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Prothésiste dentaire

Couronnes, bridges, dents sur pivot ou appareils d’orthodontie, le prothésiste est un technicien pointu. Il fabrique ou répare des fausses dents que l’on pose à la place des dents cassées ou malades.
Fonctions :
C’est à partir des empreintes de la cavité buccale du patient, effectuées par le chirurgien-dentiste, que le prothésiste dentaire débute son travail.
Il choisit le matériau qui s’avère le plus adapté : céramique, résine, métaux (or, platine, etc.), pâtes thermoplastiques, en tenant compte de la demande du patient (une prothèse en céramique est plus coûteuse qu’une prothèse métallique) et de l’emplacement de la prothèse dans la bouche.
Puis il sculpte, moule ou modèle. Une fois la prothèse achevée et essayée sur le patient, il peut intervenir à nouveau, à la demande du praticien, pour d’éventuelles finitions et ajustements.
Les prothésistes dentaires exercent souvent dans des laboratoires, des cabinets dentaires ou dans des centres de santé, des mutuelles et des hôpitaux. Quelques-uns exercent en libéral.
Le travail du prothésiste exige évidemment une minutie et une habileté manuelle extrême. C’est un métier de très haute précision. Les techniques de conception et de fabrication assistées par ordinateurs (CAO / CFAO) ont modifié l’exercice quotidien de ce secteur d’activité. Le prothésiste dentaire doit se former continuellement tout au long de sa vie professionnelle
Les prothèses, dont le coût peut être très élevé, doivent répondre à des impératifs fonctionnels, biologiques et esthétiques. Le prothésiste doit donc posséder une connaissance parfaite de la morphologie dentaire, un sens de l’harmonie et de l’esthétique faciale.
Formation
Les formations sont les suivantes :
– Bac pro prothèse dentaire, diplôme de base,
– BTM (brevet technique des métiers) prothésiste dentaire : accessible après le bac pro en 1 an via l’alternance,
– BTMS (brevet technique des métiers supérieur) prothésiste dentaire : accessible après un BTM en 2 ans ou après un bac général en 3 ans,
– BTS prothésiste dentaire.
Le BTMS prothésiste dentaire est obligatoire pour gérer un laboratoire de prothèse dentaire.

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Préparateur en pharmacie

LE préparateur en pharmacie travaille sous la responsabilité du pharmacien. Il est chargé de préparer les prescriptions médicales dans le respect strict des doses et des normes d’hygiène. Il gère les stocks de médicaments de l’officine. Il peut aussi travailler en hôpital.
Fonctions :
Le préparateur en pharmacie est à la fois un scientifique avec des connaissances en biologie, biochimie, botanique et un technicien qui connaît la pharmacologie, la législation en matière de médicaments et qui sait gérer un stock dans une officine.
Son métier exige un bon sens pratique, notamment pour l’exécution rapide des ordonnances, la réalisation des préparations et l’identification des produits.
A la différence du simple employé de pharmacie, le préparateur est habilité à servir la clientèle.
Ses tâches varient en fonction du lieu d’exercice : officine, milieu hospitalier ou industrie pharmaceutique.
En officine, le préparateur est au contact de la clientèle. Il se charge des préparations médicales selon la prescription et il les délivre. Il a aussi une fonction commerciale et de conseil auprès des clients dans leur achat de produits de parapharmacie (crème, soins).
En milieu hospitalier, le préparateur délivre les médicaments aux différents services et non directement aux malades. Il vérifie les interactions médicamenteuses éventuelles et les posologies. Il est aussi chargé des achats et des préparations. Son activité peut s’étendre aussi à la préparation des dispositifs médicaux stériles ainsi qu’à la préparation des médicaments radio-pharmaceutiques et anticancéreux. Il peut également jouer un rôle de conseil de conseil, d’encadrement et de formation.
Dans l’industrie pharmaceutique, il assure le contrôle des matières premières avant conditionnement et peut, après quelques années, encadrer les équipes de travail.
La majorité des préparateurs travaille en officine. La fonction commerciale et d’accueil des clients impliquent la position debout presque en permanence.
Formation :
Pour exercer ce métier, il faut obtenir le brevet professionnel (BP) de préparateur en pharmacie. Accessible après un bac S ou STL (sciences et technologies de laboratoire).
La formation en alternance dure 2 ans : activité professionnelle en officine ou à l’hôpital et études (800 h) généralement en CFA. Le BP est reconnu de niveau bac + 2.

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Pharmacien / Pharmacienne

Le pharmacien vend des médicaments, prescrits ou non par un médecin. Son rôle de conseil est très important. La plupart travaillent en officine, les autres dans la biologie médicale, l’hôpital et l’industrie pharmaceutique.
Fonctions :
Le pharmacien d’officine (qui travaille en pharmacie) déchiffre l’ordonnance et délivre les médicaments prescrits par le médecin.
Il veille aux éventuelles incompatibilités et peut proposer des produits non soumis à prescription. C’est pourquoi son rôle d’information, de conseil et de prévention médicale est très important. Il peut réaliser également des préparations spécifiques, toujours sur prescription.
Outre sa fonction d’accueil, le pharmacien doit tenir sa comptabilité et gérer stocks et tiers payant.
Le pharmacien d’hôpital fournit les médicaments à donner aux malades et veille au suivi des protocoles élaborés avec les médecins.
Dans un laboratoire privé, le pharmacien-biologiste peut être directeur, tout en effectuant des analyses. Dans un laboratoire public, il est recruté sur concours.
Dans l’industrie pharmaceutique, le pharmacien suit le médicament tout au long de son élaboration : recherche, fabrication, contrôle, dossier d’autorisation de mise sur le marché (AMM) et marketing.
Dans la haute fonction publique, les pharmaciens inspecteurs de la santé publique sont chargés d’élaborer les nouveaux textes sur la profession. Ils contrôlent également les fabricants de médicaments, ainsi que les grossistes, les officines et les laboratoires. Ils sont peu nombreux et recrutés sur concours.
Des organismes publics comme l’Inserm, l’Inra, l’Institut Pasteur, l’IRD et le CNRS recrutent quelques pharmaciens pour de la recherche de haut niveau.
L’armée, de son côté, emploie des pharmaciens militaires, recrutés sur concours à l’École de santé des armées.
Formation :
Le bac S est fortement recommandé pour entamer des études de pharmacie, qui durent au minimum 6 ans. Elles sont composées de la Paces (première année commune aux études de santé), d’un premier cycle de 2 ans (2ème et 3ème année) consacré à l’étude du médicament et d’un 2ème cycle (4ème et 5ème année) ou l’étudiant choisit son orientation de 3ème cycle et effectue de nombreux stages. Ainsi la 5ème année est dite hospitalo-universitaire.

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Pédopsychiatre

Le pédopsychiatre est spécialisé dans les troubles mentaux (autisme, dépression…) des enfants et des adolescents. Pour le diagnostic, le traitement et la prévention de ces maladies, il privilégie autant que possible la parole aux médicaments.
Fonctions :
Le pédopsychiatre est un médecin spécialisé dans la psychiatrie des enfants au sens large : des plus jeunes jusqu’aux adolescents bientôt en âge d’être adultes.
Il commence par accueillir ses patients pour dresser un bilan de leurs symptômes, de leurs souffrances ou de leur mal-être : troubles du comportement alimentaire, dépression, hyperactivité, autisme…
Parallèlement, il établit, en collaboration avec les parents du patient, un projet thérapeutique qui vise à faire surgir les maladies ou dysfonctionnements à traiter, pour apporter ainsi une aide et un soutien adaptés.
Généralement, le pédopsychiatre privilégie autant que possible le dialogue et la communication entre parents, enfants et soignant, mais, en cas de nécessité, il peut tout de même prescrire des médicaments. Sur ce point notamment, il se distingue par exemple du psychothérapeute et du psychanalyste.
Le pédopsychiatre peut recevoir des enfants à l’hôpital, dans un CMP (centre médico-psychologique), un CMPP (centre médico-psychopédagogique) ou encore dans son cabinet privé.
Outre de longues études (compter 12 ans !), ce métier exige un grand sens des responsabilités, du contact et de l’écoute. Un excellent équilibre personnel est également nécessaire, notamment pour affronter les cas les plus difficiles.
Formation :
Pour devenir pédopsychiatre, il faut suivre un très long parcours d’études (12 ans au total).
– Paces (première année commune aux études de santé, 1 an) ;
– Études de médecine (6 ans) + concours de l’internat ;

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Pédicure – podologue

Le pédicure-podologue est un professionnel de santé paramédical en charge des affections et soins du pied. Titulaire d’un diplôme d’Etat, il exerce principalement en libéral.
Fonctions :
Le pédicure-podologue est un professionnel de santé à part entière spécialisé dans l’étude et le traitement des affections du pied. Il tient compte dans sa pratque des interactions avec le reste du corps.
Si ces 2 métiers sont enseignés simultanément au cours du cursus, ils sont toutefois différents tout en étant complémentaires : le pédicure se consacre aux soins tandis que le podologue s’attache aux prolongements et aux compléments des soins. Ainsi, il arrive parfois que le pédicure-podologue n’exerce pas les 2 facettes du métier.
Le pédicure soigne toutes les affections de la peau et des ongles du pied : cors, œils-de-perdrix, ongles incarnés, chevauchement des doigts, affaissement de la voûte plantaire, reconstitution partielle ou totale des ongles, durillons, mycoses, verrues plantaires, sans oublier les troubles de la sudation.
Chaque consultation commence par un examen clinique. Le pédicure pose ensuite un diagnostic avant d’entreprendre situs slot deposit dana un traitement thérapeutique : extraction, élimination des peaux mortes, ponçage, prélèvement, massage, coupe et soins des ongles. Il applique des crèmes et des onguents et prescrit des médicaments à effet local comme les antimycosiques ou les virucides.
Après l’aspect soins, vient en prolongement la podologie si besoin est.
Le podologue fabrique des semelles orthopédiques, appelées orthèses plantaires, pour compenser les malformations des pieds, pallier des problèmes vasculaires dans les jambes ou des pathologies du genou et du dos. Ces orthèses sont conçues à l’aide d’un podographe ou d’un scanner parfois via un logiciel informatique si le podologue en est équipé. Elles sont ensuite fabriquées en atelier.
En cas d’artérite, de fracture ou de troubles graves de la circulation sanguine il oriente son patient vers des praticiens spécialistes de ces pathologies.
Cette profession requiert une judi slot online grande habileté manuelle : il faut avoir des gestes précis, une grande sûreté des mains et beaucoup de minutie. Un bon contact humain est nécessaire.
On compte 11 000 pédicures-podologues (dont 70 % de femmes) en exercice. La quasi totalité exerce en libéral dans le cadre de différents statuts juridiques : exercice individuel, remplacement ou collaboration avec rétrocession sur les honoraires. Le remplacement et/ou la collaboration sont souvent le lot des jeunes diplômés. Le salariat est limité à un emploi en hôpital ou en situs slot gacor 2022 terpercaya clinique.
Formation :
Pour exercer le métier de pédicure-podologue, le diplôme d’État (DE) est obligatoire. Ce diplôme se prépare en 3 ans après le bac dans des instituts spécialisés agréés par le ministère de la Santé ou après une PACES (première année commune aux études de santé).

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Pédiatre

Le champ de compétences du pédiatre, médecin spécialiste des enfants, recouvre la néonatalogie, le suivi du développement physiologique et psychologique des enfants et adolescents, et le traitement des pathologies infantiles par des thérapies adaptées.
Fonctions :
Le pédiatre intervient à la maternité, dès la naissance de l’enfant, pour contrôler réflexes, mobilité, position des hanches et souplesse. Dans ce cadre, il dépiste d’éventuelles anomalies anatomiques, sensorielles ou psychiques.
Dans son cabinet, il pratique les vaccinations obligatoires ou conseillées par les autorités de santé. Il dépiste et traite toutes les maladies infantiles auxquelles peu de sujets échappent au cours de leur croissance : varicelle, rhinopharyngite, angine, rougeole, oreillons.
Il peut également déceler des problèmes d’ordre psychologiques et/ou scolaires et, si nécessaire, préconiser une consultation chez un spécialiste en rééducation (orthophoniste, orthoptiste). Son activité de dépistage de pathologies moins courantes, par exemple le diabète infantile, est essentielle, de même que ses interventions en cas d’accident ou d’infirmité.
Auscultation, examen de la gorge, des amygdales, des oreilles, etc. : le pédiatre pratique tous les gestes du médecin, mais en les adaptant aux enfants.
Il doit entretenir une relation de confiance avec les parents accompagnateurs pour que soient appliqués les conseils et recommandations qu’il dispense sur l’hygiène de vie, l’alimentation, les activités sportives, etc.
Quel que soit son mode d’exercice professionnel (en hôpital, en libéral, ou mixte), le pédiatre a un emploi du temps très chargé, d’autant que la pédiatrie est une spécialité en déficit de praticiens. Les heures d’astreinte ne sont pas rares. Le métier est exercé à 60 % par des femmes.

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Ostéopathe

L’ostéopathe soigne toutes sortes de dysfonctionnements : rhumatismes, mal de dos, troubles ORL, problèmes digestif, urinaire… Et cela grâce à ses mains. L’ostéopathe diagnostique et traite par manipulation, palpation et massage.
Description métier
La grande majorité des ostéopathes opèrent en cabinet privé. Chaque consultation débute par une série de questions au patient. L’ostéopathe recueille le maximum d’informations sur les troubles ou douleurs décrites et fait le bilan des antécédents et traitements médicaux du patient (maladies, accidents, opérations, traumatismes…).
Il incite ce dernier à fournir une description précise des symptômes ressentis.
Le praticien passe ensuite à la phase active de son acte thérapeutique en pratiquant des palpations et massages lents et minutieux. Il recherche les points de blocage ou douloureux sur des membres, des articulations, des viscères, sur la colonne vertébrale.
Dans certains cas il a recours à des rotations, des tractions, des poussées ou des étirements sans aucune violence gestuelle. Ce professionnel de santé n’utilise que ses mains et le toucher pour diagnostiquer et traiter un mal occasionnel ou récurrent. Il détecte les tensions.
L’ostéopathe est surtout consulté pour des problèmes d’origine vertébrale (lombalgie), des entorses, tendinites, mais aussi de stress ou suite à une opération chirurgicale. Il traite également des troubles digestifs, ORL ou urinaires.
Sa clientèle est donc diversifiée et ne comprend pas que des sportifs ou des représentants de métiers “physiques”. Les horaires de travail d’un ostéo correspondent aux heures d’ouvertures de son cabinet. Elles ne sont pas forcément régulières.
L’activité d’ostéopathe est aujourd’hui très concurrentielle dans la mesure ou le nombre de praticiens a considérablement augmenté. Entre 2010 et 2016, il est passé de 10 000 à 24 000 !
Formation :
Pour devenir ostéopathe, il faut obtenir le DO (diplôme d’ostéopathe). Ce diplôme se prépare sur 5 ans au sein d’un établissement agrée par le ministère de la Santé.

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Orthoptiste

Sur prescription médicale d’un ophtalmologiste, l’orthoptiste pratique la rééducation des troubles de la vision, notamment chez les enfants. Ce “kiné des yeux” fait travailler les muscles qui commandent les mouvements des globes oculaires.
Fonctions :
Spécialiste de la vision, l’orthoptiste fait pratiquer des exercices oculaires adaptés à chaque pathologie signalée par l’ophtalmologiste prescripteur. Il évalue les défaillances visuelles et détermine les possibilités de rééducation à l’aide d’une batterie de tests.
Une fois le diagnostic établi, le traitement consiste à faire travailler les muscles de l’œil pour corriger une fatigue oculaire, réduire un strabisme ou améliorer un trouble de la vue après un traumatisme, une maladie ou un accident, par exemple.
Parce que certains troubles de la vision diagnostiqués très tôt peuvent être corrigés par des exercices, les jeunes enfants constituent une part très importante de la clientèle de l’orthoptiste, suivis des adultes qui travaillent intensément sur écran.
L’orthoptiste peut travailler dans un centre hospitalier ou dans un dispensaire, en tant que salarié, mais 90 % d’entre eux exercent en libéral, dans leur propre cabinet ou en association.L’orthoptiste doit avoir le sens de l’écoute. Il doit savoir inciter ses patients à participer au travail de rééducation en dehors des rendez-vous et doit faire preuve de précision et de sûreté dans ses gestes.
Formation :
Pour devenir orthoptiste, il faut obtenir le certificat de capacité d’orthoptiste

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Orthoprothésiste

L’orthoprothésiste est un spécialiste de l’appareillage médical. Son domaine concerne plus particulièrement le gros appareillage orthopédique (jambes et bras) ayant pour objet de compenser les handicaps les plus lourds.

Fonctions :
L’orthoprothésiste travaille sur prescription médicale ou chirurgicale. Il opère en hôpital ou dans les centres médicaux spécialisés en rééducation.
Il fabrique la prothèse commandée dans son atelier où il dirige une équipe d’ouvriers spécialisés. Le plus souvent, il travaille lui-même les pièces : moulage et sculpture des matériaux, assemblage des différentes pièces de l’appareil, de la prothèse ou de l’orthèse destinée à remplacer ou à consolider un membre absent ou défaillant.
L’adaptation de l’appareil à réaliser et à poser en fonction des indications du patient est une tâche qui lui incombe. Il s’agit souvent d’un travail sur mesure. Tous les ajustements sont possibles après coup.
Dialogue, écoute et tact sont de mise pour exercer ce métier toujours au contact de la souffrance morale ou physique.
L’orthoprothésiste n’est donc pas seulement un habile artisan en matériaux traditionnels ou synthétiques : cuir, acier, fibre de verre, résine, plastique.
La dimension santé et psychologique fait partie de son travail. Jeunes accidentés ou personnes âgées défaillantes ou handicapées ont directement affaire au prothésiste.
Formation :
Plusieurs niveaux de qualification, du CAP au BTS, existent pour exercer ce métier :
– CAP orthoprothésiste (après la classe de 3e),
– CAP podo-orthésiste,
– DT (diplôme de technicien) podo-orthésiste (après CAP),
– titre certifié technicien supérieur orthopédiste-orthésiste niveau bac +2),
– BTS prothésiste-orthésiste

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Orthophoniste

Professionnel de la santé, l’orthophoniste, qui ne peut intervenir que sur prescription médicale, est spécialisé dans la correction des troubles de la parole et du langage, en particulier chez les enfants. La profession est jeune et très féminisée.
Fonctions :
Retard du langage, défauts de prononciation (dyslexie, dysphasie, bégaiement, zozotement), mais aussi difficultés d’écriture ou de calcul sont autant de situations qui intéressent l’orthophoniste.
L’orthophoniste prévient, évalue et traite les déficiences et les troubles de la communication orale et écrite, ainsi que les troubles qui y sont associés. Pour cela, il fait appel au jeu ou à des exercices adaptés à chaque patient.
Il procède aussi à des actes de dépistage et à des bilans, en intégrant toujours à son travail la dimension psychologique, sociale, économique et culturelle de ses patients.
La grande majorité des patients sont des enfants en âge scolaire présentant des troubles du langage oral et/ou écrit, ou encore atteints de surdité plus ou moins prononcée. Cependant, les adultes peuvent aussi être amenés à consulter un orthophoniste, notamment en cas de traumatisme accidentel (AVC) ou après une intervention chirurgicale.
Les orthophonistes peuvent travailler avec d’autres professionnels du secteur médical et paramédical (masseurs-kinésithérapeutes, orthoptistes, infirmiers, éducateur spécialisé, ergothérapeute…) au sein de structures variées : PMI (centres de protection maternelle et infantile), crèches, haltes-garderies, services hospitaliers, centre médico-psychologiques…
Huit orthophonistes sur dix travaillent exclusivement à titre libéral. Dans ce cas, les horaires sont le plus souvent lourds et forcément adaptés aux disponibilités des patients. Les autres exercent en tant que salariés (dans le public ou le privé) ou en statut mixte.
Ce métier exige un excellent sens des relations humaines, un bon équilibre personnel et des qualités de patience et d’écoute. Pour être toujours au fait, l’orthophoniste doit par ailleurs se former tout au long de la vie, suivre les nouvelles études et mettre à jour ses connaissances scientifiques.
Formation :
Pour devenir orthophoniste, il faut être titulaire du certificat de capacité d’orthophoniste (CCO), qui se prépare en 5 ans (master) dans un centre de formation rattaché à une UFR de médecine. Au programme : anatomie, physique acoustique, phonation, linguistique et psychologie.

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Orthésiste

Spécialiste des appareillages orthopédiques destinés à soulager des pathologies osseuses, musculaires, articulaires ou circulatoires, l’orthésiste s’occupe le plus souvent des membres inférieurs et supérieurs, mais aussi du buste et de l’abdomen.
Fonctions :
Sous le terme orthésiste, on distingue l’orthopédiste-orthésiste et le podo-orthésiste, deux spécialistes qui travaillent en relation avec un médecin, kiné ou ergothérapeute, et reçoivent sur prescription médicale.
L’orthopédiste-orthésiste est spécialisé dans la réalisation de petits appareillages : il conçoit des orthèses de la main, du pied, des articles de contention ou encore des bandages herniaires en choisissant les matériaux en fonction du handicap, puis assure le suivi de la fabrication. Il reçoit ses patients et procède aux essayages et aux éventuelles rectifications.
La plupart d’entre eux travaillent dans de petites entreprises de fabrication d’orthèses ; certains opèrent dans la fonction publique hospitalière ou dans une pharmacie vendant du petit appareillage médical.
Le podo-orthésiste, lui, est un spécialiste des problèmes du pied (malformations, accidents, rhumatismes…). Il fabrique des prothèses orthopédiques (chaussures) ou des orthèses (semelles, coques talonnières).
Au contact du patient, il prend les mesures, les empreintes et procède au moulage. Il conçoit l’appareillage, puis supervise la réalisation effectuée par des ouvriers spécialisés, et vérifie ensuite si la prothèse est bien adaptée au cas traité.
Le podo-orthésiste travaille souvent dans une entreprise ou un atelier de fabrication, mais il peut aussi exercer en hôpital ou en centre de rééducation. La régularité de ses horaires dépend de son statut et du type de structure qui l’emploie. Il travaille toujours en liaison avec une équipe médicale ou paramédicale.
Formation :
– CAP podo-orthésiste,
– CAP orthoprothésiste,
– DT (diplôme de technicien) de podo-orthésiste (pour la fabrication),
– BTS prothésiste-orthésiste
– BTS podo-orthésiste (au contact des patients),
– titre certifié de technicien supérieur orthopédiste-orthésiste (préparé dans 5 établissements privés en France).

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Opticien – lunetier

L’opticien-lunetier vend des montures et verres correcteurs, les lentilles de contact et autres accessoires (lunettes de soleil, produits d’entretien, étuis, cordons…). Il a des connaissances techniques pour effectuer certains examens (analyse visuelle, centrage des yeux). Il peut devenir manager en optique.
Fonctions :
De l’évaluation des facultés visuelles de ses clients à la réalisation des lunettes en passant par le contrôle de leur adaptation et la vente des produits, l’opticien-lunetier doit maîtriser de nombreux savoir-faire.
Ses clients viennent le voir munis d’une ordonnance que leur a délivrée un ophtalmologiste.
Pour exécuter cette ordonnance, l’opticien effectue à son tour ses propres analyses. Il réalise des mesures optométriques et différents tests permettant d’évaluer l’acuité et la perception visuelles du patient. Il peut alors choisir la formule la mieux adaptée pour compenser le défaut de vision.
La correction étant déterminée, l’opticien sensibilise son client aux caractéristiques et aux impératifs techniques des différents équipements optiques proposés. Lunettes ? Lentilles de contact jetables ou non ? Tout dépend de l’âge de la personne, de son mode de vie et de l’esthétique recherchée. Avantages et inconvénients des deux systèmes sont énumérés.
Pour l’aider à choisir des lunettes, l’opticien informe son client sur les montures les mieux adaptées à la morphologie de son visage et à la correction proposée. Il lui fait essayer différents modèles. Il le conseille sur la qualité des verres, les options proposées (verre aminci, antirayures, antireflet) et l’informe sur les prix. Il s’occupe de la saisie du dossier sur informatique et de la prise en charge auprès de la mutuelle.
L’opticien réalise ou fait réaliser lunettes et lentilles dont il contrôle ensuite la bonne adaptation aux besoins du patient. Le montage s’effectue en atelier. Les verres sont tout d’abord vérifiés, puis centrés en fonction du calibrage de la monture. Ils sont axés, découpés, meulés et insérés dans la monture.
Lors de la remise au client, l’opticien fait les ajustements nécessaires. Lorsqu’il s’agit de lentilles de contact, l’opticien suit une procédure de contrôle rigoureuse auprès de son client. Il doit veiller à ce qu’elles soient bien adaptées et tolérées. Il assure le service après vente et d’éventuelles réparations (branches cassées ou déformées, réglages, changement de verre).
L’opticien-lunetier vend aussi des lunettes de protection solaires ou autres, des étuis, des produits d’entretien et des instruments d’optiques (loupes, microscopes).
L’opticien peut se faire seconder par un technicien-vendeur en lunetterie (montage, réparation, vente, gestion des stocks).
Formation :
L’opticien est obligatoirement titulaire du BTS opticien-lunetier.
Possibilité de poursuivre ensuite vers :
– une licence pro métiers de l’optique
– une licence pro optique professionnelle
– un bachelor de manager en optique

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Ophtalmologiste

L’ophtalmologiste est un médecin spécialiste de l’œil et de la vision. Il diagnostique les défauts de la vision (presbytie, myopie, astigmatisme…), prescrit les corrections nécessaires et peut décider d’opérer, puisqu’il est aussi chirurgien de l’appareil de vision.
Fonctions :
L’ophtalmologiste traite les maladies de l’œil et, le plus souvent, les troubles de la vision, anomalies du système optique formé par la cornée, le cristallin et la rétine : myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie, troubles de la vision binoculaire, strabisme. Toutes ces anomalies peuvent être corrigées par des verres correcteurs ou des lentilles, par des séances de rééducation et/ou par une intervention chirurgicale que l’ophtalmologiste opère lui-même.
Tout examen ophtalmologique comporte les étapes suivantes, pratiquées avec différents appareils : mesure de l’acuité visuelle (sans correction, puis avec) ; mesure du champ visuel ; mesure du tonus oculaire ; examen du fond de l’œil.
Mais l’ophtalmo peut pratiquer aussi des examens complémentaires : échographie oculaire, radiographie de l’orbite, angiographie… Il détecte alors des pathologies plus graves, liées à l’âge ou non : kératite, cataracte, dégénérescence maculaire, décollement de la rétine… Il traite aussi des pathologies de la paupière : orgelet, glaucome.
Une fois son diagnostic donné, l’ophtalmologiste est en relation avec les opticiens qui réalisent lunettes ou lentilles prescrites par lui, et avec les orthoptistes qui conduisent les rééducations oculaires éventuellement nécessaires.
Formation :
En tant que médecin, l’ophtalmologiste a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales :
– 1ère année commune aux études de santé
– 2ème et 3ème année : tronc commun intégrant des cours magistraux, des TP et études dirigées, des stages.
– 4ème, 5ème et 6ème année (externat) : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention)

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Médecin légiste

Le médecin légiste est avant tout saisi par la justice pour autopsie en cas de décès d’origine criminelle, mais il est aussi sollicité pour des vivants après un accident, des coups et blessures, pour affaires de mœurs ou encore pour évaluer des séquelles.
Description métier
C’est toujours à la demande d’une autorité judiciaire que le médecin légiste agit en tant que spécialiste de médecine légale : parquet, juge d’instruction, magistrat du siège (tribunal correctionnel, tribunal de police, tribunal civil).
Son travail consiste à fournir aux magistrats des informations qui demandent des compétences médicales suite à un décès, un accident, une maladie, une opération, ou toute autre circonstance ayant occasionné des dommages corporels.
Un médecin légiste peut même être sollicité pour décider si un individu est apte ou non à conduire ! Son champ d’activité dépasse donc largement la pratique d’autopsies sur des cadavres, même si celle-ci occupe à peu près le tiers de son temps.
Une autopsie demandée par la justice consiste à déterminer les voies et moyens ayant provoqué un décès suspect et, si possible, la date et l’heure du décès.
Le légiste utilise toute une série d’instruments (bistouri, scie, pince, écarteur, microscope…) pour ouvrir et examiner partiellement ou entièrement un cadavre.
Il fait pratiquer également des analyses chimiques, biologiques ou toxicologiques. À ce titre, il contribue à l’essor de la police scientifique. En tant qu’expert, il est appelé à témoigner lors d’un procès.
Le médecin légiste travaille dans une morgue d’hôpital ou d’institut médico-légal, mais également en extérieur, directement sur la scène d’un crime ou d’une agression.
Un bon équilibre nerveux et mental est évidemment requis pour exercer ce métier.
Formation :
En tant que médecin, le médecin légiste a franchi toutes les étapes du cursus des études médicales : Paces (première année commune aux études de santé), concours, 2e et 3e années, 4e, 5e et 6e années.

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Médecin

Professionnel central du monde de la santé le médecin examine, établit un diagnostic, ordonne des examens et prescrit le traitement pharmaceutique ou hospitalier qui s’impose. Il suit ses malades et gère leur santé dans sa globalité. Il y a des médecins généralistes et des médecins spécialistes d’une pathologie.
Fonctions :
Face aux problèmes de santé (maladie, blessure, choc psychologique…), le médecin doit faire un diagnostic sur la base d’éléments multiples comme l’interrogatoire clinique durant lequel le patient décrit ce qu’il ressent, l’auscultation sous forme d’examen, palpation, prise de tension et autres explorations fonctionnelles.
Des examens complémentaires comme des radiographies ou des analyses peuvent être nécessaires. Au vu des résultats un traitement peut être prescrit et des soins prodigués. C’est aussi un professionnel qui propose des thérapeutiques s’appuyant sur les conclusions actualisées de la communauté médicale scientifique.
En libéral, quotidiennement, il peut recevoir de nombreux patients ce qui implique une grande amplitude horaire. Dans la plupart des cas le praticien partage sa journée ou sa semaine en visites à domicile et en réception à son cabinet. Le médecin peut faire aussi des vacations auprès de services sociaux ou à l’hôpital. Salarié ou libéral, des gardes de nuit ou de week-end peuvent lui être imposées.
Dans tous les cas, les médecins, qu’ils soient généralistes ou spécialistes (cardiologue, radiologue, ophtalmologiste, pédiatre…), doivent être inscrits auprès du Conseil national de l’ordre des médecins pour pouvoir exercer.
Le médecin peut travailler au sein de nombreux secteurs d’activité : industrie pharmaceutique, médecine humanitaire, médecine scolaire, laboratoire, santé publique, médecine du travail.
Le médecin militaire exerce dans le cadre des armées, en France ou lors d’opérations extérieures. Il peut être médecin d’unité et suivre cette dernière sur le terrain, hospitalier dans l’un des hôpitaux des armées ou chercheur pour le service de santé des armées.
Formation
Pour exercer en tant que médecin, le diplôme d’Etat de docteur en médecine est obligatoire. Il est délivré à l’issue de la formation de médecin qui dure 9 ans pour un généraliste, et 10 ou 11 ans pour un spécialiste.

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Manipulateur d’électroradiologie médicale

Le manipulateur d’électroradiologie utilise des machines de haute technicité (appareils de radiologie, scanner, IRM). Il obtient des images médicales et les traite en fonction de la prescription médicale. Le manipulateur d’électroradiologie médicale est un professionnel de la santé, à la fois soignant et technicien.
Fonctions :
Le manipulateur d’électroradiologie travaille sur prescription médicale et toujours en binôme avec un médecin spécialiste (radiologue, médecin nucléaire, oncologue…).
Le manipulateur d’électroradiologie médicale est un professionnel de santé, à la fois soignant et technicien.
En imagerie médicale, il participe à des examens médicaux (radiologie, scanner, IRM, médecine nucléaire électrophysiologie) dont la visée est l’établissement d’un diagnostic.
En radiothérapie, il participe à un traitement par irradiation d’une cible à détruire.
Avec l’évolution spectaculaire des techniques et de l’informatique, tous les cabinets de radiologie ainsi que les hôpitaux et cliniques équipés d’un plateau technique d’imagerie médicale disposent d’un équipement diversifié qui nécessite la collaboration de manipulateurs qualifiés.
Chaque appareil est piloté par le manipulateur d’ERM. Positionné derrière une vitre le protégeant des rayonnements, il conduit les examens médicaux prescrits.
Le manipulateur explique ce qu’il fait, réconforte et met en confiance le patient.
Il est aussi habilité à réaliser des soins (hygiène, confort, injections de produits de contraste, préparation du patient) en fonction des différentes techniques d’imagerie utilisées.
S’il procède à une IRM (imagerie par résonance magnétique) ou à un scanner, il visualise l’organisme en coupe très fines et obtient des données numériques qu’il traite informatiquement.
Il traite ces données d’un point de vue physiologique, anatomique, qualitatif et technique, avant de les transmettre au médecin traitant le patient.
Formation :
Seuls le diplôme d’Etat de manipulateur d’électroradiologie médicale (DEMEN) ou le diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique (DTSIMRT) permettent d’exercer ce métier.

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Kinésithérapeute

Le kinésithérapeute assure la rééducation des personnes atteintes de paralysies, de troubles neurologiques et des accidentés. Il aide les enfants et adultes souffrant d’affections respiratoires, circulatoires ou rhumatismales à retrouver une fonction motrice normale.
Fonctions :
Le masseur-kinésithérapeute, ou kiné dans le langage courant, agit sur prescription médicale. Il réalise de façon manuelle ou instrumentale des actes destinés à prévenir, rétablir, suppléer l’altération des capacités fonctionnelles de ses patients.
A partir du diagnostic d’un médecin et de l’examen des radiographies, puis de son examen clinique, il décide du traitement à mettre en pratique : massages, exercices et mouvements pratiqués par le patient sous son contrôle. Ce travail, réparti sur la durée du traitement, permet de corriger de mauvaises attitudes.
L’objectif du masseur-kinésithérapeute est aussi de réduire voire de supprimer la douleur. S’il soigne les affections bénignes telles que les lombalgies, torticolis ou entorses, il traite aussi les traumatismes dus aux accidents ou les conséquences du vieillissement.
Il palpe, masse, remodèle les muscles avec douceur ou intensément suivant les besoins. Il utilise crèmes et onguents, la chaleur, le froid ou l’électricité.
Il donne aussi des conseils au patient afin qu’il puisse s’auto-rééduquer et éviter de rencontrer à nouveau les mêmes difficultés.
Il intervient également dans le domaine sportif en cas de traumatisme musculaire, par exemple, (remise en forme, relaxation, massage) et en thalassothérapie (balnéothérapie, hydrothérapie…).
Il peut travailler en libéral (formule choisie par la plus grande majorité des kinés diplômés), seul ou avec des associés dans un cabinet privé. Pour s’installer, mieux vaut éviter les régions déjà saturées comme l’Ile de France et le Sud et privilégier les zones plutôt rurales. Il peut aussi exercer dans des hôpitaux, centres de rééducation fonctionnelle ou établissements thermaux où il est associé à une équipe inter-professionnelle.
Profil :
Une bonne résistance physique est indispensable. Il travaille le plus souvent debout et produit des efforts physiques prolongés.
Formation :
Le masseur-kinésithérapeute est titulaire d’un diplôme d’Etat. Ce diplôme se prépare depuis 2015 en quatre ans dans des instituts publics ou privés agréés. Désormais intégré dans le cadre LMD, il permet de valider 240 crédits ECTS.

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Santé

Ingénieur en recherche clinique

L’ingénieur en recherche clinique et épidémiologique élabore, coordonne et analyse les enquêtes épidémiologiques et les essais cliniques pour mettre au point de nouveaux traitements.
Fonctions :
L’ingénieur en recherche clinique prend en charge deux champs de la recherche : clinique et épidémiologique.
En recherche clinique, il réalise des essais thérapeutiques permettant d’évaluer l’efficacité et l’innocuité des médicaments.
En recherche épidémiologique, il établit des lois et des prévisions afin de pointer les facteurs de risques susceptibles d’aggraver la propagation de maladies.
L’ingénieur en recherche commence par proposer une problématique de recherche à partir d’hypothèses, puis monte un protocole de recherche. Il choisit un plan d’expérience (enquêtes, questionnaires, méthode statistiques…), puis assure le suivi des travaux. Ensuite, il analyse les études et en exploite les résultats pour enrichir les bases de données.
Pour finir, l’ingénieur en recherche clinique présente ses conclusions (rapports techniques et notes de synthèse). Ainsi, un projet peut durer de plusieurs mois à plusieurs années avant de déboucher sur la production d’un médicament.
L’informatique et internet sont des outils essentiels pour la collecte et la publication : cahier d’observations électroniques, programmes de validation en ligne, communications…
L’ingénieur en recherche clinique doit aussi connaître et respecter les contraintes légales, déontologiques et éthiques qui entourent toute recherche sur l’homme.
L’ingénieur travaille en équipe avec des médecins, des infirmiers hospitaliers, des ARC (attachés de recherche clinique) et des TEC (techniciens d’étude clinique). Ces derniers sont chargés de la mise en place et du suivi des essais thérapeutiques et des études cliniques chez l’homme.
Formation :
Cursus universitaire
Après un bac S et une licence en biologie ou biochimie (bac + 3), il faut préparer un master pro (bac + 5) en santé publique, en biologie santé sciences du médicament ou en biotechnologies.

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Infirmière – Infirmier

Présents à l’hôpital dans tous les services, les infirmiers et les infirmières dispensent les soins prescrits par les médecins. Les conditions de travail sont réputées difficiles. Les infirmiers travaillent aussi en cabinet libéral. Le diplôme d’Etat d’infirmier est obligatoire pour exercer la profession.
Fonctions :
Au sein de l’hôpital, l’infirmier et l’infirmière sont un maillon important de l’équipe médicale. Il doit être capable d’apporter son concours à l’élaboration d’un diagnostic.
Il procède aux soins spécifiques et d’hygiène nécessités par l’état de santé du malade : prise de la tension et de la température, pose de pansements, prélèvements sanguins et injections, préparation et distribution des médicaments, préparation du patient pour le bloc opératoire…
L’infirmier assure également des tâches administratives : suivi des dossiers médicaux…
Il fait le lien entre le malade et le milieu hospitalier. Il se doit d’être à l’écoute, de rencontrer les familles, d’assurer un accompagnement et un suivi psychologique. Le métier est éprouvant physiquement et psychologiquement.
L’organisation du travail implique une présence permanente auprès des malades. Le travail de nuit et pendant le week-end est une des caractéristiques du métier.
Si 85 % des infirmiers travaillent en hôpital, établissement public ou privé, certains ouvrent un cabinet en libéral (2 000 à 3 000 par an) d’autres exercent dans les établissements scolaires, dans des structures de médecine du travail ou d’autres types de structures (maisons de retraite, centres de réadaptation, centres anticancéreux ou de soins palliatifs…).
Le métier est très féminisé : 87 % des infirmiers sont des femmes.
Formation
Les instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI) sont le passage obligé pour suivre une formation et entamer une carrière. Les IFSI préparent en 3 ans le diplôme d’Etat d’infirmier. Il y a près de 350 IFSI en France.
L’admission se fait sur concours. Le nombre de places mises au concours est fixé chaque année par le ministère de la Santé (pour 2016-2017 : 30 997 postes).
Chaque IFSI organise son concours ; il est donc possible de s’inscrire dans plusieurs IFSI.
Pour se présenter au concours d’entrée, il faut avoir 17 ans et être titulaire d’un baccalauréat (S, ST2S, ES …) ou d’un titre équivalent. Le concours comprend 2 épreuves écrites et un oral de 30 mn.
La formation se compose d’enseignements théoriques et de stages cliniques pratiques.
En dernière année, le futur infirmier présente et soutient un mémoire devant un jury. Le DE d’infirmier est reconnu au niveau licence (bac + 3).
Il est conseillé de préparer le concours : dans un lycée, dans certains Ifsi, dans des prépas privées. Les coûts de scolarité évoluent de la gratuité à 4 000 €.
A noter : les auxiliaires de puériculture et les aides soignants ayant 3 ans d’expérience peuvent se présenter à un examen d’admission spécifique et bénéficier d’une dispense de certains modules de formation.
Les infirmiers de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur doivent en sus passer un concours d’entrée pour intégrer la fonction publique d’Etat. Il comprend une épreuve orale d’admissibilité et une épreuve orale d’admission. Il est organisé par les recteurs d’académie et les vice-recteurs.

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Infirmier / Infirmière de bloc opératoire

L’infirmière de bloc opératoire intervient avant, pendant et après une opération. Elle prépare le matériel, assiste le patient et joue le rôle d’instrumentiste du chirurgien pendant l’intervention. Elle est également présente en salle de réveil.
Fonctions :
L’infirmier ou l’infirmière de bloc opératoire travaille sous la responsabilité du chirurgien et d’un cadre infirmier. Ses activités et gestes techniques peuvent se décliner en trois phases.
Avant une opération, elle prépare la salle, la ventile et vérifie le matériel en fonction de l’intervention avant de le mettre en place : matériel endoscopique, ampli, microscope, colonne vidéo…
Elle change les filtres à eau destinée au lavage chirurgical des mains, puis accueille le patient et l’installe sur la table d’opération. Elle habille ensuite le chirurgien de sa tenue stérile.
Pendant l’intervention, elle module les intensités du matériel, assiste le chirurgien dans tous ses gestes techniques et ouvre boîtes et sachets après contrôle des témoins de stérilisation.
À ce stade, sa collaboration avec le médecin et l’infirmière anesthésiste est primordiale : elle effectue le comptage des compresses, vérifie le niveau des liquides, transcrit les résultats des mesures et rédige fiches postopératoires et feuilles de bactériologie.
Après l’opération, l’infirmière achemine les pièces anatomiques au laboratoire, évacue les containers de linge souillé et veille au nettoyage du bloc selon le protocole : son rôle est important dans l’hygiène des locaux et la prévention des infections nosocomiales. Enfin, elle assure la transmission avec l’équipe de relève.
Profil :
L’infirmière de bloc opératoire opère debout, très souvent dans l’urgence et le stress, et selon des horaires irréguliers liés au tableau de service et qui n’excluent pas le travail de nuit.
Formation
Une infirmière spécialisée en bloc opératoire est d’abord une diplômée d’État formée dans un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) en 3 ans après un baccalauréat.
La spécialisation bloc opératoire n’est accessible qu’après 2 ans de pratique professionnelle et une formation de 18 mois débouchant sur la qualification IBODE (infirmier bloc opératoire diplômé d’État, également accessible aux sages-femmes).
La formation permet d’acquérir un savoir essentiel sur les techniques chirurgicales, l’environnement technologique des blocs opératoires, les matériels et matériaux utilisés lors des actes invasifs et des interventions chirurgicales, l’hygiène en bloc opératoire et secteurs associés.