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion),
– MS (mastère spécialisé) en gestion de patrimoine et gestion privée.

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Banque & assurances

conseiller en microcrédit

Le conseiller en microcrédit est envoyé par une importante ONG dans les pays en voie de développement. Il mène des actions spécifiques pour accorder de petits prêts sur un projet précis.
fonctions
Le conseiller en microcrédit alloue à des personnes démunies ou sans emploi des microcrédits. Ceux-ci sont destinés à générer des revenus.
Ouvrir une petite cantine, créer un atelier de réparation, construire un hangar, monter une petite manufacture, installer un poulailler, une petite entreprise de transport, ouvrir une école…les projets doivent être viables. Le demandeur doit pouvoir rembourser son prêt.
Le conseiller en microcrédit évalue le projet et s’assure du bien fondé, de la faisabilité, de la volonté du ou des demandeurs.
Il discute avec eux de leurs droits et responsabilités, les aide à s’organiser, donne des conseils de gestion.
Le conseiller en microcrédit coordonne l’ensemble du programme entre l’organisme prêteur (ONG ou banque) et assure le suivi des remboursements.
En plus de ses compétences en finance, le conseiller en microcrédit doit faire preuve de discernement et savoir prendre de la distance par rapport à la réalité rencontrée.
formation
Selon le degré de responsabilité du poste occupé, les formations s’échelonnent de bac + 2 à bac + 5.
Etudes courtes
– BTS banque,
– BTS NRC négociation relation client,
– BTS Muc management des unités commerciales,
– DUT TC techniques de commercialisation.

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collecteur de fonds

Le collecteur de fonds mobilise des moyens financiers indispensables aux actions humanitaires et de solidarité. Il s’adresse à différentes institutions et utilise les méthodes du marketing pour rassembler de l’argent. Ce métier est aussi appelé fundraiser.
fonctions
Le collecteur de fonds pour des projets humanitaires et de solidarité identifie des donateurs potentiels pour les sensibiliser aux actions et programmes de son ONG ou de son association.
Il s’agit d’institutions ou d’organismes publics, de grandes entreprises et de particuliers généreux.
Le collecteur de fonds conçoit et définit les besoins. Il prospecte et enrichit des bases de données. Il sélectionne les cibles et choisit la méthode qui convient le mieux.
Courrier, mailing électronique, démarchage téléphonique, liste de diffusion, approche de terrain…tous les moyens sont bons pour inciter au don.
Si les méthodes relèvent de la gestion et du marketing direct, il est coutume de parler de marketing social pour cette fonction. En effet, récolter de l’argent ne se fait pas sans éthique.
Le collecteur obéit à une déontologie qui doit lui permettre de décrocher des donateurs tout en respectant l’esprit et la philosophie de son association.
Le collecteur de fonds représente ainsi l’image de son ONG ou de son association. Les techniques de communication sont donc mises en œuvre : campagne d’information, publicité, évènementiel, témoignages, scénographie…
Rigueur, diplomatie mais aussi sens de la persuasion sont des qualités indispensables.
Formation
Selon le degré de responsabilité dans la fonction, les formations vont de bac + 2 à bac +5.

Formations courtes
– BTS Muc (management des unités commerciales),
– BTS NRC (négociation et relation client),
– BTS banque,
– BTS communication,
– DUT techniques de commercialisation.

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chief data offcier

Le chief data officer, ou directeur des données, est un nouveau métier du Big data. C’est un cadre dirigeant qui participe au pilotage la stratégie globale de l’entreprise. A ce titre, il se situe au carrefour des différents services : marketing, communication, RH, ingénierie, qualité…
fonctions
Le chief data officer, ou CDO ou directeur de la stratégie digitale, a pour fonction de faciliter l’accès aux données et repérer parmi toutes les informations disponibles les plus importantes à extraire pour des prises de décisions optimales de son entreprise.

Pour cela, il s’appuie sur une méthodologie devant retenir des éléments objectifs, particulièrement de type statistique.

Le CDO assume une fonction transversale afin d’acquérir la meilleure connaissance de son entreprise, qu’elle soit de services, de process, de métiers, d’enjeux business. Il est donc au cœur des sujets.

Le chief data officer s’assure que les informations recueillies en interne comme en externe sont fiables, cohérentes entre elles et permettent un traitement ouvrant aux décisions adaptées.

Les responsabilités qui sont les siennes en matière de qualité et de cohérence des données se situent à la rencontre de différentes fonctions : contrôleur de gestion, directeur informatique (DSI), responsables des activités opérationnelles et des fonctions supports.

Il travaille aussi en relation avec d’autres spécialistes comme le data scientist ou l’analyste web.

Le chief data officer possède une grande qualité d’écoute, de pédagogie et de communication.
Formation
Les formations au Big data se mettent en place à bac+5, bac+6.

– Master data mining & knowledge management Lyon 2 et UPMC Paris ; master degree in Multimedia and Data Management Nantes ;

– Ecoles d’ingénieurs, de commerce, gestion, marketing, management et de statistiques…

– Mastère spécialisé (MS) Big data gestion et analyses des données massives Télécom-Paristech ; MS Big data analyse, management et valorisation responsable *

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chargé de clientèle

Dans un établissement financier, le chargé de clientèle bancaire développe et gère un type de clientèle : artisans, commerçants, professions libérales, particuliers… Il assure le suivi des comptes de cette clientèle et étend son portefeuille clients.
Fonctions :
Selon la taille de l’agence, le chargé de clientèle bancaire est plus ou moins spécialisé. Au sein de petites structures, il peut être à la fois en charge d’une clientèle de particuliers et de professionnels (restaurateurs, commerçants…) et de PME.
La clientèle grande entreprise est traitée au sein des agences importantes par des chargés de clientèle « grands comptes ».

Le chargé de clientèle doit rechercher de nouveaux clients et leur vendre des produits bancaires (placements boursiers, comptes épargne, prêts, crédits, assurances vie…) .
Son action commerciale est fondée sur la réalisation d’objectifs annuels révisés périodiquement. Ainsi, il doit atteindre des volumes très précis également en termes de gestion de comptes en ligne. Le chargé de clientèle joue aussi un rôle essentiel de conseils auprès de ses clients pour la mise en œuvre de leurs projets et de leur portefeuille.

Cette dimension conseil prend une part de plus en plus importante dans l’exercice quotidien du métier. Pour les ouvertures de comptes comme pour le montage des dossiers de crédit, l’analyse de la situation du client réclame de plus en plus de rigueur.
Pour les chargés de clientèle « entreprises », il s’agit d’effectuer une analyse financière des sociétés concernées comportant l’étude des bilans, l’appréciation des compétences du dirigeant et l’analyse de l’environnement de l’entreprise.

Qualités nécessaires : bonnes facultés de jugement, rigueur, sens commercial, capacités d’autonomie et de décision.
Si le chargé de clientèle occupe une fonction typiquement bancaire, il existe au sein d’autres établissements financiers (société de crédit, affacturage…), des postes d’attachés commerciaux présentant des similitudes.
Formation
Selon le type de clientèle, le niveau requis varie de bac + 2 à bac + 5. Pour une clientèle de particuliers, un niveau bac+2/3 suffit. En revanche, pour la gestion de portefeuilles de grandes entreprises, mieux vaut viser un bac + 5 (master pro) dans le secteur de la banque et de la finance.
Niveau bac + 2
– BTS : banque, conseiller de clientèle (particuliers) ; négociation et relation client (NRC) ; management des unités commerciales (MUC),
– DUT : techniques de commercialisation (TC) ; gestion des entreprises et des administrations option gestion et management des organisations (GEA GMO),
– DEUST banques : organismes financiers et de prévoyance (Ecole d’économie à l’Université d’Auvergne),
Niveau bac + 3
– Licence pro assurance, banque, finance spécialités : chargé de clientèle de particuliers en banque assurances, conseiller – gestionnaire de clientèle, conseiller gestionnaire de clientèle sur le marché des particuliers,
– bachelor responsable de clientèle banque, finance, assurance (ISTEF),
Niveau bac + 5
– Master pro dans le domaine de la banque et de la finance,
– Diplôme d’école de commerce.

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Banque & assurances

caissier

Le caissier ou la caissière encaisse le montant des marchandises achetées par les clients d’un magasin. La nature des tâches qu’il effectue dépend de la structure et de la taille du magasin qui l’emploie, des produits proposés. Il remplit un rôle d’information auprès de la clientèle.
Fonctions :
Dans une grande surface ou un libre service, le caissier (ou caissière ou hôte de caisse) reçoit le matin un fonds de caisse qui va lui permettre de rendre la monnaie.
Il accueille les clients lorsqu’ils ont choisi leurs produits. Il fait défiler les articles (ou utilise un pistolet flasheur quand ils sont trop volumineux) devant un lecteur optique afin que les prix correspondant aux codes barres soient enregistrés par la caisse enregistreuse. Il peut être aussi assister les clients lors de l’utlisation des caisses automatiques de plus en plus présentes dans les grandes surfaces.
Dans les très petits magasins qui ne possèdent pas ces systèmes, le caissier, qui est souvent vendeur, tape manuellement les prix ou les références des produits sur la caisse.
Le caissier perçoit cette somme en espèces, en chèque ou en carte de crédit. Il rend la monnaie et remet un ticket de caisse au client. Parfois, il remplit lui-même les sacs des clients.
En fin de journée ou en cours selon l’état de la caisse, il vérifie que le montant de la recette correspond aux ventes effectuées et en rend compte au responsable des caisses. Il tient un « journal de caisse ».
Dans les petits et moyens magasins ainsi que dans les cafétérias, il est souvent polyvalent : lorsqu’il ne travaille pas à la caisse, il range la marchandise en rayon, étiquette les produits, sert les clients ou fait le ménage.
Le caissier travaille seul dans un petit magasin et par équipe dans les grandes surfaces. Il est constamment assis face à sa machine dans un environnement souvent bruyant et parfois il peut avoir à faire à des clients difficiles. Il est placé sous la responsabilité du chef de caisse, du directeur ou du gérant du magasin.
Dans les hypermarchés, le caissier exerce souvent à temps partiel, 5 à 6 heures par jour. Il travaille le samedi et certains jours fériés. Il fait des heures supplémentaires en période de fêtes et travaille parfois jusqu’à 21 h ou 22 h. Il a droit à 2 jours de congé par semaine qui ne sont pas obligatoirement à la suite l’un de l’autre.
Les employeurs exigent une présentation impeccable et fournissent généralement une tenue de travail.
A savoir : le terme de caissier est quelquefois utilisé dans le secteur de la banque/assurance.
Formation :
En fonction des spécialités plusieurs CAP de vente existent :
– CAP employé de vente : option produits alimentaires, option produits d’équipement courant, option services à la clientèle, option produits de librairie papeterie-presse,
– CAP d’employé de commerce multispécialités,
– Bac pro technicien conseil vente en alimentation, options produits alimentaires ou vins et spiritueux,
– Bac pro technicien conseil vente en animalerie,
– bac pro technicien conseil vente en en produits de jardin.
Tous les bacs pro du commerce ou de la vente favorisent une carrière évolutive dans le domaine de la distribution.
Tous ces diplômes peuvent se préparer en apprentissage. Certains établissements exigent le niveau 3e minimum et un diplôme de vente. En général, les établissements ménagent quelques jours de formation à leurs employés recrutés. Quelques hypermarchés exigent le niveau bac pro commerce pour embaucher.

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analyste financier

L’analyste financier est un conseiller. Il étudie des sociétés cotées en bourse pour les évaluer. Il scrute les informations issues des banques de données de la finance ou de la presse. Il intervient sur les marchés.
Fonctions :
L’analyste financier procède à l’évaluation des sociétés sous tous leurs aspects : rentabilité, ressources humaines, restructurations à opérer…
Il rencontre régulièrement les responsables de la communication financière, les directeurs financiers, directeurs généraux des sociétés du secteur qu’il étudie.
Quand il intervient sur les marchés, il peut conseiller les vendeurs de la salle des marchés qui répercutent ses conseils à leurs clients afin de mieux orienter leurs ordres d’achat ou de vente.
S’il travaille dans une banque, il peut exercer un rôle de conseil aux gestionnaires de portefeuilles sur l’opportunité d’effectuer tel ou tel placement. Dans les deux cas, il suit de très près les salles de marchés.
Quand il travaille dans le cadre de rachats d’entreprises ou de conseil aux dirigeants en place, il effectue des études beaucoup plus approfondies.

Les analystes financiers se partagent entre des analystes « purs », environ 40 %, et des gestionnaires de portefeuilles. Un tiers des analystes exerce dans les sociétés de bourse, un autre tiers dans les banques et le dernier tiers dans divers secteurs comme les bureaux d’études indépendants.
La quasi-totalité des analystes exerce en région parisienne, au sein d’un siège social.
Le métier est aujourd’hui très féminisé.
Formation :
L’analyse financière requiert des bases théoriques solides en droit, économie, marketing et finance. Le niveau bac + 5 est exigé.

Les formations se font, soit dans les écoles de commerce, soit à l’université.
– Diplôme d’école de commerce et de gestion, spécialité finance.
– Diplôme d’ingénieur complété par une spécialisation finance.
– Diplôme d’IEP, spécialités économie, finance.
– Masters professionnels : finance d’entreprise et des marchés; finance d’entreprise; banque et finance ; macroéconomie monétaire et bancaire; gestion de portefeuille Paris est ;
5 : banque et ingénierie financière ; analyse financière internationale, techniques financières…

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Banque & assurances

Agent général d’assurances

À la tête d’une agence d’assurance, l’agent général est mandaté par une société d’assurances qui lui apporte un soutien commercial, mais dont il n’est pas salarié. Il vend et gère des produits d’assurance. Sa fonction de conseiller est primordiale.
Fonctions :
L’agent général d’assurances est un travaileur indépendant. Il organise librement son agence, qui a pignon sur rue, mais exerce son métier en cohérence avec la société mandante de son agence (contrairement au courtier d’assurance qui lui n’est lié à aucune compagnie particulière).
Ses activités essentielles consistent à conseiller ses clients (professionnels et particuliers) après avoir établi un diagnostic des risques pour lesquels ils souhaitent être assurés. Il propose les garanties adaptées à ces risques et rédige les contrats qui précisent dans les moindres détails les tenants et aboutissants des obligations des parties.
Il suit l’évolution de la situation personnelle ou professionnelle de ses clients afin d’adapter en conséquence telle ou telle clause des contrats. En cas de sinistre, il procède au versement des indemnités prévues dans les contrats et mandate un expert si besoin est.
L’agent général peut aussi être spécialisé dans la prévoyance et la gestion de patrimoine pour des clients à hauts revenus.
Il administre et gère son entreprise en toute autonomie, recrute, forme et anime lui-même son équipe de collaborateurs, qui peut compter un conseiller en assurances-finance dont la mission est de prospecter de nouveaux clients dans un secteur géographique donné. Si 80% des agents généraux ont au moins un salarié, seuls 3% d’entre eux en compte au moins 5.Il développe aussi des actions marketing et des programmes de fidélisation de clientèle.
L’agent général exerce un métier de bureau, donc le plus souvent sédentaire, mais il lui arrive d’aller sur le terrain, en clientèle. Il détermine lui-même ses horaires de travail.
Si le métier recrute, il ne le fait que par la reprise de clientèle(coût 16 000 € en moyenne).
Formation :
Une fois choisi par la compagnie d’assurances, l’agent général d’assurance suit une formation « maison » d’environ 600 heures. A l’issue de cette dernière, il obtient la carte professionnelle, sésame indispensable pour exercer.
Différents cursus techniques et professionnels préparent aux métiers de l’assurance, principalement après un bac S, ES, voire L ou STMG. Une expérience dans le domaine est une condition siné qua non pour accéder au métier.
Au niveau bac + 2 :
– BTS assurance,
– BTS NRC (négociation et relation client),
– BTS MUC (management des unités commerciales),
– DEUST banques : organismes financiers et de prévoyance (Ecole d’économie à l’Université d’Auvergne),
– DUT CJ (carrières juridiques),
– DUT TC (techniques de commercialisation) + stage.

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Banque & assurances ressources humaines

Actuaire

L’actuaire est un haut technicien de l’assurance. Il réalise des études économiques, financières et statistiques pour mettre au point des contrats. Il évalue les risques, les coûts et la rentabilité. Il fixe les tarifs et suit les résultats d’exploitation.
Fonctions :
L’actuaire joue un rôle majeur dans la décision d’accepter un contrat, de partager les risques en co-assurance ou de réassurer le risque auprès d’une autre compagnie d’assurances.
Il négocie ces diverses procédures avec les chargés d’études, courtiers, agents généraux et les partenaires des sociétés concurrentes.
Il intervient dans la gestion financière des cotisations placées en épargne. Il recherche et centralise les données, élabore et présente les résultats des analyses sous forme de tableaux, barèmes, formules.
L’actuaire travaille le plus souvent au siège d’une compagnie d’assurances, avec des déplacements auprès des réseaux d’exploitation. La plupart des activités basées sur des calculs impliquent l’utilisation des outils informatiques et des logiciels les plus spécialisés.
Outre ces activités techniques, l’actuaire a des responsabilités d’encadrement.
L’organisation de son travail s’effectue en toute autonomie. Il opère dans les sociétés d’assurances, les caisses de retraite et de prévoyance, les sociétés de bourse, les institutions financières, les services d’études économiques des banques et des grandes entreprises.
Formation
Après un bac S, les formations sont à dominante mathématique, statistique et économique. Le niveau bac + 5 est le minimum requis pour travailler en tant qu’actuaire.

Neuf formations initiales sont reconnues par l’Institut des actuaires et donnent accès au statut d’Actuaire Associé de l’Institut des actuaires : l’ISFA, l’ISUP, l’Université de Strasbourg, l’EURIA, l’Université Paris Dauphine, l’ENSAE, l’ESSEC, le Collège des Ingénieurs, le Cnam.

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ressources humaines

consultant / consultante

Expert et fin stratège, le consultant recherche des solutions pour améliorer le fonctionnement des entreprises, dans des domaines comme l’organisation, la relation client, les ressources humaines, les systèmes d’information, l’environnement, etc.
Fonctions :
Apporter des solutions
Le consultant est un  » facilitateur  » doublé d’un expert. L’entreprise cliente fait appel à ce professionnel pour identifier et analyser ses problèmes et rechercher des solutions. Par exemple, mettre en place un outil de ressources humaines ou une solution technologique innovante. Le consultant affine progressivement sa spécialisation dans un secteur (banque, industrie, BTP, santé, secteur public…).
Une méthodologie bien rodée
Si chaque mission est différente, elle se découpe toujours en plusieurs phases. Avant de poser un diagnostic, le consultant passe du temps sur le terrain : par exemple, il rencontre les dirigeants et le personnel. Il organise des entretiens et recoupe les informations recueillies. Il procède ensuite à l’analyse des solutions et de leurs enjeux, qui débouche sur des recommandations. Vient alors la phase de formulation des conclusions qui peut conduire à la mise en place du changement. L’objectif du consultant est toujours de rendre l’entreprise plus performante sur un point précis, grâce à son regard extérieur.
Profil :
L’esprit d’entreprise
Partenaire du client, le consultant a l’esprit d’entreprise. Il doit être vif et percutant en face de présidents de groupe qui lui accordent peu de temps et de droit à l’erreur. Confronté sans cesse à des situations nouvelles, il sait prendre des initiatives tout en acceptant de se remettre en cause. Il est évalué après chaque mission, un moment important pour son évolution de carrière et une source de stress qu’il faut savoir gérer.
L’écoute active
Comprendre les besoins du client et ses inquiétudes est le fondement du métier. Il faut donc être assez curieux et réactif pour poser les bonnes questions. Puis faire preuve de qualités d’analyse et de synthèse pour poser un diagnostic juste et des solutions pertinentes. À cela s’ajoute la capacité à argumenter et à s’exprimer clairement. Et une touche de diplomatie lors des phases de mise en place du changement. Sans oublier le sens commercial indispensable pour progresser dans la hiérarchie.

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ressources humaines

responsable de formation

Améliorer les compétences des salariés et répondre à leurs attentes, l’enjeu est de taille pour les entreprises, soucieuses de rester compétitives. Le responsable de formation occupe donc un poste stratégique au sein des ressources humaines.
J’ai le sens du contact,
J’aime organiser, gérer
Fonctions :
L’enjeu : la compétitivité
 » Se former tout au long de la vie  » : le slogan est plus que jamais d’actualité. À la fois pour fidéliser leur personnel et rester compétitives, les entreprises investissent dans le développement des compétences. C’est au responsable de formation que revient ce chantier ambitieux qui repose sur un environnement légal, réglementaire et conventionnel complexe et en perpétuel mutation.
Analyser et évaluer les besoins
Tout d’abord, le responsable de formation analyse les besoins pour établir des modules de formation, rédige un cahier des charges, sélectionne les intervenants extérieurs et évalue ensuite les prestations. Et cela, dans un budget qu’il doit faire accepter à la direction et aux partenaires sociaux. Négocier fait partie de ses missions.
Du coaching
De plus en plus souvent, le responsable de formation joue un rôle de consultant interne : à lui d’interroger le fonctionnement de son organisation et d’élaborer des référentiels de compétences. Il doit également mettre au point des entretiens d’objectifs et de progrès avec les salariés. Qu’attend-on d’un employé ? Quels sont les moyens d’évaluation ? Le responsable de formation est ainsi amené à accompagner individuellement les personnels.
Profil :
Une éthique sans faille
Dans ce métier, une grande discrétion est de rigueur. Pour être crédible et gagner la confiance des salariés, le responsable de formation ne doit pas être perçu comme un juge chargé de  » faire son rapport  » à la direction. Il doit être capable de trouver le bon compromis entre les intérêts de l’entreprise et ceux du salarié. Plus encore que d’autres fonctions des ressources humaines, celle-ci exige une éthique sans faille. Il faut aussi être pédagogue, créatif et organisé, et posséder une capacité certaine à communiquer, convaincre et négocier.
Des compétences élargies
Un professionnel de la formation doit posséder une bonne culture juridique ainsi qu’une bonne compétence en matière budgétaire et en gestion de projets. Enfin, une bonne maîtrise de l’informatique s’impose pour évoluer au rythme des nouveaux outils liés aux systèmes d’information.
Une bonne culture d’entreprise
Le responsable de formation possède en outre une bonne connaissance du secteur professionnel de son entreprise et de son organisation interne. Il doit s’imprégner de la culture et des usages de l’entreprise pour s’imposer auprès des directeurs opérationnels et proposer des formations pertinentes.

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ressources humaines

responsable du recrutement

De la prévision des besoins à l’embauche et à l’intégration des candidats, l’objectif du responsable du recrutement reste le même : dénicher la perle rare, c’est-à-dire la personne parfaite pour le poste proposé.
Fonctions :
Prévoir les besoins
En liaison avec les responsables hiérarchiques, le responsable du recrutement analyse les besoins prévisionnels. Puis il établit les profils de poste et choisit les modes de recrutement les plus appropriés : annonces (dans la presse ou sur le Web), réseaux sociaux, speed dating, forums, etc. Il crée et alimente la rubrique emploi sur le site Internet de son entreprise.
Recruter et accompagner
Dès que les candidats répondent aux offres, le responsable du recrutement les reçoit en entretien, leur fait passer des tests de personnalité, jusqu’à la sélection finale. Puis il accompagne les nouvelles recrues pour qu’elles s’intègrent au mieux dans l’entreprise et qu’elles aient envie d’y rester.
Démarcher par téléphone
Lorsque le service RH (ressources humaines) est débordé, ou qu’il s’agit de dénicher des profils pointus, une partie de l’activité peut être confiée à un cabinet spécialisé. Dans ce cadre, la situation est différente : le chasseur de têtes, à partir du brief de son client, approche directement par téléphone des cadres pressentis, sans hésiter à piocher les talents chez les concurrents.
Profil
Connaissance de l’entreprise
Connaître l’organisation et les métiers de l’entreprise est nécessaire. Quel que soit le cadre de travail, une bonne vision d’ensemble des équipes est utile pour comprendre comment les salariés travaillent et si les personnes pressenties sauront s’intégrer.
Rigueur et psychologie
Le recrutement nécessite de maîtriser les techniques d’entretien. Lors des entrevues, il faut détecter le potentiel des candidats, faire preuve de rigueur et de psychologie, posséder des qualités d’écoute et de communication, et maîtriser toutes les batteries de tests en vogue sur le marché du recrutement. Parce qu’il s’occupe d’un sujet très sensible, le responsable du recrutement doit également être capable de résister à la pression.
Maîtriser des outils
La maîtrise des logiciels de gestion des candidatures et des bases de données informatiques spécifiques au recrutement est obligatoire. Enfin, la pratique de l’anglais est devenue indispensable pour travailler dans les groupes internationaux.

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ressources humaines

responsable de rémunération

Si les ressources humaines se sont diversifiées, l’administration de la paie n’en reste pas moins une fonction clé dans l’entreprise. De bac + 2 à bac + 5, les jeunes diplômés peuvent s’y faire une place en tant que responsable de rémunération.
Fonctions :
Établir les fiches de paie
Les courbes et les chiffres n’ont pas de secrets pour lui. Le responsable de rémunération supervise la préparation et le contrôle de la paie en encadrant une équipe de techniciens. Il est aussi chargé d’élaborer les tableaux de bord sociaux (qui dressent un suivi des salaires, des accidents du travail…).
Assurer une bonne gestion administrative
Garant d’une bonne gestion administrative du personnel, le responsable de rémunération veille au respect de la législation du travail, à l’application des règles sociales et conventionnelles de l’entreprise. Il est également en relation avec les caisses de retraite et les mutuelles pour se tenir informé des changements de taux ou des propositions les plus avantageuses en matière de couverture sociale. Lors d’un recrutement, il établit le dossier social du salarié.
Fidéliser le personnel
Grâce à des outils informatiques de pilotage, il contribue à l’orientation des ressources humaines de l’entreprise, en démontrant l’influence du salaire sur le taux de rotation du personnel. Une fonction complexe avec le développement du temps partiel et l’internationalisation des entreprises, puisqu’il faut gérer la carrière de leurs expatriés dans des pays où les règles du jeu sont différentes (niveaux de vie, systèmes juridique et fiscal).
Profil :
Avoir le goût des chiffres
Impossible d’exercer cette fonction sans connaître parfaitement la législation sociale et ses obligations légales, mais aussi le droit de la sécurité sociale et le fonctionnement des organismes sociaux. À cela doivent s’ajouter une bonne maîtrise des tableurs informatiques et des logiciels de paie, ainsi qu’un goût prononcé pour les chiffres.
Être réactif
Loin d’être routinier, ce métier exige une grande réactivité pour prendre en compte tous les cas particuliers de dizaines de salariés et suivre la loi en perpétuel mouvement. Un salarié malade durant 1 semaine, un changement d’échelon, des heures supplémentaires ponctuelles… sont autant de facteurs à prendre en compte dans le calcul de la paie mensuelle.
Faire preuve de rigueur et discrétion
Ce métier nécessite beaucoup de rigueur, d’impartialité et de fiabilité, un sens du service et du travail en équipe. Mieux vaut également inspirer confiance aux salariés et faire preuve de discrétion, car ce professionnel touche à un domaine très sensible.

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juriste en droit social

juriste en droit social
Plans sociaux, contrats de travail, réforme des retraites… Le droit social évolue constamment, au gré de nouveaux textes de loi. D’où la nécessité pour les entreprises et les administrations de faire appel à un juriste en droit social.
Fonctions
Au coeur des ressources humaines
Rédaction des contrats de travail, gestion des procédures de licenciement et des contentieux prud’homaux… Le droit social concerne au premier chef le service des ressources humaines de toute entreprise. Ce juriste lui apporte ses conseils et des réponses concrètes sur toutes les questions relevant du droit du travail. Il suit la publication des nouveaux textes pour permettre à l’entreprise de respecter la réglementation.
Un dialogue permanent
Les questions de protection sociale et de formation des salariés sont du ressort du juriste en droit social. C’est également lui qui assure les relations avec les syndicats, dans le cas d’une demande d’augmentation générale des salaires, par exemple, ou lors d’un plan social.
À la recherche de la meilleure solution
Très rigoureux, ce spécialiste met en pratique des connaissances pointues (en droit du travail, en droit de la sécurité sociale, en matière de convention collective de l’entreprise…), tout en cherchant des solutions juridiques souples, adaptées à chaque situation. L’ouverture d’esprit et un bon relationnel sont des qualités essentielles.
Profil
À chaque situation, sa solution
Très rigoureux, ce spécialiste met en pratique des connaissances pointues en droit (du travail, de la sécurité sociale…), dans les conventions collectives des entreprises… tout en cherchant des solutions juridiques souples, adaptées à chaque situation. Il maîtrise parfaitement toutes les questions liées au Code du travail, qui peut évoluer très rapidement (avec la création de nouveaux contrats destinés à certains salariés, aux jeunes, etc.).
Avec diplomatie et objectivité
Aisance écrite et orale, capacité d’analyse et de synthèse, associées à une grande rigueur sont des qualités indispensables pour comprendre les problématiques d’un dossier et le résoudre. De plus, le juriste en droit social doit faire preuve de diplomatie et d’objectivité, afin d’éviter de porter des jugements de valeur dans son interprétation de la législation. En droit social, où les questions traitées touchent à l’emploi et aux contentieux entre salarié et employeur, l’ouverture d’esprit et un bon relationnel sont des qualités essentielles.

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ressources humaines

Responsable de la gestion prévisionnelle des ressources humaines

Définir les conditions de satisfaction à moyen terme de l’adéquation des ressources humaines aux besoins, tant qualitatifs que quantitatifs, des administrations de l’État.
Fonctions :
• Définition, pilotage et ajustement d’un plan d’action global (plan GPRH)
• Définition des outils de pilotage et de suivi du dispositif (systèmes d’informations, référentiels …)
• Animation des réseaux d’analyse des missions
• Pilotage des travaux d’identification des emplois, des qualifications et compétences nécessaires et disponibles
• Accompagnement des services dans la mise en œuvre du plan GPRH (lien avec le recrutement, la promotion, la formation)
• Identification des viviers de compétences
Savoir-faire
• Mener une analyse stratégique
• Gérer un projet
• Animer des réseaux
• Constituer des outils
• Écouter et conseiller
Connaissances
• Statut général de la fonction publique
• Gestion budgétaire des emplois (en format Lolf)
• Sociologie des organisations et psychosociologie du travail
• Statistiques et démographie
• Fonctionnement de l’appareil national de formation initiale et continue et éventuellement spécifique à l’entité
• Organisation et fonctionnement interne de l’entité et des missions spécifiques de chacune de ses composantes
Le Responsable en Gestion des Relations Sociales assure auprès des clients les conseils nécessaires à la gestion du personnel dans le respect de la loi, des réglementations et des accords collectifs. Véritable garant du respect de la législation sociale dans l’entreprise dans le domaine des ressources humaines (paye, formation professionnelle, prévoyance…), il doit par ses actions permettre au responsable de l’entreprise d’éviter les erreurs pouvant entraîner sa responsabilité.

Le métier de Responsable en Gestion des Relations Sociales se décompose en 3 grandes fonctions :

Mettre en œuvre et suivre la politique de rémunération de l’entreprise.
Appliquer la réglementation sociale et le dialogue social.
Suivre la gestion des carrières.
Les capacités attestées :
– Appliquer les outils de la G.P.E.C.
– Mesurer les enjeux de la G.P.E.C. et son impact sur la politique générale de l’entreprise
– Appliquer les impacts de la mobilité / gestion des carrières
– Identifier les enjeux de la mobilité interne
– Mettre en œuvre les différentes phases du recrutement
– Créer et animer les outils liés à l’intégration d’un nouveau collaborateur
– Mettre en place l’évaluation des salariés
– mettre en œuvre la législation relative aux congés, congés payés, congés spéciaux
– Appliquer le cadre légal de la retraite, la démission, la rupture conventionnelle,
– Appliquer le cadre légal du licenciement pour motif personnel
– Mettre en pratique la législation relative à la rémunération : cadre légal, conventionnel, jurisprudentiel et avantages acquis
– Mettre en œuvre les avantages sociaux : chèques vacances, chèques déjeuners, loisirs
– Vérifier l’adéquation entre la politique de rémunération et la stratégie générale de l’entreprise
– Mettre en place la participation : entreprises assujetties, seuil d’effectif, salariés concernés
– Mettre en place les principaux régimes de prévoyance collectifs (décès, invalidité, incapacité, rentes)
– Appliquer les dispositifs réglementaires liés aux risques professionnels / maladies professionnelles / accidents du travail, de trajet
– Mettre en pratique la réglementation liée au harcèlement moral /sexuel
– Communiquer avec les différents I.R.P. : délégué du personnel, délégué syndical, comité d’entreprise,