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Santé

Orthoprothésiste

L’orthoprothésiste est un spécialiste de l’appareillage médical. Son domaine concerne plus particulièrement le gros appareillage orthopédique (jambes et bras) ayant pour objet de compenser les handicaps les plus lourds.

Fonctions :
L’orthoprothésiste travaille sur prescription médicale ou chirurgicale. Il opère en hôpital ou dans les centres médicaux spécialisés en rééducation.
Il fabrique la prothèse commandée dans son atelier où il dirige une équipe d’ouvriers spécialisés. Le plus souvent, il travaille lui-même les pièces : moulage et sculpture des matériaux, assemblage des différentes pièces de l’appareil, de la prothèse ou de l’orthèse destinée à remplacer ou à consolider un membre absent ou défaillant.
L’adaptation de l’appareil à réaliser et à poser en fonction des indications du patient est une tâche qui lui incombe. Il s’agit souvent d’un travail sur mesure. Tous les ajustements sont possibles après coup.
Dialogue, écoute et tact sont de mise pour exercer ce métier toujours au contact de la souffrance morale ou physique.
L’orthoprothésiste n’est donc pas seulement un habile artisan en matériaux traditionnels ou synthétiques : cuir, acier, fibre de verre, résine, plastique.
La dimension santé et psychologique fait partie de son travail. Jeunes accidentés ou personnes âgées défaillantes ou handicapées ont directement affaire au prothésiste.
Formation :
Plusieurs niveaux de qualification, du CAP au BTS, existent pour exercer ce métier :
– CAP orthoprothésiste (après la classe de 3e),
– CAP podo-orthésiste,
– DT (diplôme de technicien) podo-orthésiste (après CAP),
– titre certifié technicien supérieur orthopédiste-orthésiste niveau bac +2),
– BTS prothésiste-orthésiste

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Santé

Orthophoniste

Professionnel de la santé, l’orthophoniste, qui ne peut intervenir que sur prescription médicale, est spécialisé dans la correction des troubles de la parole et du langage, en particulier chez les enfants. La profession est jeune et très féminisée.
Fonctions :
Retard du langage, défauts de prononciation (dyslexie, dysphasie, bégaiement, zozotement), mais aussi difficultés d’écriture ou de calcul sont autant de situations qui intéressent l’orthophoniste.
L’orthophoniste prévient, évalue et traite les déficiences et les troubles de la communication orale et écrite, ainsi que les troubles qui y sont associés. Pour cela, il fait appel au jeu ou à des exercices adaptés à chaque patient.
Il procède aussi à des actes de dépistage et à des bilans, en intégrant toujours à son travail la dimension psychologique, sociale, économique et culturelle de ses patients.
La grande majorité des patients sont des enfants en âge scolaire présentant des troubles du langage oral et/ou écrit, ou encore atteints de surdité plus ou moins prononcée. Cependant, les adultes peuvent aussi être amenés à consulter un orthophoniste, notamment en cas de traumatisme accidentel (AVC) ou après une intervention chirurgicale.
Les orthophonistes peuvent travailler avec d’autres professionnels du secteur médical et paramédical (masseurs-kinésithérapeutes, orthoptistes, infirmiers, éducateur spécialisé, ergothérapeute…) au sein de structures variées : PMI (centres de protection maternelle et infantile), crèches, haltes-garderies, services hospitaliers, centre médico-psychologiques…
Huit orthophonistes sur dix travaillent exclusivement à titre libéral. Dans ce cas, les horaires sont le plus souvent lourds et forcément adaptés aux disponibilités des patients. Les autres exercent en tant que salariés (dans le public ou le privé) ou en statut mixte.
Ce métier exige un excellent sens des relations humaines, un bon équilibre personnel et des qualités de patience et d’écoute. Pour être toujours au fait, l’orthophoniste doit par ailleurs se former tout au long de la vie, suivre les nouvelles études et mettre à jour ses connaissances scientifiques.
Formation :
Pour devenir orthophoniste, il faut être titulaire du certificat de capacité d’orthophoniste (CCO), qui se prépare en 5 ans (master) dans un centre de formation rattaché à une UFR de médecine. Au programme : anatomie, physique acoustique, phonation, linguistique et psychologie.

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Orthésiste

Spécialiste des appareillages orthopédiques destinés à soulager des pathologies osseuses, musculaires, articulaires ou circulatoires, l’orthésiste s’occupe le plus souvent des membres inférieurs et supérieurs, mais aussi du buste et de l’abdomen.
Fonctions :
Sous le terme orthésiste, on distingue l’orthopédiste-orthésiste et le podo-orthésiste, deux spécialistes qui travaillent en relation avec un médecin, kiné ou ergothérapeute, et reçoivent sur prescription médicale.
L’orthopédiste-orthésiste est spécialisé dans la réalisation de petits appareillages : il conçoit des orthèses de la main, du pied, des articles de contention ou encore des bandages herniaires en choisissant les matériaux en fonction du handicap, puis assure le suivi de la fabrication. Il reçoit ses patients et procède aux essayages et aux éventuelles rectifications.
La plupart d’entre eux travaillent dans de petites entreprises de fabrication d’orthèses ; certains opèrent dans la fonction publique hospitalière ou dans une pharmacie vendant du petit appareillage médical.
Le podo-orthésiste, lui, est un spécialiste des problèmes du pied (malformations, accidents, rhumatismes…). Il fabrique des prothèses orthopédiques (chaussures) ou des orthèses (semelles, coques talonnières).
Au contact du patient, il prend les mesures, les empreintes et procède au moulage. Il conçoit l’appareillage, puis supervise la réalisation effectuée par des ouvriers spécialisés, et vérifie ensuite si la prothèse est bien adaptée au cas traité.
Le podo-orthésiste travaille souvent dans une entreprise ou un atelier de fabrication, mais il peut aussi exercer en hôpital ou en centre de rééducation. La régularité de ses horaires dépend de son statut et du type de structure qui l’emploie. Il travaille toujours en liaison avec une équipe médicale ou paramédicale.
Formation :
– CAP podo-orthésiste,
– CAP orthoprothésiste,
– DT (diplôme de technicien) de podo-orthésiste (pour la fabrication),
– BTS prothésiste-orthésiste
– BTS podo-orthésiste (au contact des patients),
– titre certifié de technicien supérieur orthopédiste-orthésiste (préparé dans 5 établissements privés en France).

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Opticien – lunetier

L’opticien-lunetier vend des montures et verres correcteurs, les lentilles de contact et autres accessoires (lunettes de soleil, produits d’entretien, étuis, cordons…). Il a des connaissances techniques pour effectuer certains examens (analyse visuelle, centrage des yeux). Il peut devenir manager en optique.
Fonctions :
De l’évaluation des facultés visuelles de ses clients à la réalisation des lunettes en passant par le contrôle de leur adaptation et la vente des produits, l’opticien-lunetier doit maîtriser de nombreux savoir-faire.
Ses clients viennent le voir munis d’une ordonnance que leur a délivrée un ophtalmologiste.
Pour exécuter cette ordonnance, l’opticien effectue à son tour ses propres analyses. Il réalise des mesures optométriques et différents tests permettant d’évaluer l’acuité et la perception visuelles du patient. Il peut alors choisir la formule la mieux adaptée pour compenser le défaut de vision.
La correction étant déterminée, l’opticien sensibilise son client aux caractéristiques et aux impératifs techniques des différents équipements optiques proposés. Lunettes ? Lentilles de contact jetables ou non ? Tout dépend de l’âge de la personne, de son mode de vie et de l’esthétique recherchée. Avantages et inconvénients des deux systèmes sont énumérés.
Pour l’aider à choisir des lunettes, l’opticien informe son client sur les montures les mieux adaptées à la morphologie de son visage et à la correction proposée. Il lui fait essayer différents modèles. Il le conseille sur la qualité des verres, les options proposées (verre aminci, antirayures, antireflet) et l’informe sur les prix. Il s’occupe de la saisie du dossier sur informatique et de la prise en charge auprès de la mutuelle.
L’opticien réalise ou fait réaliser lunettes et lentilles dont il contrôle ensuite la bonne adaptation aux besoins du patient. Le montage s’effectue en atelier. Les verres sont tout d’abord vérifiés, puis centrés en fonction du calibrage de la monture. Ils sont axés, découpés, meulés et insérés dans la monture.
Lors de la remise au client, l’opticien fait les ajustements nécessaires. Lorsqu’il s’agit de lentilles de contact, l’opticien suit une procédure de contrôle rigoureuse auprès de son client. Il doit veiller à ce qu’elles soient bien adaptées et tolérées. Il assure le service après vente et d’éventuelles réparations (branches cassées ou déformées, réglages, changement de verre).
L’opticien-lunetier vend aussi des lunettes de protection solaires ou autres, des étuis, des produits d’entretien et des instruments d’optiques (loupes, microscopes).
L’opticien peut se faire seconder par un technicien-vendeur en lunetterie (montage, réparation, vente, gestion des stocks).
Formation :
L’opticien est obligatoirement titulaire du BTS opticien-lunetier.
Possibilité de poursuivre ensuite vers :
– une licence pro métiers de l’optique
– une licence pro optique professionnelle
– un bachelor de manager en optique

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Ophtalmologiste

L’ophtalmologiste est un médecin spécialiste de l’œil et de la vision. Il diagnostique les défauts de la vision (presbytie, myopie, astigmatisme…), prescrit les corrections nécessaires et peut décider d’opérer, puisqu’il est aussi chirurgien de l’appareil de vision.
Fonctions :
L’ophtalmologiste traite les maladies de l’œil et, le plus souvent, les troubles de la vision, anomalies du système optique formé par la cornée, le cristallin et la rétine : myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie, troubles de la vision binoculaire, strabisme. Toutes ces anomalies peuvent être corrigées par des verres correcteurs ou des lentilles, par des séances de rééducation et/ou par une intervention chirurgicale que l’ophtalmologiste opère lui-même.
Tout examen ophtalmologique comporte les étapes suivantes, pratiquées avec différents appareils : mesure de l’acuité visuelle (sans correction, puis avec) ; mesure du champ visuel ; mesure du tonus oculaire ; examen du fond de l’œil.
Mais l’ophtalmo peut pratiquer aussi des examens complémentaires : échographie oculaire, radiographie de l’orbite, angiographie… Il détecte alors des pathologies plus graves, liées à l’âge ou non : kératite, cataracte, dégénérescence maculaire, décollement de la rétine… Il traite aussi des pathologies de la paupière : orgelet, glaucome.
Une fois son diagnostic donné, l’ophtalmologiste est en relation avec les opticiens qui réalisent lunettes ou lentilles prescrites par lui, et avec les orthoptistes qui conduisent les rééducations oculaires éventuellement nécessaires.
Formation :
En tant que médecin, l’ophtalmologiste a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– 1ère année commune aux études de santé
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages.
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention)

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Médecin légiste

Le médecin légiste est avant tout saisi par la justice pour autopsie en cas de décès d’origine criminelle, mais il est aussi sollicité pour des vivants après un accident, des coups et blessures, pour affaires de mœurs ou encore pour évaluer des séquelles.
Description métier
C’est toujours à la demande d’une autorité judiciaire que le médecin légiste agit en tant que spécialiste de médecine légale : parquet, juge d’instruction, magistrat du siège (tribunal correctionnel, tribunal de police, tribunal civil).
Son travail consiste à fournir aux magistrats des informations qui demandent des compétences médicales suite à un décès, un accident, une maladie, une opération, ou toute autre circonstance ayant occasionné des dommages corporels.
Un médecin légiste peut même être sollicité pour décider si un individu est apte ou non à conduire ! Son champ d’activité dépasse donc largement la pratique d’autopsies sur des cadavres, même si celle-ci occupe à peu près le tiers de son temps.
Une autopsie demandée par la justice consiste à déterminer les voies et moyens ayant provoqué un décès suspect et, si possible, la date et l’heure du décès.
Le légiste utilise toute une série d’instruments (bistouri, scie, pince, écarteur, microscope…) pour ouvrir et examiner partiellement ou entièrement un cadavre.
Il fait pratiquer également des analyses chimiques, biologiques ou toxicologiques. À ce titre, il contribue à l’essor de la police scientifique. En tant qu’expert, il est appelé à témoigner lors d’un procès.
Le médecin légiste travaille dans une morgue d’hôpital ou d’institut médico-légal, mais également en extérieur, directement sur la scène d’un crime ou d’une agression.
Un bon équilibre nerveux et mental est évidemment requis pour exercer ce métier.
Formation :
En tant que médecin, le médecin légiste a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales : Paces (première année commune aux études de santé), concours, 2e et 3e années, 4e, 5e et 6e années.

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Médecin

Professionnel central du monde de la santé le médecin examine, établit un diagnostic, ordonne des examens et prescrit le traitement pharmaceutique ou hospitalier qui s’impose. Il suit ses malades et gère leur santé dans sa globalité. Il y a des médecins généralistes et des médecins spécialistes d’une pathologie.
Fonctions :
Face aux problèmes de santé (maladie, blessure, choc psychologique…), le médecin doit faire un diagnostic sur la base d’éléments multiples comme l’interrogatoire clinique durant lequel le patient décrit ce qu’il ressent, l’auscultation sous forme d’examen, palpation, prise de tension et autres explorations fonctionnelles.
Des examens complémentaires comme des radiographies ou des analyses peuvent être nécessaires. Au vu des résultats un traitement peut être prescrit et des soins prodigués. C’est aussi un professionnel qui propose des thérapeutiques s’appuyant sur les conclusions actualisées de la communauté médicale scientifique.
En libéral, quotidiennement, il peut recevoir de nombreux patients ce qui implique une grande amplitude horaire. Dans la plupart des cas le praticien partage sa journée ou sa semaine en visites à domicile et en réception à son cabinet. Le médecin peut faire aussi des vacations auprès de services sociaux ou à l’hôpital. Salarié ou libéral, des gardes de nuit ou de week-end peuvent lui être imposées.
Dans tous les cas, les médecins, qu’ils soient généralistes ou spécialistes (cardiologue, radiologue, ophtalmologiste, pédiatre…), doivent être inscrits auprès du Conseil national de l’ordre des médecins pour pouvoir exercer.
Le médecin peut travailler au sein de nombreux secteurs d’activité : industrie pharmaceutique, médecine humanitaire, médecine scolaire, laboratoire, santé publique, médecine du travail.
Le médecin militaire exerce dans le cadre des armées, en France ou lors d’opérations extérieures. Il peut être médecin d’unité et suivre cette dernière sur le terrain, hospitalier dans l’un des hôpitaux des armées ou chercheur pour le service de santé des armées.
Formation
Pour exercer en tant que médecin, le diplôme d’Etat de docteur en médecine est obligatoire. Il est délivré à l’issue de la formation de médecin qui dure 9 ans pour un généraliste, et 10 ou 11 ans pour un spécialiste.

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Manipulateur d’électroradiologie médicale

Le manipulateur d’électroradiologie utilise des machines de haute technicité (appareils de radiologie, scanner, IRM). Il obtient des images médicales et les traite en fonction de la prescription médicale. Le manipulateur d’électroradiologie médicale est un professionnel de la santé, à la fois soignant et technicien.
Fonctions :
Le manipulateur d’électroradiologie travaille sur prescription médicale et toujours en binôme avec un médecin spécialiste (radiologue, médecin nucléaire, oncologue…).
Le manipulateur d’électroradiologie médicale est un professionnel de santé, à la fois soignant et technicien.
En imagerie médicale, il participe à des examens médicaux (radiologie, scanner, IRM, médecine nucléaire électrophysiologie) dont la visée est l’établissement d’un diagnostic.
En radiothérapie, il participe à un traitement par irradiation d’une cible à détruire.
Avec l’évolution spectaculaire des techniques et de l’informatique, tous les cabinets de radiologie ainsi que les hôpitaux et cliniques équipés d’un plateau technique d’imagerie médicale disposent d’un équipement diversifié qui nécessite la collaboration de manipulateurs qualifiés.
Chaque appareil est piloté par le manipulateur d’ERM. Positionné derrière une vitre le protégeant des rayonnements, il conduit les examens médicaux prescrits.
Le manipulateur explique ce qu’il fait, réconforte et met en confiance le patient.
Il est aussi habilité à réaliser des soins (hygiène, confort, injections de produits de contraste, préparation du patient) en fonction des différentes techniques d’imagerie utilisées.
S’il procède à une IRM (imagerie par résonance magnétique) ou à un scanner, il visualise l’organisme en coupe très fines et obtient des données numériques qu’il traite informatiquement.
Il traite ces données d’un point de vue physiologique, anatomique, qualitatif et technique, avant de les transmettre au médecin traitant le patient.
Formation :
Seuls le diplôme d’Etat de manipulateur d’électroradiologie médicale (DEMEN) ou le diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique (DTSIMRT) permettent d’exercer ce métier.

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Kinésithérapeute

Le kinésithérapeute assure la rééducation des personnes atteintes de paralysies, de troubles neurologiques et des accidentés. Il aide les enfants et adultes souffrant d’affections respiratoires, circulatoires ou rhumatismales à retrouver une fonction motrice normale.
Fonctions :
Le masseur-kinésithérapeute, ou kiné dans le langage courant, agit sur prescription médicale. Il réalise de façon manuelle ou instrumentale des actes destinés à prévenir, rétablir, suppléer l’altération des capacités fonctionnelles de ses patients.
A partir du diagnostic d’un médecin et de l’examen des radiographies, puis de son examen clinique, il décide du traitement à mettre en pratique : massages, exercices et mouvements pratiqués par le patient sous son contrôle. Ce travail, réparti sur la durée du traitement, permet de corriger de mauvaises attitudes.
L’objectif du masseur-kinésithérapeute est aussi de réduire voire de supprimer la douleur. S’il soigne les affections bénignes telles que les lombalgies, torticolis ou entorses, il traite aussi les traumatismes dus aux accidents ou les conséquences du vieillissement.
Il palpe, masse, remodèle les muscles avec douceur ou intensément suivant les besoins. Il utilise crèmes et onguents, la chaleur, le froid ou l’électricité.
Il donne aussi des conseils au patient afin qu’il puisse s’auto-rééduquer et éviter de rencontrer à nouveau les mêmes difficultés.
Il intervient également dans le domaine sportif en cas de traumatisme musculaire, par exemple, (remise en forme, relaxation, massage) et en thalassothérapie (balnéothérapie, hydrothérapie…).
Il peut travailler en libéral (formule choisie par la plus grande majorité des kinés diplômés), seul ou avec des associés dans un cabinet privé. Pour s’installer, mieux vaut éviter les régions déjà saturées comme l’Ile de France et le Sud et privilégier les zones plutôt rurales. Il peut aussi exercer dans des hôpitaux, centres de rééducation fonctionnelle ou établissements thermaux où il est associé à une équipe inter-professionnelle.
Profil :
Une bonne résistance physique est indispensable. Il travaille le plus souvent debout et produit des efforts physiques prolongés.
Formation :
Le masseur-kinésithérapeute est titulaire d’un diplôme d’Etat. Ce diplôme se prépare depuis 2015 en quatre ans dans des instituts publics ou privés agréés. Désormais intégré dans le cadre LMD, il permet de valider 240 crédits ECTS.

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Ingénieur en recherche clinique

L’ingénieur en recherche clinique et épidémiologique élabore, coordonne et analyse les enquêtes épidémiologiques et les essais cliniques pour mettre au point de nouveaux traitements.
Fonctions :
L’ingénieur en recherche clinique prend en charge deux champs de la recherche : clinique et épidémiologique.
En recherche clinique, il réalise des essais thérapeutiques permettant d’évaluer l’efficacité et l’innocuité des médicaments.
En recherche épidémiologique, il établit des lois et des prévisions afin de pointer les facteurs de risques susceptibles d’aggraver la propagation de maladies.
L’ingénieur en recherche commence par proposer une problématique de recherche à partir d’hypothèses, puis monte un protocole de recherche. Il choisit un plan d’expérience (enquêtes, questionnaires, méthode statistiques…), puis assure le suivi des travaux. Ensuite, il analyse les études et en exploite les résultats pour enrichir les bases de données.
Pour finir, l’ingénieur en recherche clinique présente ses conclusions (rapports techniques et notes de synthèse). Ainsi, un projet peut durer de plusieurs mois à plusieurs années avant de déboucher sur la production d’un médicament.
L’informatique et internet sont des outils essentiels pour la collecte et la publication : cahier d’observations électroniques, programmes de validation en ligne, communications…
L’ingénieur en recherche clinique doit aussi connaître et respecter les contraintes légales, déontologiques et éthiques qui entourent toute recherche sur l’homme.
L’ingénieur travaille en équipe avec des médecins, des infirmiers hospitaliers, des ARC (attachés de recherche clinique) et des TEC (techniciens d’étude clinique). Ces derniers sont chargés de la mise en place et du suivi des essais thérapeutiques et des études cliniques chez l’homme.
Formation :
Cursus universitaire
Après un bac S et une licence en biologie ou biochimie (bac + 3), il faut préparer un master pro (bac + 5) en santé publique, en biologie santé sciences du médicament ou en biotechnologies.

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Infirmière – Infirmier

Présents à l’hôpital dans tous les services, les infirmiers et les infirmières dispensent les soins prescrits par les médecins. Les conditions de travail sont réputées difficiles. Les infirmiers travaillent aussi en cabinet libéral. Le diplôme d’Etat d’infirmier est obligatoire pour exercer la profession.
Fonctions :
Au sein de l’hôpital, l’infirmier et l’infirmière sont un maillon important de l’équipe médicale. Il doit être capable d’apporter son concours à l’élaboration d’un diagnostic.
Il procède aux soins spécifiques et d’hygiène nécessités par l’état de santé du malade : prise de la tension et de la température, pose de pansements, prélèvements sanguins et injections, préparation et distribution des médicaments, préparation du patient pour le bloc opératoire…
L’infirmier assure également des tâches administratives : suivi des dossiers médicaux…
Il fait le lien entre le malade et le milieu hospitalier. Il se doit d’être à l’écoute, de rencontrer les familles, d’assurer un accompagnement et un suivi psychologique. Le métier est éprouvant physiquement et psychologiquement.
L’organisation du travail implique une présence permanente auprès des malades. Le travail de nuit et pendant le week-end est une des caractéristiques du métier.
Si 85 % des infirmiers travaillent en hôpital, établissement public ou privé, certains ouvrent un cabinet en libéral (2 000 à 3 000 par an) d’autres exercent dans les établissements scolaires, dans des structures de médecine du travail ou d’autres types de structures (maisons de retraite, centres de réadaptation, centres anticancéreux ou de soins palliatifs…).
Le métier est très féminisé : 87 % des infirmiers sont des femmes.
Formation
Les instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI) sont le passage obligé pour suivre une formation et entamer une carrière. Les IFSI préparent en 3 ans le diplôme d’Etat d’infirmier. Il y a près de 350 IFSI en France.
L’admission se fait sur concours. Le nombre de places mises au concours est fixé chaque année par le ministère de la Santé (pour 2016-2017 : 30 997 postes).
Chaque IFSI organise son concours ; il est donc possible de s’inscrire dans plusieurs IFSI.
Pour se présenter au concours d’entrée, il faut avoir 17 ans et être titulaire d’un baccalauréat (S, ST2S, ES …) ou d’un titre équivalent. Le concours comprend 2 épreuves écrites et un oral de 30 mn.
La formation se compose d’enseignements théoriques et de stages cliniques pratiques.
En dernière année, le futur infirmier présente et soutient un mémoire devant un jury. Le DE d’infirmier est reconnu au niveau licence (bac + 3).
Il est conseillé de préparer le concours : dans un lycée, dans certains Ifsi, dans des prépas privées. Les coûts de scolarité évoluent de la gratuité à 4 000 €.
A noter : les auxiliaires de puériculture et les aides soignants ayant 3 ans d’expérience peuvent se présenter à un examen d’admission spécifique et bénéficier d’une dispense de certains modules de formation.
Les infirmiers de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur doivent en sus passer un concours d’entrée pour intégrer la fonction publique d’Etat. Il comprend une épreuve orale d’admissibilité et une épreuve orale d’admission. Il est organisé par les recteurs d’académie et les vice-recteurs.

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Infirmier / Infirmière de bloc opératoire

L’infirmière de bloc opératoire intervient avant, pendant et après une opération. Elle prépare le matériel, assiste le patient et joue le rôle d’instrumentiste du chirurgien pendant l’intervention. Elle est également présente en salle de réveil.
Fonctions :
L’infirmier ou l’infirmière de bloc opératoire travaille sous la responsabilité du chirurgien et d’un cadre infirmier. Ses activités et gestes techniques peuvent se décliner en trois phases.
Avant une opération, elle prépare la salle, la ventile et vérifie le matériel en fonction de l’intervention avant de le mettre en place : matériel endoscopique, ampli, microscope, colonne vidéo…
Elle change les filtres à eau destinée au lavage chirurgical des mains, puis accueille le patient et l’installe sur la table d’opération. Elle habille ensuite le chirurgien de sa tenue stérile.
Pendant l’intervention, elle module les intensités du matériel, assiste le chirurgien dans tous ses gestes techniques et ouvre boîtes et sachets après contrôle des témoins de stérilisation.
À ce stade, sa collaboration avec le médecin et l’infirmière anesthésiste est primordiale : elle effectue le comptage des compresses, vérifie le niveau des liquides, transcrit les résultats des mesures et rédige fiches postopératoires et feuilles de bactériologie.
Après l’opération, l’infirmière achemine les pièces anatomiques au laboratoire, évacue les containers de linge souillé et veille au nettoyage du bloc selon le protocole : son rôle est important dans l’hygiène des locaux et la prévention des infections nosocomiales. Enfin, elle assure la transmission avec l’équipe de relève.
Profil :
L’infirmière de bloc opératoire opère debout, très souvent dans l’urgence et le stress, et selon des horaires irréguliers liés au tableau de service et qui n’excluent pas le travail de nuit.
Formation
Une infirmière spécialisée en bloc opératoire est d’abord une diplômée d’État formée dans un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) en 3 ans après un baccalauréat.
La spécialisation bloc opératoire n’est accessible qu’après 2 ans de pratique professionnelle et une formation de 18 mois débouchant sur la qualification IBODE (infirmier bloc opératoire diplômé d’État, également accessible aux sages-femmes).
La formation permet d’acquérir un savoir essentiel sur les techniques chirurgicales, l’environnement technologique des blocs opératoires, les matériels et matériaux utilisés lors des actes invasifs et des interventions chirurgicales, l’hygiène en bloc opératoire et secteurs associés.

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Infirmier / Infirmière anesthésiste

L’infirmière anesthésiste travaille sous la responsabilité de l’anesthésiste, dont elle est la plus proche collaboratrice au bloc opératoire. Pendant l’intervention, elle contrôle notamment le matériel d’anesthésie. Ensuite, elle surveille la réanimation.
Fonctions :
L’infirmier anesthésiste ou IADE intervient dans tous les sites de soins où l’on pratique une anesthésie : bloc opératoire, radiologie interventionnelle, salle de surveillance postopérationnelle, service d’accueil d’urgence…
Dans tous ces lieux d’intervention médicale ou chirurgicale, il respecte un protocole établi par le médecin anesthésiste réanimateur. Il est seule habilité, sous le contrôle de ce dernier, à appliquer les actes techniques très délicats que sont une anesthésie générale, une anesthésie locorégionale et une réanimation postopératoire.
En salle d’opération, elle accueille le patient et prépare le matériel d’anesthésie. Elle seconde le médecin spécialisé pendant la durée de l’anesthésie, puis assiste au réveil de l’opéré, avec qui elle reste en salle de surveillance post interventionnelle.
En cas de douleurs postopératoires, c’est elle qui intervient avec les techniques anesthésiantes adaptées.
Par ailleurs, les transports sanitaires sont réalisés en priorité avec la présence d’une infirmière anesthésiste. Elle participe également à l’évaluation des soins infirmiers en anesthésie.
Le métier exige une bonne résistance à la fatigue et au stress, ainsi qu’un sens aigu du travail en équipe.
Enfin, les infirmières anesthésistes sont obligatoirement inscrites à l’Ordre national des infirmiers.

Formation :
Pour être infirmière anesthésiste, il faut être titulaire du DEIA (diplôme d’État d’infirmier anesthésiste).
Ce DE se prépare en 2 ans dans une trentaine d’établissements recrutant sur concours. Il est reconnu au niveau master.
Le concours d’entrée est ouvert exclusivement aux infirmières et aux sages-femmes ayant 2 ans de pratique professionnelle. Il comprend une admissibilité écrite et une épreuve d’amission orale.
La préparation du DEIA se compose d’enseignements théoriques, pratiques et de stages : 700 heures, 70 semaines de stages. Un travail d’intérêt professionnel est présenté en fin de 2e année.

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Gynécologue

Le gynécologue-obstétricien est un spécialiste de la physiologie de la femme, de son appareil génital, de la grossesse et de l’accouchement et de ses suites. Sexualité, contraception et dépistage du cancer font partie de ses domaines d’intervention.
Fonctions :
Le gynécologue accompagne et contrôle la grossesse de la femme enceinte, lors de visites régulières. Il surveille le développement de l’embryon, puis du fœtus, et l’impact de ce dernier sur la future maman.
Il s’assure notamment que le col de l’utérus reste bien fermé, et pratique des examens du fœtus pour détecter des risques de malformation. Il peut proposer si besoin un examen génétique par prélèvement de liquide amniotique.
Après quelques mois de grossesse, le gynécologue peut observer le sexe du bébé à l’aide d’une échographie. S’il est obstétricien (chirurgie) dans un service hospitalier ou une clinique, il supervisera l’accouchement, souvent pratiqué par une sage-femme. Au moindre problème, il intervient : péridurale (anesthésie locale), incision du périnée, césarienne… Il surveille également les conséquences de l’accouchement sur la santé de la mère.
Au-delà de l’accouchement, le gynécologue suit toutes les étapes de la vie de la femme : sexualité, contraception, ligature des trompes… En tant que spécialiste de la lutte contre la stérilité, il peut aussi recourir à des méthodes de procréation assistée.
Sur le plan de la prévention, c’est encore le gynécologue qui surveille le col de l’utérus et les ovaires, pour y détecter la moindre anomalie, et qui interprète les mammographies pour dépister un éventuel cancer du sein.
Formation
En tant que médecin, le gynécologue a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– Pace (1ère année commune aux études de santé) : moins de 20% des étudiants réussissent le concours,
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages. Au programme : sémiologie, physiologie, anatomie et des matières optionnelles.
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) sanctionnée par le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master,
– ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
Les spécialités « gynécologie médicale” et “gynécologie-obstétrique » font l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en gynécologie. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.

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Santé

Ergothérapeute

L’ergothérapeute est un rééducateur qui s’occupe de personnes souffrant d’un handicap moteur ou neuropsychologique. L’ergothérapie est fondée sur l’exercice d’une activité artistique ou manuelle. Objectif : récupérer de l’autonomie.
Fonctions :
Après avoir analysé le handicap de la personne, l’ergothérapeute apporte les aides techniques nécessaires à l’autonomie de la personne : aménagement du mobilier, communication, habillage, hygiène, alimentation.
Pour ce faire, il peut utiliser des mises en situation d’activité ou de travail proches de la vie quotidienne, devenant ainsi une sorte d’interface entre la personne handicapée et son environnement. Il peut aussi concevoir et réaliser l’appareillage qui facilitera l’accès à l’autonomie de la personne.

L’ergothérapeute travaille avec tous les publics : enfants, adultes, personnes âgées. Il intervient sur prescription médicale au sein d’équipes interdisciplinaires dans les services de neurologie, de traumatologie, de rhumatologie, de psychiatrie ou de pédiatrie des hôpitaux.
Il exerce aussi dans les centres de rééducation et de réadaptation, les structures médico-sociales, les centres de post-cure et les établissements pour personnes âgées.
En dehors du secteur paramédical, les ergothérapeutes peuvent travailler avec des spécialistes en design industriel, mobilier, en ergonomie, avec des consultants en marketing ou encore des urbanistes pour réfléchir à une meilleure prise en compte des handicapés dans l’espace public.
Ils peuvent intervenir dans le processus de conception de produits industriels à usage domestique (ascenseurs, sanitaires).
Dans le même esprit, les assurances sollicitent les ergothérapeutes dans le cadre d’expertises pour évaluer un préjudice subi et déterminer les indemnités des personnes handicapées après un accident.
Formation
Obligatoire pour exercer, le diplôme d’Etat (DE) d’ergothérapeute est difficile à décrocher. La sélection à l’entrée des écoles est sévère. Même si un bac toute filière permet de se présenter aux concours des écoles, les bacs S ou ST2S sont recommandés.
Pour ceux qui ne possèdent pas le bac, une expérience professionnelle de 5 ans est demandée pour se présenter au concours.
Le concours comprend des épreuves de biologie et de physique, de français et des tests psychotechniques.
Les études durent 3 ans (équivalent à une licence).

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Directeur d’établissement médical

Le directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social (DESSMS) appartiennent à la fonction publique hospitalière (catégorie A). Il exerce sa fonction dans les établissements publics de santé.
Fonctions :
Le directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social (DESSMS) exerce ses fonctions dans les maisons de retraite publiques, les établissements publics départementaux d’aide sociale à l’enfance, les établissements publics pour personnes handicapées ou inadaptées, les centres d’hébergement et de réinsertion sociale publics ou enfin dans les établissements publics de santé ne comportant pas de service de chirurgie, d’obstétrique ou d’hospitalisation sous contrainte.
Le directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social (DESSMS) assume, en liaison avec le conseil d’administration, la responsabilité générale du bon fonctionnement de l’établissement.
Il assure la gestion des ressources humaines, financières et économiques de l’établissement.
Il s’occupe aussi de définir les stratégies d’avenir de l’établissement, il élabore et coordonne la mise en œuvre de projets. Il assure également une fonction de coordination.
Il assure enfin une fonction de communication. Le directeur d’établissement sanitaire et social est le représentant institutionnel de l’établissement.
Formation :
Trois concours sont proposés : externe, interne, 3ème concours. Comme pour la plupart des concours, il faut être de nationalité française, jouir de ses droits civiques, être en position régulière au regard du service national, remplir les conditions d’aptitude physique exigées.
Pour le concours externe, il faut être au minimum, titulaire d’une licence de préférence juridique ou économique, être diplômé d’IEP ou être docteur en pharmacie, médecine ou être vétérinaire…Attention : les candidats sont plutôt de niveau bac + 5.
Pour le concours interne, il faut être fonctionnaire ou agent de l’État ou de la fonction publique hospitalière et justifier de quatre ans au moins de services publics.
Le troisième concours est ouvert aux personnes justifiant durant au moins huit années d’un ou plusieurs mandats ou activités reconnus pour accéder à cette fonction.
Les concours comprennent des épreuves écrites d’admissibilité et des épreuves orales d’admission. Après réussite au concours, la formation se déroule sur 24 mois, en alternance.

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Diététicien / Diététicienne

Spécialiste de la nutrition, le diététicien est un professionnel du secteur paramédical dont la mission est préventive autant que curative. Il prévient les risques cardio-vasculaires, évite les surcharges de poids, apprend à bien s’alimenter.
Description métier
Le travail du diététicien, souvent une diététicienne, varie en fonction des personnes qu’il a en charge et du secteur dans lequel il pratique.
Attention : ne pas confondre le diététicien avec le nutritionniste qui est un médecin spécialisé.
En établissement de soins, il assure le suivi des patients et intervient tout au long de la chaîne alimentaire, depuis l’achat des aliments jusqu’à l’évaluation des repas en passant par l’élaboration des menus.
A l’hôpital, le diététicien a un rôle spécifique. En collaboration avec le médecin et le cuisinier, le diététicien détermine plusieurs catégories de menus : menus « normaux » destinés aux patients dont la thérapie ne nécessite aucune précaution alimentaire particulière ; menus adaptés pour ceux qui suivent un régime spécifique (régime sans sel, hypocalorique…).
Pour ces derniers, il précise, pour chaque ration alimentaire, les quantités des différents types d’aliments, leur répartition dans la journée, les aliments à exclure, les modes de cuisson, leur présentation (haché, mixé…). Le diététicien s’occupe également des menus du personnel de l’hôpital.
Formation
Deux diplômes (accessibles après un bac S ou ST2S) permettent d’accéder à la profession de diététicien :
– BTS diététique,
– DUT génie biologique, spécialisation diététique.

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Dermatologue

Le dermatologue est le médecin spécialiste de la peau, des ongles et du cuir chevelu. Toutes les affections cutanées sont de son ressort : acné, verrues, mais aussi brûlures, IST, cancers… Il peut accomplir par ailleurs des actes chirurgicaux.
Fonctions :
L’acné chez l’adolescent(e), l’eczéma, le psoriasis, les kystes cutanés, les verrues, les grains de beauté suspects, l’herpès buccal ou génital, les démangeaisons, l’urticaire ou encore la couperose… Ces pathologies, les plus courantes, sont traitées directement au cabinet du dermatologue.
Les diagnostics qu’il délivre, les traitements qu’il prescrit et les examens plus approfondis qu’il recommande de faire à l’hôpital, en service spécialisé, concernent toutes les catégories d’âge, du nourrisson au vieillard.
Mais le dermatologue rencontre aussi des cas plus graves : brûlures profondes, suites d’accidents, cancers cutanés par exemple, mais aussi IST graves, car le dermatologue est aussi vénérologue. Les manifestations cutanées des infections sexuellement transmissibles font donc partie de son champ d’intervention. Quand une opération est nécessaire, il opère dans un cadre hospitalier, son cabinet n’étant équipé que pour de petits actes chirurgicaux.
À l’hôpital ou en cabinet, le dermato a souvent des horaires très chargés (recevoir une quarantaine de patients par jour n’est pas rare), ce qui s’explique notamment par le tassement actuel du nombre de spécialistes en dermatologie.
Profil :
Dans cette spécialité, l’écoute du patient est particulièrement vitale, dans la mesure où des signes cutanés peuvent être parfois les symptômes d’une pathologie générale, psychologique notamment : anxiété, stress, dépression…
Par ailleurs, les actes chirurgicaux que le dermato est amené à pratiquer (opération au laser, par exemple) nécessitent une grande dextérité manuelle.
Formation :
En tant que médecin, le dermatologue a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– Paces (1ère année commune aux études de santé) : moins de 20% des étudiants réussissent le concours,
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages. Au programme : sémiologie, physiologie, anatomie et des matières optionnelles. Sanctionnées par le DFGSM (diplôme de formation générale en sciences médicales) de niveau licence,
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) sanctionnée par le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master,
– ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
La spécialité dermatologie fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en cardiologie. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.

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Chirurgien-dentiste / Chirurgienne-dentiste

Le chirurgien-dentiste s’occupe médicalement de la bouche, des dents, des gencives et des maxillaires. Il soulage, répare et veille aussi à l’esthétique du sourire. Il traite les caries et les infections plus graves de la cavité buccale. Il pose des prothèses.
Fonctions :
Grâce à son savoir-faire et à son équipement, c’est-à-dire un plateau technique, le chirurgien-dentiste soigne caries, granulomes et autres abcès dentaires. Il dévitalise et détartre les dents.
Pour établir son diagnostic, il peut faire des radiographies. Il intervient avec minutie pour tailler ou reconstituer une dent. Il pose des prothèses dentaires totales ou partielles comme les bridges, couronnes, dents sur pivot.
Auparavant, il fait des moulages de la bouche du patient afin de faire préparer des prothèses chez le prothésiste dentaire. Il peut opérer des interventions chirurgicales sur le maxillaire par exemple. Enfin, il prescrit des traitements sur ordonnance.
Pour soigner grands et petits, outre son habileté technique et sa dextérité, il doit faire preuve d’écoute, de tact et de psychologie.
Si le chirurgien-dentiste est spécialisé en orthodontie, il suit les patients sur une longue durée pour redresser les dents et ajuster l’articulation des mâchoires.
Le chirurgien-dentiste conseil à la Sécurité sociale exerce un rôle de contrôle et de prévention. Dans tous les cas, pour pouvoir exercer, les chirurgiens-dentistes doivent être titulaires du diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire et inscrits à l’ordre national des chirurgiens-dentistes.
Profil :
Le métier est physiquement pénible en raison de la position de travail, moitié debout, moitié assis et bras tendus. L’effort d’attention est aussi permanent.
Formation :
Pour exercer le métier de chirurgien-dentiste, il faut être titulaire d’un diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire. Les études s’effectuent à l’université. Elles durent 6 ans dont une première année commune aux études de santé (Paces). Elles sont organisées en 3 cycles.
Le premier cycle se déroule sur 3 ans. Le passage de la 1ère à la 2e année est subordonné à la réussite d’un concours très sélectif
Le 2e cycle d’études odontalgiques (DCEO) se déroule sur 2 ans.
Le 3e cycle comprend un cycle court d’un an ou un cycle long de trois ans. Le cycle court (6e année) concerne les étudiants qui se destinent à l’exercice libéral. Ils soutiennent une thèse et se voient délivrés le diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire. Le cycle long (de 3 ou 4 ans) commence par le concours de l’internat.
L’internat permet d’obtenir, en plus du diplôme d’Etat en chirurgie dentaire, un DES (diplôme d’études spécialisées) Il existe trois spécialités : orthodontie, chirurgie orale, médecine bucco-dentaire.

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Chirurgien / Chirurgienne

Le chirurgien est un docteur en médecine qui exerce une spécialité hyper technique. Il pratique des interventions physiques sur des tissus corporels, répare des traumatismes graves, corrige des malformations, soigne des infections, retire des organes malades…
Fonctions :
Le chirurgien est un spécialiste qui pratique des interventions chirurgicales (opérations) qui peuvent concerner toutes les parties du corps : tumeurs, fractures, organes défectueux, hémorragies, transplantations, etc.
Après avoir fait réaliser des examens préliminaires, le chirurgien décide, en accord avec le patient et les autres professionnels de santé (sauf en cas d’urgence), s’il faut opérer ou non, à la suite de quoi il définit le mode d’intervention opératoire.
Le cœur de métier du chirurgien a pour cadre le bloc opératoire (ou « salle d’op » aseptisée) d’un centre hospitalier ou d’une clinique. Durant l’intervention, qui peut durer plusieurs heures en fonction de l’opération, il est entouré de toute une équipe de spécialistes : anesthésistes, infirmières de bloc opératoire, réanimateurs.
Ses gestes opératoires exigent une immense minutie, une habileté manuelle, un sang-froid et une résistance physique et nerveuse hors du commun.
Après l’intervention, c’est encore le chirurgien qui prescrit les soins post opératoires, les traitements et les médicaments à administrer à l’opéré.
Dans la mesure où il peut avoir à faire face à des urgences, le chirurgien participe à un système d’astreinte afin d’être disponible immédiatement. Ainsi, ses semaines sont souvent très chargées.
Compte tenu de l’extrême technicité du métier le chirurgien peut se spécialiser dans un domaine bien précis : neurochirurgie, urologie, obstétrique, orthopédie, chirurgie plastique.
Formation
En tant que médecin, le chirugien a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– Paces (1ère année commune aux études de santé) : moins de 20% des étudiants réussissent le concours,
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages. Au programme : sémiologie, physiologie, anatomie et des matières optionnelles. Sanctionnées par le DFGSM (diplôme de formation générale en sciences médicales) de niveau licence,
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) sanctionnée par le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales) de niveau master,
– ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue des ECN détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
La spécialité chirurgie fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut de très nombreux stages dans les services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine. Possibilité de poursuivre ensuite vers un DESC (diplôme d’études de spécialités complémentaires) en 2 ans pour affiner encore sa spécialité. Une dizaine d’orientations sont possibles : chirurgie infantile, chirurgie orthopédique et traumatologie, chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, urologie, chirurgie vasculaire, chirurgie viscérale et digestive…
En outre, parce que ce métier exige la maîtrise de très hautes technologies dont les perfectionnements sont constants, le chirurgien continuera de se former tout au long de sa vie professionnelle.